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Année 2010

En 2010, la Montagnette va encore souffrir…

M. Ichartel a signé la cinquième urbanisation de la Montagnette
sous un prétexte scolaire et malgré des conséquences irréversibles

Détérioration définitive du quartier de la Côte en Montagnette avec :
Dégradation visuelle et paysagère du massif et patrimoine architectural,
Fermeture de la promenade historique sur un espace apprécié par tous,
Bétonnages et goudronnages sur "le petit Nice".

La dernière ichartel’ânerie de l’année
a suscité un hommage poétique en réponse

Mal atroce ?

Parfois quelques manants habitant le village
Critiquent vertement les grands travaux du Maire
Ne faisant pas partie de son aréopage
Ils ont droit aux leçons ou aux propos amers.

Cherchant par tous moyens à prendre sa revanche
Il utilise alors un procédé douteux
Dans le journal local sa colère s’épanche
Vouant aux gémonies cette bande de gueux.

En citant Claretie, un chroniqueur mondain !
Il se croit très malin mais n’est que veule et vain
Car ce profond mépris qu’il exprime ainsi
N’est au fond qu’une insulte à la Démocratie.

Notre édile est semblable au roi de l’Elysée
Qui craint toute tempête, même de bénitier
Préférant, aux beaux jours, sans crainte des huées
Du haut de sa calèche voir ses administrés.

D’après L’Albatros de Charles Baudelaire
(Par DAUDET Gérard dit le "Pas beau de l’aire")


DECEMBRE 2010

Les contes de Provence du messourguié : Un ouvrage d’une trentaine de contes d’Henri Daudet
(voir la suite)

Vaut le détour

Pour ceux qui auraient raté le compte-rendu de « La Provence » sur le centre ancien le jour de l’inauguration en octobre, un petit rappel des illustres citations qui méritent, sans rire, le détour :
« Refaire du centre ancien le coeur du village ! »… Difficile de l’imaginer à la périphérie !
« Un ensemble résidentiel qui parvient à allier le caractère traditionnel provençal à la modernité de bâtiment, indispensable de nos jours »… La méthode Coué pour les nuls !
« Apporter ce logement social qui manque tant à la commune »… Même le Préfet n’y a pas cru !
« Création de places de stationnement pour résidants et visiteurs »… Places payantes pour les autres !
« Lieu de rencontres et d’échanges grâce aux salles communales paroissiale et espace culturel, aux placettes, aux jardins et aux fontaines »… La jeunesse chassée du Cours y aura accès !
« Parmi les volontés de la mairie, celle de garder les escaliers raides et typiques »… Personnes âgées et handicapés atypiques sont enchantés !
« Logements complètement intégrés au village »… À l’Isle de la Mourre, ce serait moins intégré !
« Le résultat est stupéfiant »… On peut même dire effarant !
Et les politiques présents en ont rajouté une louche chacun, lourdement :
Reynès : « C’est un véritable fleuron qui va rejaillir sur tout le territoire nord-Alpilles »…
Helle : « Des travaux exemplaires à plus d’un titre »…
Guérini : « Un résultat magnifique afin de loger les enfants au village pour qu’ils ne partent pas »…
Ichartel : « Un immense champ de ruines, un amas de gravats, de détritus et de végétation sauvage qualifié d’îlot insalubre nuisant à l’image de marque de la commune, par un de mes prédécesseurs »…
Si certains n’ont pas encore compris, c’est qu’ils sont vraiment attardés ou simplement contre le progrès.

(voir l’article sur le centre ancien défiguré)


NOVEMBRE 2010

Des fissures autour de la LEO
(voir la suite)

Léon VACHET, ancien député de la circonscription, vient de nous quitter.

Laisser le pouvoir aux maires !

Bernard REYNES, son concurrent successeur, maire de la plus grande ville de la Communauté de communes Rhône Alpilles Durance (C.C.R.A.D.), participe à la réflexion sur les modifications législatives des structures territoriales discutées à l’Assemblée en demandant de « laisser le pouvoir aux maires ».
Comme le maire de Barbentane n’aime pas les débats toujours stériles et improductifs, voyons donc les affirmations intercommunales du voisin chateaurenardais :

Sur la C.C.R.A.D. : « Ce secteur Nord-Alpilles a un contour géographique clair à partir du piémont des Alpilles jusqu’en Durance… »

Un simple regard sur une carte permet de douter de la clarté du propos. D’abord où sont passés le Rhône très présent chez nous et les communes pourtant au Nord-Alpilles absentes : Boulbon, Tarascon, St-Pierre-de-Mézoargues ? Ensuite, il manque, entre le Nord-Alpilles et la Durance, plusieurs communes en liberté intercommunale ou rattachées ailleurs. Enfin, le périmètre si clair interfère avec trois intercommunautés différentes et quelques autres communes autonomes.
C’est plutôt un peu cacophonique comme explication…

« Il (le fameux secteur) dispose avec Châteaurenard d’une ville centre totalement solidaire des autres communes… » et « il existe une réelle complicité des maires sur ce que j’évoque » .

Sans vouloir polémiquer stérilement et improductivement, rappelons à notre bon député que :
- Les barbentanais ont vu partir dans cette ville totalement solidaire une partie des services postaux puis son Trésor public sans que notre maire bouge le petit doigt, par solidarité sans doute…
- La solidarité semble aussi parfois absente, notamment quand le maire de Rognonas sollicite une aide pour se protéger d’une LEO problématique et se tourne vers le Pays d’Arles afin de manifester son désaccord avec une complicité manquante !
Et, dans le cas de refus obstiné de construire des logements sociaux, ici par exemple, si le maire ignore les besoins et les lois, la CCRAD est aussi solidaire, complice et favorable pour « lui laisser le pouvoir d’en faire à sa guise » ?

« …que ce soit avec le Grand Avignon ou la communauté d’agglomération d’Arles… nous souhaitons être dans le dialogue et le partenariat, mais voulons garder la maîtrise de notre gouvernance et donc ne pas déléguer nos compétences pour les dix ans qui viennent » .

Normal, quoique !
- DIALOGUE !
En matière de dialogue sans effets, Rognonas a pu en mesurer la qualité pour la LEO…
Ne pas déléguer ses compétences pour les dix ans qui viennent, cela réduit déjà fortement le contenu d’un dialogue voire d’un partenariat déjà rare avec le Grand Avignon. De plus, Avignon est si malade que la dynamique de son avenir est déjà compromis et que même si la Marie-Jo n’est pas un bon bâteau, les capitaines auraient intérêt à ne pas laisser couler l’autre car la proximité du plongeon peut créer des remous dangereux.
- COMPETENCE !
En parlant de remous, l’incompétence hydraulique de la CCRAD, déjà soulignée ici dans un autre article, se retourne régulièrement contre elle et l’inconscience avignonnaise partagée en la matière ne peut qu’aggraver les choses.
Au risque de se répéter stérilement, quand le maire d’Avignon envisage de bétonner Courtine pour un développement économique mirifique, quand le maire de Châteaurenard envisage plusieurs centaines de logements même durables sur son territoire, quand la CCRAD crée des zones bétonnées d’activités (Sagnon…), le dialogue entre compétents sur les conséquences hydrauliques est inexistant…
Le maire de Barbentane qui bétonne lui-même son territoire, ne dit rien alors que ce village en aval des deux grandes villes peut subir directement les effets hydrauliques de bétonnages massifs d’où les eaux seront évacuées le plus vite possible vers les points les plus bas -> Rognonas - Barbentane - Graveson - Boulbon - Tarascon - Arles…
M. Reynès, Mme Roig, portent, avec d’autres maires voisins bétonneurs, la responsabilité historique de ne pas aggraver la situation hydraulique locale et de tout faire pour l’améliorer. Ou d’oublier nos populations…
Dans certaines villes et villages de la CCRAD, on vient de voir les conséquences de la dernière pluie de septembre 2010 au point que M. Reynès a avoué organiser une course contre les inondations et ouvrir des brèches pour décharger l’Anguilon et le Réal dans les terres agricoles avant qu’ils n’inondent des lotissements ! Les experts, architectes et conseillers ne l’avaient donc pas prévu ?
- MAÎTRISE !
La maîtrise hydraulique de la gouvernance est impuissante quand ses pratiques n’en respectent pas les principes, et les beaux discours n’empêcheront pas que si ces crues deviennent de plus en plus souvent exceptionnelles, elles produiront naturellement de gros dégâts des eaux.
La maîtrise de la gouvernance et de la garde des compétences sont surtout de beaux slogans publicitaires.
Ils cadrent très mal avec la réalité des communes qui ont déjà perdu tout ce qu’elles ont délégué à la CCRAD (et ce n’est pas toujours mal sauf que les électeurs n’ont plus rien à dire), plus tout ce qu’elles ne maîtrisent plus (réseaux, lignes, cours d’eau, transports, voisinages polluants, PPRI, taxes…), plus tout ce qui dépend d’une administration nationale ou départementale (écoles, collèges, lycées, bâtiments publics…). Si ce qui reste permet aux maires d’avoir l’air de décider, cette portion congrue diminue régulièrement. Quand on accepte un État minimum, il ne faut pas s’étonner que tous les étages inférieurs en subissent les effets…
Par ailleurs, si la lutte contre la délinquance est aussi une volonté nécessaire des instances intercommunales et des maires, un bétonnage qui aggrave la situation des crues pour les populations situées en aval est-il un acte de délinquance commis par certains maires ?
- CHICHE !
Si la gouvernance et la compétence existent et doivent être conservées, alors il faut rapidement le prouver et s’en servir avant qu’il ne soit trop tard…

Pour ne pas rester stériles improductifs, on peut aussi souligner les bonnes nouvelles châteaurenardaises qui honorent son maire  :

- D’abord, l’ouverture d’une nouvelle station d’épuration qui, contrairement à notre village est gérée par la ville, comme l’eau potable, et non par une société privée comme à Barbentane…
- Ensuite, la suppression des feux rouges remplacés par un mini rond-point sur le boulevard intérieur qui améliore accès et circulation. À Barbentane, on a au contraire modernisé les carrefours par des feux…
- Enfin, une centrale photovoltaïque sur une ancienne décharge, qui en fait rêver d’autres. Mais là attention, cette décharge est bourrée de saletés de l’ancien incinérateur qui continue à ruisseler dans la Durance depuis, et qu’il vaudrait mieux évacuer totalement, pour que le projet électrique ne soit pas une politique durable venteuse.


OCTOBRE 2010

Inauguration du centre ancien défiguré
(voir la suite)

Inauguration de la LEO riquiqui avec casse maous costo
(voir la suite)

Communication municipale encore hors-jeu…

La majorité municipale est si mal à l’aise devant les critiques sur sa gestion qu’elle recommence une opération de diversion visant encore les opposants (Voir bulletin municipal page 7, article de la majorité).
- Avec un comptage curieux : « Deux ou trois personnes stériles et improductives… », alors que les seuls élus municipaux d’opposition sont déjà quatre à signer l’article du dessus ! Quand aux autres, si le maire savait…
- Son Excellence joue du sifflet et perd ses nerfs : Tenter de discréditer son opposition quand les difficultés s’accumulent est habituel, stupide et ridicule, surtout chez les grands démocrates qui préfèrent leurs discours uniques sans débat et les collaborateurs dociles, dévoués et silencieux…
- Même ses comparaisons ne sont pas toujours expertes ! « Le dernier épisode orageux nous donne raison sur le choix des équipements collectifs recevant un public fragile. » Et de comparer aux inondations des villages voisins inondés, eux.
Ici, pour mettre l’école hors d’eau, il suffisait de la reconstruire sur place comme le proposait avec raison la liste « Barbentane, réagis » en prenant les moyens nécessaires. La Montagnette aurait été épargnée. Choix refusé sans raison probante et le dernier feu en Montagnette devrait rendre plus prudent sur d’autres risques à venir…
On oublie surtout de souligner que si les villages environnants ont vu des bâtiments dans l’eau, c’est qu’ils ont entièrement fait confiance aux experts et aux services de l’État plutôt qu’au bon sens des polémiqueurs. Pourtant, le principe de précaution était aussi leur souci ! Preuves que mairies et Conseil Général sont bien mal conseillés et certains experts parfois peu pertinents…
Oser dire : « C’est une leçon à ceux qui veulent absolument contredire les experts et services de l’État » dénote un sacré toupet doublé d’une lourde ignorance devant l’évidence : Car, si les problèmes hydrauliques de Graveson sont causés par un gros épisode orageux que les experts n’avaient pas prévu, ils le sont aussi à cause des trop nombreuses constructions gravesonnaises dans des lits inondables et surtout à cause de la grande réalisation intercommunale, dite « zone d’activités de Sagnon », dont la nouvelle surface imperméable a accéléré le brusque écoulement prévisible des eaux vers ce village. L’hydraulique n’étant pas de la compétence de l’intercommunalité, celle-ci peut faire mumuse avec et inonder ses citoyens !
Les experts, architectes et services de l’État ont-ils fait une nouvelle bourde ? Ces comparaisons douteuses ne seraient que cocasses si les biens et les personnes n’en avaient pas soufferts !
Plus grave encore, cette épisode n’est qu’un avertissement gratuit par sa courte durée et surtout par le fait que ni la Durance, ni le Rhône n’étaient en crue et que le sol était sec. Graveson n’a donc encore rien vu ! Dans un contexte contraire, même la municipalité barbentanaise aurait elle aussi fièrement les pieds dans l’eau. Les experts tant aimés par Ichartel viennent ainsi de donner toute la mesure de leur impéritie prophétique, mais ils ont encaissé leur chèque pour un travail bâclé et ne seront pas inquiétés, tout comme les services de l’État… Leçon pour qui ?
Fait aggravant pour quelques communes, cette surdité et cet aveuglement de leurs maires. Surtout ceux qui préfèrent critiquer leurs polémiqueurs, et ne jurer que par le développement d’une urbanisation inconséquente en haut des massifs ou en bas des digues, parce que des experts les rassurent. Espérons que les autorités préfectorales auront le courage nécessaire pour imposer aux ploucs bétonneurs l’arrêt de leur prétention non précautionneuse en PPRI ! (voir Bilan hydraulique 2006).
Rappel simple à comprendre : plus on construit dans notre région, plus on va noyer les gens, parce l’espace autrefois réservé à l’eau n’est plus disponible… La nasse provençale est fermée : Construire en hauteur inonde ceux d’en bas, construire en bas inonde un peu plus tous les voisins ! On peut faire confiance à des cabinets coûteux, concevoir des scénarii débordant de promesses, faire sensation dans les journaux et filer droit vers une catastrophe !
- Confondre réalité et flagornerie !
Les aménageurs qui se pâment devant nos beautés environnementales, vont donc transformer deux belles bâtisses anciennes en petits appartements ! Autrement dit, les promoteurs transforment un patrimoine ancien en « cages à poule », puis les vendent à la découpe ou peut-être en globalité à un gestionnaire HLM, alors que le maire ne respecte pas la loi SRU. Pauvre patrimoine barbentanais !
- Tout et son contraire !
En début d’article : « les Barbentanais n’ont que faire de savoir si un tel a dit ceci ou cela… ».
En fin d’article : «  Un aménageur nous confiait… ».
Conclusion : Les Barbentanais doivent donc ne pas dire ceci ou cela, mais se confier au chef, avec quelques flatteries de préférence !
- Il y a des silences qui expliquent peut-être cette lamentable opération de diversion !
Le sous-préfet ne semble pas avoir apprécié les dents creuses avant PLU et encore moins qu’on lui raconte des salades deux fois de suite. Il siffle donc hors-jeu et sanctionne maire et conseil :
* D’abord pour lui avoir certifié que les appartements du centre ancien étaient des logements sociaux. Il a très mal réagi en taxant la tromperie 43 000 € ! Des services de l’État qui contredisent la mairie qui contredit les services de l’État qui n’ont pas toujours tort… Coûteuse leçon sociale pour qui ?
* Enfin, pour avoir tenté de modifier à nouveau la possibilité pour les promoteurs de mettre encore plus de logements dans une même surface en pleine zone inondable. Le préfet n’a pas aimé et conteste la décision municipale pour la deuxième fois devant la justice ! Nouvelle claque des services de l’État qui, comme les polémiqueurs, n’ont peut-être pas toujours tort…
Et deux petites leçons pour les grands principes immobiliers locaux de la majorité qui, sans se gêner, affirme que « La sécurité des biens et des personnes par la prévention est une saine préoccupation » !
Après une communication diversifiante, on attend une démocratie moins méprisante…


L’ASCO vidange parfois.

L’Association Syndicale Constituée d’Office pour gérer les eaux de ruissellement de Barbentane est une drôle de créature.
Après 150 ans environ de fonctionnement, les diverses ASA ou Associations Syndicales des Arrosants chargés d’entretenir et gérer les filioles d’arrosage alimentées par le Canal des Alpines dans plusieurs quartiers du village, ont perdu peu à peu leur utilité : réduction des activités agricoles, propriétaires riverains non agriculteurs et réfractaires à leur financement, mise en place du réseau d’arrosage souterrain concurrent pour l’aspersion avec son propre financement.
Après la reprise du réseau souterrain par le Canal des Alpines, les syndicats des filioles n’ont donc plus grand chose à gérer. Mais, restent tous les fossés, roubines et lonnes évacuant les eaux de ruissellement du village que gérait le syndicat des Vidanges avec une taxe à l’hectare pour les propriétaires de terrains.
En septembre 2009, sur initiative préfectorale et municipale est créée l’ASCO qui fonctionne comme une association Loi 1901 avec le Trésor public comme service de recouvrement et une secrétaire pour gérer les mutations et l’établissement des redevances. La démarche de constitution a été originale : Les propriétaires "concernés" ont été convoqués à une assemblée générale extraordinaire en septembre 2009 en vue de la modification des statuts, ignorés par la plupart d’entre eux. Comme il est de coutume en pareil cas, les propriétaires présents se comptent sur les doigts de trois mains et leur trop faible nombre ne permet jamais de prendre une décision statutaire. Pour éviter de renvoyer convocation pour une prochaine nouvelle assemblée qui aurait eu un succès encore plus médiocre, les initiateurs ont fait d’une pierre deux coups : Dans la première convocation, était indiquée une invitation à une autre assemblée générale qui « aura lieu aussitôt si le quorum n’est pas atteint à la première… ». La loi 1901 n’avait pas prévu un dispositif aussi efficace qui supprime l’adhérent inutile quand il faut aller vite sans s’embarrasser de complications administratives. C’est ainsi que quelques responsables ont créé l’ASCO pour financer l’entretien des fossés et roubines locales écoulant 1 015 ha de 993 propriétaires, à l’insu de leur plein gré… La pratique de fonctionnement l’est encore plus :
- Le propriétaire d’un terrain doit payer chaque année 41,87 € pour un hectare. Mais celui qui possède un jardin de 10 ares se voit tarifé un forfait minimum de 15 € au lieu de 4,187 €… Explication : le coût d’une facture et de sa gestion est à ce prix. Le choix de la gratuité pour les petits propriétaires aurait simplifié gestion et relation, mais au village d’Ichartel, il faut faire contribuer les petits à l’effort d’investissement de tous !
- Il faut payer pour l’écoulement d’un terrain dans les fossés, même si vous retenez les eaux !
- Il faut payer aussi si pendant les averses violentes vous recevez l’eau des ruissellements des rues et toits du haut village où les propriétaires ne payent rien car ils n’ont pas de terrains !
- Il faut même payer si le fossé chargé d’évacuer les eaux est bouché et inonde votre terrain !
- Il faut enfin payer si le même fossé ne débouche sur aucune issue hydraulique, si les eaux restent donc sur place et inondent encore le terrain ou la maison (cas en 2003 et 2004) !
- Et à présent que le maire a laissé partir la perception à Châteaurenard sans réagir, il faut en plus envoyer le chèque par courrier car la permanence promise plusieurs fois n’est toujours pas ouverte !


Le mois des feuilles bleues

Les impôts 2010 viennent de tomber et les taxes communales augmentent de plus de 10 %.
Le contribuable local se dit qu’avec tous les travaux engagés, il faudra bien les payer un jour !
C’est vrai que lorsqu’un marché de travaux comme le centre ancien est coupé en morceaux financés séparément, c’est une curiosité budgétaire municipale, mais ce n’est pas la raison essentielle.
La pratique actuelle relève d’une tactique plus rusée et largement répandue : L’impôt augmenté prélève chaque année pendant trois ans de quoi assurer les menus travaux qui préparent les prochaines élections dans les meilleures conditions comme les rues à goudronner, réseaux à étendre, caméras médiatiques à installer, et autres gadgets électoraux qui font plaisir à certaines catégories… Pour cela, les prochains impôts n’auront pas besoin d’augmenter puisque les caisses sont déjà alimentées chaque année, d’où la belle image de gestionnaire sérieux dès l’an prochain.
Puis, la dernière année précédant les élections, le maire demande à sa commission des finances de les réduire. Cela permet d’avoir un joli effet publicitaire et, au cas où les électeurs changent d’élus, de gêner les successeurs qui auront besoin de les relever à nouveau pour faire face à la gabegie de la période passée.
Pratique permettant de financer l’avenir en jouant avec le présent !


SEPTEMBRE 2010

Incendie en Montagnette

En haut du quartier des Fourches, plusieurs départs de feux ont eu lieu pendant la fête votive et ont été rapidement maîtrisés.
Mais, au même endroit le lundi 13 septembre vers 16 h, un nouveau feu est allumée et l’incendie devient vite incontrôlable à cause d’un fort mistral. Affolement au jeu de boules de la Tour d’où l’on voit la fumée. Mairie et pompiers locaux appelés sont rapidement dépassés par l’ampleur des flammes progressant à grande vitesse sous et sur les pins vers les Espidègles. On envisage même d’évacuer en urgence Foyer-résidence et habitations sur la Montagnette…
Appel est lancé aux dix centres de secours voisins et surtout à un avion DASH porteur de 9 000 litres de produit retardant qui lâche sa cargaison sur le secteur.
Il est suivi de quatre canadairs qui, survolant le village à basse altitude et ballotés par le vent, larguent leur précieux liquide en plusieurs passages précis et stoppent, demi-heure après son début, l’incendie sur le chemin de la Croix des Veuves.
Avec une trentaine de camions de pompiers mobilisés pour faire face à une possible catastrophe, les 200 sapeurs terminent le travail pour empêcher définitivement toute reprise des feux qui ont brûlé 2 ha de pinède. Par chance, la forte pluie de la semaine d’avant avait humidifié sols et végétations.
Ces actes criminels répétés démontrent la stupidité et l’irresponsabilité de son ou de ses auteurs contre qui la Mairie a porté plainte.
Au-delà du fait divers, ils sont aussi la démonstration :
- de la fragilité du massif forestier dont l’existence dépend de l’allumette d’un imprudent ou d’un crétin, malgré une surveillance zone rouge estivale,
- du risque que courent les habitations et habitants qu’on a laissé construire dans les bois,
- de l’inquiétude de tous ceux qu’on y installe encore au milieu d’une magnifique nature, et on se demande si une Montagnette bétonnée n’est pas le vrai projet municipal pour supprimer les risques d’incendie,
- de la situation de crise dans laquelle on va faire vivre des enfants et parents de l’école de nature avec ce risque de feu permanent,
- du coût d’une lutte qui nécessite des moyens importants pour prévenir ou arrêter une incendie rapidement sur des pentes raides et dans des chemins étroits, fragiles ou difficiles d’accès,
- du danger rare mais permanent créé tout au long de la zone urbanisée proche de la Montagnette où les réalisations et projets immobiliers en cours et à venir sont et seront une grave menace jusqu’au jour d’une catastrophe humaine et environnementale qui se prépare aujourd’hui…

Que d’eau, que d’eau !

De 180 à 250 mm d’eau tombée du 6 au 7 septembre suivant les quartiers, c’est la quantité d’eau de 3 ou 4 mois qui s’est abattue sur Barbentane en quelques heures. Rares sont les habitations qui n’ont pas eu des difficultés avec les fuites ou les écoulements. Un événement de ce type est certes exceptionnel mais il n’est pas rare, et la période dite des pluies cévenoles est souvent l’occasion d’averses importantes (Vaison, Nîmes…).
C’est aussi l’occasion de vérifier les dispositifs municipaux d’écoulement des eaux et là quelques problèmes nouveaux sont venus aggraver la situation. Roubines et Lonne ont créé quelques inquiétudes, mais ont tant bien que mal évacué les eaux après avoir gonflé pendant les orages. Rues et avenues ont écoulé les flots imposants que le pluvial n’a pu absorber. Mais, c’est du haut du village que les surprises sont venues :
* Tout d’abord, l’aménagement du Cours qui a oublié que la Porte Calendale a toujours été un gaudre devant évacuer les eaux des fortes pentes et que la protection des habitants autour de La Poste méritait un projet autrement conçu pour ne pas les recevoir. Un cabinet d’études, des architectes avaient « éclairé » la mairie…
* Ensuite, le centre ancien en cours de réalisation, dont mairie et architecte semblent n’avoir pas prévu les difficultés à venir car, le mini-bassin de rétention sous la future salle ecclésiale et contre l’église, construit tardivement après les inondations dans celle-ci, a démontré toute son efficacité quand il ne pleut pas… Alors qu’auparavant, les ruines végétalisées contenaient un peu les précipitations en retardant leur descente, toits et rues goudronnées rejettent aussitôt ce qu’elles reçoivent, remplissant au delà de ses capacités la bassine réservoir et précipitant les volumes vers le gaudre chargé de les évacuer. Aucun ouvrage n’est à la hauteur des problèmes. Aucun écoulement ne peut faire face à une telle charge hydraulique. Sauf à limiter et contenir les apports, ou les contraindre aux points les plus hauts et multiplier les dispositifs tout au long de la descente. C’est le contraire qui a été réalisé… Là-aussi, cabinet d’études et architectes ont « éclairé » la mairie…
* Enfin, la mini école en travaux sur la pente du massif avec son bétonnage de surfaces auparavant broussailleuses, et en absence d’écoulements réalisés, a bien contribué au torrent d’eaux troubles vers le village. Cabinet d’études, architectes et mairie savent à présent ce qu’ils sont en train d’organiser hydrauliquement parlant. Quant aux solutions techniques qu’ils ne manqueront pas d’inventer, elle va ressembler à une coûteuse opération de déviation des problèmes d’un quartier vers un autre…

Le lotissement municipal de la Fontaine sous les eaux

Et il faut bien constater que la DDE avait raison !
En effet, il y a cinq ans, elle avait refusé un permis de construire pour des travaux au quartier Canade sous prétexte qu’il était inondable. Puis avait rectifié son erreur. L’an dernier, c’est l’église qui a écopé à cause du centre ancien. On vient de constater ces jours-ci que, grâce au grandiose aménagement du Cours, qui n’a déjà rien résolu pour la circulation, les rares commerces restants situés en face de la Porte Calendale ont maintenant des soucis d’inondations à se faire quand la météo sera en alerte… Il n’y donc pas que la plaine qui soit inondable, la municipalité a maintenant réussi à élever le niveau du risque !
Il faut reconnaître que le passage des eaux dans les rues et avenues a eu aussi des avantages :
- nettoyage efficace des feuilles, déchets et poubelles emportés,
- enlèvement automatique des sables, gravats et crottes de chiens. Elles ne le sont habituellement qu’avant les fêtes ou pour faire propre le jour de la venue des autorités administratives et politiques comme le 16 octobre prochain, jour d’inauguration du centre ancien moderne. D’ici-là, les fuites d’eau déjà constatées dans les nouveaux logements seront colmatées et les fissures naissantes soigneusement cachées aux financeurs. Place à la béatitude et à la propagande…
Mais ce passage des eaux a eu hélas de gros inconvénients :
- ce sont les habitants d’en bas qui reçoivent tout ce qui descend sans avertir et payent en plus les taxes des vidanges même quand les écoulements sont impossibles, inexistants ou dommageables.
- un réseau pluvial pas régulièrement nettoyé n’a pas pu jouer son rôle.
- la présence dans les ruissellements des bas quartiers d’énormes quantités d’aiguilles de pins bouchant de nombreuses grilles d’évacuation, nous rappelle notre dépendance de la Montagnette, de son état et de sa proximité, trop souvent oubliée…


AOÛT 2010

Tout baigne !

Après une année de tergiversations, le maire a enfin demandé aux opérateurs de télécommunications ayant implanté leurs antennes aux arènes de vérifier si elles respectent les normes actuelles d’émissions. Les mesures effectuées « gratuitement » par l’opérateur Bouygues lui-même, viennent de démontrer que l’installation Bouygues Télécom les respecte parfaitement ! Tout baigne donc dans une parfaite harmonie et confiance au milieu de ces courants d’ondes pures…
Orange n’a pas encore effectué ou fourni les siennes, mais on est impatient de savoir qui se moque le plus du maire et des riverains !
Nous attendons la suite pour reprendre ce dossier.

L’amour est dans le pré carré

Marie-Josée Roig fait régulièrement un test pour vérifier sa côte d’amour auprès des communes voisines d’outre Durance qu’elle n’a pas renoncé d’intégrer au « Grand-Avignon » et le réaffirme dans un entretien du 7 août au journal « La Provence ».
Le maire de Barbentane réagit au quart de tour pour dire tout le mal qu’il pense de ce projet et son opposition catégorique à une telle éventualité dans le même journal du 13 août.
Tout est dit et rien ne bouge, chacun défend son pré carré, sauf qu’aucun argument n’est convaincant, que les dés sont pipés et la gesticulation ne repose que sur la défense contre une supposée agression. Le Pays d’Arles est même préféré quand cela arrange ou repoussé suivant les circonstances et opposé au Comtadin par le roitelet local qui n’a pas encore compris que son domaine sera de plus en plus limité. Subir les projets des autres et se sentir agressé, c’est le résultat d’une absence stratégique durable et d’une position victimaire confortable mais intenable.
Qui osera mettre sur la table les thèmes communs à ces deux entités ? Qui aura l’intelligence de décrire leur imbrication géographique ? Qui saura démontrer leur complémentarité économique ? Qui voudra exprimer leur interdépendance hydraulique et environnementale ? Qui pourra rapporter l’histoire culturelle, sociale, politique et religieuse commune ? Qui dressera la liste de leurs différences, oppositions et problèmes ? Qui dira un jour le prix à payer de ces ignorances, de ces refus, de ces détestations, de ces rodomontades et de ces stupides objections ?
En attendant, les élus des deux bords peuvent continuer à s’invectiver pour exister, ils portent une lourde responsabilité dans la situation confuse entretenue et le temps perdu devant les urgences du moment. Ne voulant pas jeter à l’eau leur orgueil démesuré, leur prétendue indépendance, ils préfèrent jouer à se faire peur, au lieu de montrer leurs intérêts pour leurs territoires et habitants en traitant ce sujet comme des personnes responsables…

JUILLET 2010

JOUER CONTRE SON CANCAN

Impressionnante la propagande sur le dernier bulletin municipal !
Alors que les commentaires peu élogieux sur l’urbanisation du centre ancien continuent, le maire a choisi la méthode Coué : Nier la réalité, chercher la flatterie, regarder ailleurs, parler d’autres choses et trouver un bouc émissaire pour tenter de faire oublier les cancans durables.
Ainsi, le CAUE du Conseil Général, qui assiste et conseille urbanistiquement pour les projets municipaux, aurait cité cette réalisation en exemple dans sa réunion annuelle… C’est presque naturel comme co-auteur, complicité tactique ou soutien circonstanciel, d’autant plus curieux que l’harmonie et la beauté soulignées du grand œuvre relèvent ici de la pataphysique pagnolesque. Mais les élus de l’équipe Ichartel comprennent mieux à présent pourquoi on leur a demandé de « jouer contre leur camp » aux dernières sénatoriales…
Les propos enthousiastes du maire sont habituels et logiques, reconnaître ses erreurs n’est pas à la portée de n’importe qui, tout ce qu’il réalise tient simplement du génie et ne peut donc supporter la moindre critique considérée comme une insupportable agression politique, cancans compris. La flagornerie par contre…
Ceux qui l’ont remercié d’avoir « aménagé » ce quartier en ruine n’avaient pas prévu que le démarrage des locations serait aussi cafouilleux : Absence d’eau et d’électricité, travaux non terminés, parking loin de tout, statue absente, pente raide…
Les barbentanais doivent s’y faire : Défigurer le vieux village est une œuvre de salubrité publique et le gestionnaire « Un Toit Pour Tous » devra tout faire pour bien jouer dans ce camp retranché au pied du futur bronze farandoleux.
Plus loin sur le bulletin, la majorité municipale signe un article « Jouer contre son camp », métaphore footballistique allusive à la glorieuse épopée de l’équipe de France au Mondial. Elle n’a pas aimé d’être encore traîné devant le tribunal et y a trouvé une occasion d’expliquer son habituel retard pour construire le collège : C’est la faute aux autres ! Alors que même les fans les plus fidèles doutent !
Ainsi, elle a encore le culot d’évoquer les huit ans d’intenses préparatifs barbentanais alors qu’il en faut trois ou quatre habituellement ailleurs !
Elle ose travestir l’histoire en oubliant volontairement les menaces du Président Guérini devant le trop long temps ichartelien passé à attendre !
Elle se fout du patrimoine et de la Montagnette à nouveau impactés par un choix d’urbanisation délibéré !
Elle ignore les caricaturales conditions administratives de réalisation d’un dossier malgré les conseils architecturaux nombreux et coûteux !
Elle veut faire croire que la troupe municipale n’est pas victime du syndrome des bleus, alors qu’il y a belle lurette que cette équipe est hors-jeu même si l’arbitre disqualifié siffle toujours…
Par contre, critiquer et contester les décisions des responsables, c’est permis au maire quand il tacle sans retenue la réforme territoriale fumeuse de ses amis du gouvernement mais, en grand démocrate de proximité sportive, il refuse à son opposition le droit de sortir le carton rouge contre un mauvais joueur pris en faute par la vidéo !

Le centre ancien défiguré « accueille » ses locataires
et cet article passe à la rubrique « Gâcher son village »

JUIN 2010

École sous la Tour : Le saccage continue…
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Souffler la bougie de l’anniversaire de l’indécision municipale et prier pour les malades des ondes…
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MAI 2010

Périmètre énigmatique

C’est celui dit de protection rapprochée défini autour de la nouvelle station de forage de Bassette soumis à l’enquête publique d’avril 2010.
Distant de 75 m à 150 m vers le Nord surélevé, ce périmètre passe à 175 m vers l’Est et 300 m vers l’Ouest aux mêmes niveaux, mais à 350 m vers le Sud en contrebas…
On a ainsi écarté tous les immeubles publics (crèche, maison de retraite, écoles) et la quasi-totalité des immeubles privés de la zone de protection alors que leurs écoulements ou leurs fuites éventuelles présentent un risque naturel par leur situation en haut de la pente des terrains !
On a surtout sorti complètement de la dite zone le futur lotissement municipal de la côte, en face le tennis, lui aussi situé à 75 m et en haut de la pente, qui va à nouveau bientôt urbaniser un secteur protégé de la Montagnette. Ce terrain, échangé par le maire avec la maison de retraite pour y construire à côté le groupe scolaire, doit être laissé à Famille Provence pour construire 24 logements, sociaux évidemment.
Une enquête bizarre, autour d’un périmètre curieux, dans une zone dite protégée, avec des projets immobiliers dégradants et des conséquences hydrauliques aggravantes ! La Montagnette va encore payer cher les projets municipaux et seuls deux malheureux propriétaires auront leurs immeubles soumis à ce périmètre énigmatique protecteur après une curieuse enquête publique…

Terre de traditions

Le nouveau livre de Denys TURRIER vient de sortir : "Terre de traditions entre Rhône, Alpilles et Durance" offre une balade historique dans les fêtes traditionnelles de notre région et notamment dans celle de la Carreto Ramado de St-Jean à Barbentane. Vente en librairie ou à commander chez l’auteur : 04 90 43 93 85.

AVRIL 2010

Trial 2010

Le sous préfet avait promis en 2009 que plus jamais cette course n’aurait lieu en Montagnette ! Un terrain de M. Lacaille à Béquier a servi cette année aux motos du trial confirmant que la parole préfectorale était un poisson d’avril et que l’environnement et la Montagnette en particulier n’est qu’un espace comme un autre pour la municipalité grenelleuse. En vertu de deux promesses "Ich" qu’il est pénible de répéter (voir article 2009 "Trial 1 Montagnette 0") car toujours pertinentes et d’actualités :

L’AMAP démarre sa saison d’été

Le 20 avril : ouverture de la saison d’été de l’Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne dont le producteur Claude CHAUVET offre chaque semaine aux familles adhérentes un panier de fruits et légumes frais biologiques de saison, cultivés au village.

Centre ancien, les poissons d’avril à la "Ich"…
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LEO : Ils vont pomper longtemps ?
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Le vent tourne, la girouette crisse…

Après s’être moqué de la liste Lambert qui, en 2001, prévoyait d’aménager les Hauts de St-Joseph.
Après avoir promis que le développement du centre-ville était son projet incontournable.
Après avoir signé le permis de construire d’un immeuble collectif recalé sur un hangar de Bertherigues.
Après avoir ignoré la disponibilité, pour l’instant, du garage Chauvet à côté de la salle des fêtes.
Après avoir tenté de favoriser les promoteurs dans ce secteur par un arrêté refusé par le préfet.
Après avoir ironisé sur le projet de la liste Granier de créer un coeur de ville hors d’eau autour de St-Joseph.
Après avoir assisté silencieusement à la régression postale et au départ des quelques services publics locaux.
Après avoir défiguré le centre ancien sous prétexte de logements sociaux refusés et de modernisation.
Après avoir fait des moulinets sociaux pour ne pas respecter la loi SRU, avec marche arrière mise en avant.
Après avoir prédit que le déplacement de l’école en Montagnette allait dynamiser un centre-ville libéré.
Après avoir constaté que les commerces se déplacent vers St-Joseph comme pour le contredire.
Après avoir tempêté contre ces commerçants qui ne comprennent rien à l’économie locale.
Après avoir accepté de nouvelles constructions asphyxiant la RD35, c’est à la DDE d’en étudier les difficultés.
Après avoir contemplé l’échec en cours, c’est au cabinet d’études CAUE de trouver des solutions fleuries vers St-Joseph.
Après avoir méprisé les conseils pertinents et de bon sens des autres, la panne d’idées a besoin d’études coûteuses.
Ne manque plus qu’une étude pour aider à dégripper la girouette, à nos frais, bien entendu…

Le Conseil municipal d’avril vote le Budget communal 2010

- Budgets en milliers € :
De la Commune : Les dépenses et recettes prévues sont de 11 242 k€ (+23%) réparties en Fonctionnement = 3 341 K€ (-11%), Investissement = 7 901 K€ (+70%).
De l’eau : Les dépenses et recettes prévues sont de 319 K€ réparties en Exploitation = 31 K€, Investissement = 288 K€.
De l’assainissement : Les dépenses et recettes prévues sont de 599 K€ réparties en Exploitation = 184 K€, Investissement = 415 K€.
Funéraire : Les dépenses et recettes prévues sont de 1,6 K€ en Exploitation.

- Taxes communales avec 9% d’augmentation pour trouver 107 000 € :
Habitation = 12,32 %. Base et taux augmentés soit 35 % d’accroissement depuis 2001.
Foncier bâti = 14,76 %. Taux augmenté soit 34 % d’accroissement depuis 2001.
Foncier non bâti = 39,24 %. Base et taux augmentés soit 9 % d’accroissement depuis 2001.
Ordures ménagères = 10,25 %. Taux inchangé par la CCRAD qui reprend le service mais avec un ramassage réduit et un problème général actuel.

- Taxe 2010 de la loi SRU pour insuffisance de logements sociaux à Barbentane : prévue à 0 € malgré l’absence de logements, le préfet a décidé que le centre ancien ne peut pas bénéficier de l’appellation municipale de logements sociaux, d’où 43 210 € d’amende par an…

- Subventions aux associations : 262 000 € (voir Liste 2010).

Curiosités :
L’année 2008 est excédentaire de 523 000 € et le maire décrète la pause fiscale pour 2009.
Malgré la pause, l’année 2009 est excédentaire de 163 000 € et confirme l’inutilité de l’augmentation 2008 !
Or, pour l’année 2010, une augmentation des taxes est décidée avec un matraquage très douloureux : 9 % pour trouver 107 000 €, sans parler des lourds emprunts complémentaires !
Comme le disait si brillamment le maire lors de son discours de campagne 2008 : "Nous voulons garder des taux d’imposition modéré et les taxes locales n’auront pas à être augmentées au-delà de l’inflation." Parole…
Une augmentation superflue qui a plusieurs explications :
➢ La promesse de campagne finit par coûter cher et un jour ou l’autre la facture à payer arrive…
➢ Les annonces municipales fumeuses pour le centre ancien : les salles d’exposition et paroissiale qui devaient être offertes par le constructeur, l’oeuvre d’art du siècle, les logements dits sociaux qui n’en sont pas, sont à présent à régler pour 161 300 € (voir poisson d’avril)
➢ Les lourdes réalisations ont commencé et les subventions ont diminué devant le temps qui passe, il faut mettre de l’argent de côté pour couvrir les imprévus…
➢ Les prochaines élections sont si éloignées que les augmentations actuelles seront sans doute oubliées… Donc, après la pause fiscale, le matraquage fiscal, ou petite contribution des barbentanais à l’effort d’investissement communal ! Mais il y aura une nouvelle pause vers 2013, que la communication municipale nous annoncera comme un exemple de bonne gestion !

Pimpon

Alors que le marché des travaux était en cours pour la construction de la nouvelle caserne des pompiers à Boulbon, le permis de construire vient d’être refusé. Le marché est donc annulé et le permis à refaire…


MARS 2010

Collège révision contestée.

Depuis 2001, la Liste Lambert avait proposé d’implanter un nécessaire collège à Barbentane et cinq ans après, en 2006, l’équipe Ichartel parle enfin d’opportunité à saisir mais avec des pincettes. Aux élections de 2008, le projet municipal est seulement une étude et il faut attendre 2009 pour qu’un lieu d’implantation, en Montagnette, soit confirmé.
Soudainement fin 2009, une révision du POS est lancée en urgence dans des conditions acrobatiques par un maire pressé de réaliser, non pas le projet, mais une procédure obligatoire oubliée, et avant la date fatidique du 31 décembre.
L’opposition municipale ayant constaté de nombreuses irrégularités, une curieuse précipitation, une agression de plus contre la Montagnette et un lieu d’implantation contestable, a déposé un recours en annulation contre cette révision bâclée du POS auprès du tribunal administratif.
Claretie va-t-il encore être sollicité ?

Barbentane Élections Régionales 21 mars
Résultats 2° tour

Les résultats 2010 (2004) : Voix %/Exp
Inscrits 2 984 (2830) - Votants 1 647 (1910) Nuls 63 (57)
Abstentions 1 337 (920)
Notre région rassemblée - VAUZELLE 600 (702) 37,88% (38%)
La France change, ma région aussi - MARIANI 535 (679) 33,78% (37%)
Donnez une voix au peuple français - LE PEN 449 (472) 28,35% (25%)

Barbentane Élections Régionales 14 mars
Résultats 1° tour

Les résultats 2010 (2004) : Voix %/Exp
Inscrits 2 984 (2830) - Votants 1 495 (1802) Nuls 48 (77)
Abstentions 1 489 (1028)
Alliance écologiste indépendante - MIRAN 33 (43) 2,28% (2,5%)
Alliance au centre - LEVRAUD 34 (25) 2,35% (1,5%)
Donnez une voix au peuple français - LE PEN 369 (492) 25,5% (29%)
Europe écologie - VICHNIEVSKY 157 (*) 10,85%
Front de Gauche - COPPOLA 40 (*) 2,76%
La gauche 100% sociale écologiste - GODARD 28 (29) 1,94% (1,7%)
La France change, ma région aussi - MARIANI 414 (572) 28,61% (33%)
Ligue du Sud - BOMPARD 44 (43) 2,97% (2,5%)
Lutte Ouvrière - BONNET 10 (*) 0,69%
Notre région rassemblée - VAUZELLE 319 (521) 22,05% (30%)

Quatre blancs manteaux !

➢ Le vendredi 18 décembre 2009 d’abord avec quelques centimètres de neige sans conséquences.
➢ Le Jeudi 7 et surtout Vendredi 8 janvier 2010 avec une vingtaine de centimètres et beaucoup de conséquences.
➢ Le jeudi 11 février 2010 avec un ballet aérien de flocons dansants.
➢ Le Dimanche 7 mars avec quinze nouveaux centimètres en une journée.
- Il y a ceux qui aiment la blancheur immaculée.
- Il y a ceux qui chagrinent de ne pas promener.
- Il y a ceux qui pestent contre la journée perdue.
- Il y a ceux qui pensent que leur projet est foutu.
- Il y a ceux qui trouvent que cet hiver est trop froid.
- Il y a ceux qui surfent comme s’ils étaient les rois.
- Il y a ceux qui remercient cette neige si près.
- Il y a ceux qui apprécient la journée de congés.
- Il y a ceux qui craignent pour un proche en route.
- Il y a ceux qui mettent la météo en doute.
- Il y a ceux qui se soucient de la Montagnette.
- Il y a ceux qui disent merci à la blanchette.
Ainsi, dans notre contrée, le réchauffement climatique a subi quelques contrariétés comme si la divine providence, pour mieux le ridiculiser, l’avait recouvert quatre fois de son blanc manteau. Se vengera-t-il cet été ?


FEVRIER 2010

Église. Atchoum !

Bilan hivernal du chauffage moderne.
On attendait une forte amélioration du chauffage de l’église après de grandioses travaux, des promesses chaleureuses lors d’une inauguration présomptueuse en grande pompe et l’habituel discours élogieux.
Depuis, les quelques paroissiens qui fréquentent les offices ont constaté que l’eau du bénitier avait de la peine à dégeler !
Les fidèles grippés, angineux, bronchiteux, et divers enrhumés se demandent si le chauffage de l’église médiévale par le sol sous dalle moderne, ne s’apparente pas à un fiasco de plus.
Causé par une défaillance technique, ou par l’humidité accidentelle des lieux, ou par simple mesure d’économie municipale, nul ne comprend !
Comme il fait bêtement froid en hiver, il est donc recommandé de fortement se couvrir pour assister aux cérémonies, sauf cet été, évidemment…


JANVIER 2010

Effets scolaires collatéraux !

La "déforestation" du chantier scolaire a-t-elle eu quelques conséquences sur la pinède des alentours ? On peut le craindre à la vue des dégâts occasionnés par les dernières intempéries dans les domaines voisins. La zone déboisée ne filtre plus le vent dans le secteur du vallon de la Côte habituellement à l’abri par un dénivelé protecteur de dix mètres, et les arbres sont à présent davantage soumis à la force directe du mistral.

Les arbres des cimetières et du terrain des boules ont eux aussi subi quelques dégâts et il est à craindre que le quartier de la Côte ne voit bientôt d’autres épisodes climatiques néfastes sur son espace arboré…

Montagnette : Silence on saccage…
(voir la suite)

Il neige en janvier !

Le long dossier de 18 pages et d’une quarantaine de photos de la période neigeuse du début janvier a été mis en format pdf. Il est disponible gratuitement par téléchargement en cliquant sur l’une des deux photos suivantes :

L’igloo

Le Moulin de Bretoule


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