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4 - Ils sont partout, malgré nous

Chimiquement parlant,
le développement n’est pas durable

« Gagnez plus », sans le vouloir
Il n’est pas besoin de jouer au loto pour bénéficier de gains inattendus.
Comme beaucoup de simples citoyens qui n’aspirent qu’au bonheur, vous apprenez un jour que vous avez été gratifié d’un résidu hasardeux, produisant sans votre consentement des réactions désagréables pour votre santé.
Triste histoire que l’on croyait justement éviter en vivant dans un charmant village.

Pollué et pas fier de l’être
Dans l’air, l’eau, nos assiettes, et puis en nous, il y en a partout puisque les analyses des gènes de foetus humains indiquent qu’ils contiennent aujourd’hui plus de 400 polluants. Outre les hydricarbures et dioxines vus dans le précédent article, peuvent s’ajouter pesticides, résidus de plastique, colle, encre d’imprimerie…, dont on ignore ou l’on veut ignorer les conséquences sur la santé.
Or, lorsqu’une cellule humaine se renouvelle, elle a besoin pour reconstituer l’ADN de trouver à proximité des éléments minéraux sains. Sinon, elle les remplace par des éléments pollués qui vont introduire de graves perturbations dans son fonctionnement et la santé de la personne.
Si cette santé défaillante était la faute des seuls parents, comme ce serait simple pour les pollueurs, les prédateurs et certains démagogues qui aimeraient bien que la mauvaise santé soit uniquement d’origine génétique…

C’est téquenique, taquetique ou génétique ?
Vous avez sûrement déjà posé la question : « Quel est la cause d’une maladie grave ? », la réponse est souvent : « Il y en a plusieurs sans doute, et l’on ne sait pas avec précision sans étude approfondie… Par contre, on sait de mieux en mieux la soigner ».
On ne sait pas pourquoi, ni comment, mais on soigne ! Curieux, non…
En fait, les causes de ces maux sont souvent identifiées, mais elles pourraient remettre en question les pratiques industrielles, agricoles, urbanistiques, environnementales… Il est donc plus taquetique de ne se préoccuper que des conséquences téqueniques en proposant des solutions médicamenteuses et en laissant l’environnement provoquer éventuellement la maladie, qualifiée de plus en plus souvent de génétique.
Cyniquement parlant, ce fonctionnement donne l’impression suivante : Plus la pollution est grande, plus les gênes déraillent, plus les maladies augmentent, plus l’industrie pharmaceutique et le monde médical se développent, plus l’espoir en la recherche peut se développer puisque la maladie explose et la génétique divague ! Le Docteur Knoch était un précurseur…
La recherche publique cherche, quand on lui en laisse les moyens, mais l’État abandonne ses prérogatives à la recherche privée qui choisit ses propres maladies rentables (aujourd’hui on choisit tout, son cotillon, son immigré, son association de malades, son banquier et un jour, on n’est plus choisi, voire abandonné car pas solvable…), ouvrant ainsi de nouveaux marchés à la chimie triomphante, et agrandissant le cercle des patients et soignants…
Il n’y a jamais eu autant de médecins, de soignants et de malades ou de maladies ! Le simple rapport qualité/prix est décevant.
Pointer du doigt les causes environnementales de la maladie, c’est un peu compromettre la mécanique économique censée en profiter. L’hôpital voit arriver chaque année 130 000 malades atteints d’iatrogénie médicamenteuse, c’est-à-dire de maladies causées par les médicaments donnés pour soigner, à qui l’on va donner d’autres médicaments pour les soigner de… Et l’on ne compte que ceux hospitalisés !
La chimie assure ainsi son propre avenir et celui de la médecine…
On ne marche plus sur la tête, on l’a perdue…
Chacun doit donc se débrouiller comme il peut, dans un environnement méconnu, en espérant que chez lui ou autour de lui, rien ne cloche, en recherchant un pourquoi souvent éclairé par des propagandes intéressées, et en se rendant en plus malade par crainte du jour où…

Même quand tout va bien, il y a de drôles de bruits
Illustration d’une pratique médicale isolée mais réelle et vécue, brièvement racontée.
Le docteur de famille s’attarde à écouter les battements du coeur d’un jeune enfant et, après de longs moments autant interrogateurs qu’inquiétants, déclare tout de go : « Il y a un petit bruit curieux, rien de grave, mais il faudrait contrôler ».
À la famille catastrophée d’avoir un enfant aussi costaud et sportif malade, le docteur propose aussitôt un rendez-vous avec son collègue cardiologue qui pourra confirmer ou pas le bon ou mauvais état du jeune patient. L’analyse cardiaque confirmera l’absence de gravité, mais conseillera malgré tout une surveillance annuelle, car on ne sait jamais !
Multiplier cet exemple par autant d’enfants barbentanais qui ont « bénéficié de l’ouïe fine du bon médecin », vous obtenez une aide conséquente au développement de la cardiologie avignonnaise.

Positivons…
Alors que des attaques régulières contre la qualité de notre environnement, de notre alimentation, de notre vie s’accumulent pour surgir sous forme de graves maladies parfois plusieurs années après, nous en ignorons toujours officiellement les causes.
Le choix est possible entre changer les pratiques erronées, si elles sont connues, ou se dire que « bof, un peu plus, un peu moins ».
Surtout que, comme le disent des scientifiques patentés ou les médias sponsorisés, il faut voir les choses positivement et sans inquiétudes excessives : L’intelligence de l’homme lui permettra d’inventer un jour des réponses adéquates à ces problèmes… ; Des entrepreneurs dynamiques et performants les prennent déjà en charge dans des laboratoires ultramodernes… ; Les responsables politiques travaillent d’arrache-pied pour notre bien-être…
Il faudrait donc positiver et par exemple :
- Chaque fois que la maladie et la souffrance surviennent, c’est une aide économique aux industries médicales, pharmaceutiques, scientifiques, agro-alimentaires…, qui est pratiquée avec le concours aveugle de la Sécurité Sociale.
- Il faut aussi penser à tous les boursicoteurs qui attendent les retombées de leurs placements financiers et des merveilleuses découvertes, ainsi que du P.I.B. national qui va grimper grâce aux malheurs de quelques-uns.
- Au cas où cette pollution normée et donc tolérée dégrade la santé, le corps, sa propre vie ou celle d’un des proches, les entreprises pollueuses n’y sont pour rien puisque l’État les a autorisées à polluer ! Eh oui, il fallait y penser et oser le faire…
Un État protecteur laissant polluer les citoyens qu’il doit protéger est un État au service de qui ?
Donc c’est l’Etat qui assume indemnités et soins avec bien sûr des remboursements toujours plus bas pour ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir une assurance privée. Faut tout de même pas gaspiller !
Autrement dit, c’est la Sécurité Sociale qui paye à la place de qui ne paye pas et, cerise sur le gâteau, ce sont les victimes qui financent la Sécu et l’État par leurs propres cotisations et impôts. Les responsables peuvent donc continuer à polluer et à ne pas payer pendant que le souffreteux souffre et paye !
Dans une charte de l’Environnement, que pèse l’opinion face aux besoins de santé financière des entreprises et du jeu trouble ministériel ?
La visite compassionnelle de ces derniers en cas de crises graves est une opération médiatique indigne. Comment peut-on ignorer les causes des difficultés des gens et faire les pitres devant les caméras ?
Le nouveau projet présidentiel de faire de la lutte contre l’Alzheimer une cause nationale rappelle de bien mauvais souvenir. Lutter contre les vrais causes ne serait-il pas plus efficace, logique, cohérent ? Il semble que non !
L’exemple du cancer est ainsi de nouveau reconduit : Après avoir relancé les essais nucléaires à Mururoa, arrêté le nuage de Tchernobyl à la frontière, développé l’industrie nucléaire, l’ex-président français a élevé la lutte contre le cancer au rang de grande cause nationale, alors que la pollution nucléaire perdure !
Si la fabrique à cancers et alzheimers continue, on peut faire semblant d’en ignorer les causes, et proposer bruyamment de soigner ou mieux, de mettre des espoirs dans une recherche sur les seules conséquences !
L’inquiétude des malades peut alors être source de toutes les attentions, leur isolement peut autoriser tous les projets et campagnes associatives qui dédouanent l’État de ses responsabilités.
L’espoir des mêmes peut ainsi devenir l’enjeu de gigantesques promesses fallacieuses d’autant plus faciles à tenir qu’elles ne coûtent absolument rien, sauf l’honneur perdu des distributeurs et le chagrin des familles.
Et pendant ce temps…

L’éthique tique !
Ceux qui espèrent que l’Europe avec son nouveau programme REACH va changer tout cela ont déjà la désagréable surprise de constater que sur les 100 000 produits chimiques existants, seuls 30 000 devront apporter la preuve de leur innocuité d’ici plusieurs années : 70 % d’entre eux continuent donc d’être produits, vendus, ingérés ou répandus en ignorant leur éventuelle dangerosité ! Chaque année, les services sanitaires interdisent l’utilisation de produits jugés dangereux qui ont été disséminés dans la nature durant de longues années…
Actuellement, près de neuf cents molécules de pesticides sont utilisées en France. On les retrouve partout, et tout le monde en mange quotidiennement.
Le bon sens près de chez vous !
Ainsi, la France, la Provence, Barbentane sont devenus une gigantesque poubelle propre en apparence dont les relents cachés produisent chaque jour de plus en plus de dégâts, malgré les efforts pathétiques de quelques butineuses volontés.

Car, même les abeilles attrapent l’Alzheimer !

Avec l’air et l’eau, les pollens, les graminées et nous, les abeilles sont aussi touchées et « attrapent l’Alzheimer » : Des insecticides mis avec les semences puis sur les récoltes, quand ils ne tuent pas les abeilles ou insectes, perturbent leur capacité de se repérer et, incapables de retrouver leur ruche, meurent en route.
L’Alzheimer des abeilles touche tous les pays. En 2006, c’est une grosse partie de la population des ruches du monde qui a été menacée de disparition (Allemagne -25 %, Suisse -30 %, USA -62%, France -15 à -90 % suivant les régions), mettant en péril les pollinisations, les productions de fruits et légumes sur le globe et l’autonomie des nations…

Oui mais, à Barbentane, on est loin de tout ça ! Hélas, non…
Les arboriculteurs barbentanais installent depuis longtemps des fleurs dans quelques rangées d’arbres.
Les passants en apprécient l’aspect décoratif, mais cette présence florale a pour but d’attirer les abeilles indispensables à la pollinisation des fleurs des arbres fruitiers. Or, les insecticides répandus sur champs et arbres ne les épargnent pas ! Les fleurs ne suffisant plus et l’action des abeilles étant indispensable au moment des floraisons, des ruches sont louées et déposées près des arbres à cette période, en espérant que les voisins n’auront pas la mauvaise idée de traiter leurs parcelles au même moment.
Triste sort pour des abeilles que l’on sait indispensable à la vie…

Allo chéri, je reçois Maya 5 sur 5 !
Comme si cela ne suffisait pas, l’utilisation de quelques instruments électromagnétiques, telles les antennes de téléphonie moderne GSM modulées à 217 hz et installées dans nos quartiers, parce qu’elles fonctionnent dans la même bande émettrice que les abeilles, viennent participer allègrement à la danse morbide de ces pauvres insectes ne pouvant y échapper et renforcer l’effondrement des ruchers.
C’est certes bien agréable de téléphoner, mais qui a expliqué que c’était mortel pour les abeilles ? Quand aux risques pour les hommes !
Si, après les pollens, ce n’est pas un appel désespéré des abeilles, cela y ressemble fort et nous pouvons à nouveau faire les sourds et laisser les apprentis sorciers poursuivent leurs sinistres actions, leurs stupides mais florissants commerces, leurs habituels aveuglements et indifférences devant une situation profondément détériorée.
La cécité gouvernementale empêche de voir que les bornes sont franchies, et n’augure rien de bon pour les abeilles, ni pour les consommateurs de miel…

La nature a perdu la bataille
Et il faudrait de fortes volontés à tous les niveaux pour qu’elle ne perde pas la guerre en brisant l’effet mortifère en continu de quelques pratiques contre-nature courantes prises au hasard autour de nous :

1 - Aspersion courante :
- d’herbicide. Exemple d’un herbicide célèbre dont le caractère vomitoire est régulièrement servi par la publicité télévisée et qui peut se décrire par : “les crétins parlent aux crétins en guerre contre l’abominable mauvaise herbe du jardin”. Pendant ce temps, les producteurs Bio expliquent comment les plantes sauvages aident les plantes cultivées !
Les herbicides sont pourtant toxiques pour les cellules embryonnaires humaines (Perturbation de la Thyroïde, des hormones sexuelles à des doses considérées comme non toxiques, problèmes de fausses couches, de naissances prématurées, ou de malformations chez les bébés), et la pollution gagne en plus l’atmosphère où les vents la portent loin jusque dans les régions polaires qui connaissent à leur tour les mêmes effets !
- d’insecticide (le robot diffuseur permanent qui chasse jour et nuit la moindre bestiole et que nous respirons à pleins poumons, sans risques évidemment), de pesticide, de fongicide, de nitrate…, qui relèvent une sauce déjà abondante…
Parmi les 230 pesticides recensés en France dans les nappes phréatiques, la molécule la plus présente est l’atrazine qui génère cancers (du sein et des ovaires), maladies cardio-vasculaires, dégénérescences musculaires, lésions des poumons et des reins… Et on laisse faire !
Les sols de notre contrée, déjà chargés en calcaire, n’en peuvent plus d’une exploitation intensive et chimique : Fonte de l’humus et détérioration des espaces, disparition d’espèces animales et végétales, terres devenant stériles aux productions légumières, arbres atteints de virus, perte des semences et variétés anciennes…
Touristes, admirez et dégustez nos produits du terroir…

Certes, « l’agriculture raisonnée » et « le développement durable », malgré leurs limites, ont eu des effets réducteurs sur la quantité de produits chimiques utilisés, mais si cela suffisait, les organismes en charge de l’agriculture n’inventeraient pas aujourd’hui une nouvelle pratique portant une appellation très originale : « L’agriculture intelligente ». Celle d’avant était quoi ?
Certes, le territoire barbentanais a quelques avantages supplémentaires : L’inquiétude naturelle de nos agriculteurs qui voient partir quelques amis et voisins ou parents à cause de graves maladies et, comprenant le danger, augmentent leur technique de lutte biologique autant qu’ils le peuvent ; L’utilisation généralisée de gyrobroyeurs qui limite la perte d’humus et le bouleversement du sol ; La surface importante de terres abandonnées en friche qui ne reçoivent plus traitements et engrais, limitant naturellement les pollutions ; Le développement de l’agriculture bio qui réduit encore plus celles-ci sur notre territoire ; L’eau, pour l’instant encore abondante, qui lessive les sols ; La découverte des liens cancer-chimie qui a ouvert la voie à une réflexion profonde sur la qualité exigée des produits, surtout du côté consommateurs très soucieux des conséquences sur leur alimentation.
Mais dans une France troisième championne du monde d’utilisation des pesticides, insecticides, herbicides et fongicides, le mal est fait lorsqu’on découvre que même à Barbentane la pluie en est chargée, et que la brume, le brouillard et la rosée en contiennent trente à soixante fois plus…
Les analyses d’air diffusées quotidiennement en été par les services officiels donnent la note : “qualité moyenne à mauvaise” dans la région avignonnaise en cas d’absence de vents.
Touristes, découvrez vite nos terroirs…

2 - Rejet continuel dans notre environnement : De particules fines, évoqué dans le précédent article ; D’un nombre incalculables de molécules insérées dans les produits alimentaires, cosmétiques, d’entretiens, ludiques, technologiques…, pour leur donner goût, couleur, appétence, efficacité… ; De l’émission permanente d’ondes multiples et variées venant d’appareils domestiques, de communication ou de sécurité, au sol ou du ciel…
Les études, les informations et connaissances de leur impact sur la santé des utilisateurs ou consommateurs sont rares ou souvent inexistantes. Le coût des soins est préféré à celui de la précaution ! Toujours le terrible bon sens commercial.
Touristes, le salon gourmand offre beaucoup plus que vous n’en désirez…

3 - Amiante disséminée dans les bureaux, ateliers et maisons. Pour avoir vanté les mille vertus d’une fibre pourtant cancérigène, le comité permanent amiante a permis d’en installer partout et réussi à retarder de trente ans son interdiction définitive au profit de ses bénéfices.
Un scandale humain avec plus de 100 000 morts à venir et une criminalité chimique avérée, sans caméra de surveillance !
État, tu dors ! Ta tolérance zéro avec peine plancher, elle n’est réservée qu’aux voleurs de bananes ? Touristes, c’est ici comme chez vous…

4 - Sans parler des maux anciens tels l’alcool et le tabac ou des drogues plus récentes, consommés eux volontairement, et qui occasionnent toujours et encore des catastrophes, auxquels s’ajoutent les maux actuels provoqués par des produits, des pratiques et des techniques consommés ou utilisés sans le savoir et sans notre accord : Le nucléaire (La radioactivité n’est pas visible mais très dangereuse, et ils parlent d’énergie propre…), les O.G.M. (On ne les voit pas et l’on ignore leurs effets réels, on en autorise donc des milliers d’ha…), les nanotechnologies (L’homme n’est plus qu’une machine à pièces de rechange à surveiller, à qui l’on promet de vivre longtemps, avec l’espoir de donner ses organes ayant échappé à « pas de chance », à un autre qui les a perdus…), les clonage et autre manipulation génétique (Les pratiques sur l’animal n’étaient que la préparation de ce qui attend l’Homme…), les temps à venir seront des lendemains qui vont déchanter de la pire des façons.
Les normes recommandées par les instances nationales et internationales sont sans doute opérationnelles, mais quand les absorptions de produits dégradés sont quotidiennes et généralisées, leur addition et cumul provoquent de redoutables effets malgré le respect des doses et des normes.
Mais chut, les touristes le sauront bien assez tôt…

Car plus personne n’est à l’abri de rien, nulle part et pour beaucoup il est déjà trop tard…

Pendant que chantent encore les cigales, et pour pouvoir encore boire, manger ou dormir correctement…, il n’y a pas d’autres solutions que d’exiger partout une alimentation et un environnement sains, et de demander aux responsables, leurs actions sérieuses dans tous ces domaines pour inverser le désastre annoncé, au nom de la vie !

Toujours pas de rhume, ni de glandes ou organes fatigués à greffer ! On va pouvoir faire un peu de lumière dans le prochain article, mais attention à votre ligne…


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