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Discours de M. GRANIER

Les déclarations du candidat lors de la réunion publique du 5 mars 2008 à la salle des fêtes pour les élections municipales.

Bonsoir à tous et merci de votre présence.

Ce soir, nous avons prévu de parler de notre programme, présenter notre équipe, puis dialoguer avec vous.

Commençons par ce que nous voulons pour Barbentane et les barbentanais c’est-à-dire les raisons de notre programme. Chacun d’entre vous l’a reçu dans sa boîte à lettres, et il a été discuté dans toutes les chaumières. Nous en avons débattu avec vous, nous vous avons écouté et vous avez contribué à son amélioration tout en nous confortant dans nos choix.

Mais, il faut préciser certains points pour être bien compris.

Tout d’abord, je conduis une liste sans étiquette parce que j’ai tenu à associer autour de moi des personnes de sensibilités différentes, afin qu’elles apportent leurs talents et compétences aux tâches complexes de gestion. Respectueux des idées de chacun, nous voulons ainsi que s’exprime le meilleur pour faire de Barbentane une cité de dialogue et de tolérance.

Ensuite, dans mon parcours professionnel en tant que directeur d’agences bancaires, j’ai toujours été en conctact avec le public et partagé avec de nombreux collaborateurs des projets et moyens pour les mener à terme ensemble.
Dans mes participations associatives passées ou récentes comme chef de choeur de chorale, comme joueur, président, responsable dirigeant et arbitre de football ou comme musicien d’harmonie ou trésorier des Amis de St-Jean et de sa Careto ramado, j’ai participé au travail d’équipe, nécessaire pour réussir une activité collective et partager les responsabilités.

Tout cela sera indispensable au niveau communal où les décisions importantes ne peuvent être ni improvisées, ni prises à la légère ou sans concertation.
Ma présence en tête de cette liste m’honore et m’oblige envers vous et notre village.

QUE VOULONS-NOUS POUR BARBENTANE ?

Eh bien, tout simplement, Nous voulons d’abord protéger la Montagnette

Depuis ma présence au Conseil municipal, j’ai constaté comment l’équipe sortante a négligé l’avis de la population sur ce sujet, et comment elle envisage de continuer à détériorer un patrimoine si cher à chacun d’entre nous, alors qu’elle aurait du au contraire le protéger.

En six ans, il a été donné 60 nouveaux permis de construire en Montagnette, on veut y construire les écoles dont bien sûr nous avons besoin et l’urbaniser à tout va. Trop, c’est trop…

Et je n’arrive pas à comprendre comment des élus barbentanais peuvent sacrifier chaque année une partie de notre Montagnette…

Aussi, je tiens à vous demander ce soir votre avis :

SI VOUS ETES- D’ACCORD POUR PROTEGER LA MONTAGNETTE AU LIEU DE L’URBANISER ET CONSTRUIRE L’ECOLE AILLEURS QUE SUR LA MONTAGNETTE, alors, il faut cesser le double langage avec d’un côté : « Mais oui, on veut protéger la Montagnette… ». Puis de l’autre : « Mais on ne prend que quelques hectares pour ceci, puis quelques hectares pour cela », et au final, nous détruisons chaque année un lieu magnifique que tout le monde nous envie.

AU CONTRAIRE DES SORTANTS, NOUS AVONS DECIDE QUE LA MONTAGNETTE SERA PRESERVEE À TOUT PRIX, CAR ELLE DOIT RESTER LE POUMON VERT DONT NOUS AVONS BESOIN POUR L’AVENIR ET UN PATRIMOINE NATUREL ACCESSIBLE À TOUS CEUX QUI LE RESPECTENT.

IL FAUT CONSERVER CE BIEN PRECIEUX QUE LA NATURE NOUS A OFFERT PAR UN ARRET DE TOUTE NOUVELLE URBANISATION, PAR DES AMENAGEMENTS SIMPLES AMELIORANT LA LUTTE CONTRE LA SECHERESSE ET PERMETTANT UNE UTILISATION CONVIVIALE DE TOUS LES UTILISATEURS : CHASSEURS, PROMENEURS, SPORTIFS ET FAMILLES.

ET CE SERA POUR NOUS UN SOUCI PERMANENT.

VOTRE VOTE DU 9 MARS SERA DONC UN CHOIX DEFINITIF EN CE SENS OU SINON VOUS AUREZ DECIDE DE LA FIN DE NOTRE MONTAGNETTE.

Alors bien sûr, il nous faut trouver une autre solution pour la nouvelle école

Et nous en avons plusieurs dans des lieux différents qui ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients :
- Les trois projets de la municipalité Ginoux au Bosquet, Pigeonnier ou Broussier, étaient prêts à être exploités en 2001, mais refusés par les nouveaux élus.
- Sur les Hauts de St-Joseph, entre banque Chaix et les Fourches, mais nous n’avons pas la maîtrise foncière immédiate sur ces 2,5 ha bien placés.
- Ou entre arènes actuelles et terrain du Bosquet, mais avec une gêne possible pour les activités actuelles, et les futurs aménagements sportifs envisageables, dans une zone inondable problématique.
- Ou enfin dans un lieu que l’on refuse depuis le début sous des prétextes de surface insuffisante ou de voisinage historique : Je veux parler de la place de l’école actuelle.
On nous dit qu’il est impossible de construire en hauteur pour ne pas gêner le château du marquis ! Admettons. Mais l’a-t-on seulement demandé ?
Par contre, rien ne nous empêche de construire en profondeur, dans le rocher, quelques salles ou cantines.
Mais la maîtrise foncière est acquise, l’école reste où elle est, le nombre de classes peut-être prévu pour 100 ans et la cantine en avance sur les futures normes et même être commune aux deux écoles comme cela s’est fait ailleurs…
La Montagnette est ainsi préservée, il n’y a pas de risque de feux, et l’école peut même recevoir deux accès au lieu d’un, par le Sud côté Cours et par le Nord côté chemin du Trouillet - la Fontaine.

Cette solution nous l’étudierons en priorité.

Depuis sept ans on s’entête sans être capable de réaliser d’école. Sept ans de tergiversations malgré tous les avis et conseils contraires d’une partie de la population qui voit des décisions prises sans concertation, et s’inventer des accords préfectoraux qui n’existent toujours pas.

Puis, on vous parle de communication, d’écoute et de proximité !

Et nous constatons qu’après sept ans d’étude, le nombre de classes prévues nous semble insuffisant pour l’avenir.

Plus personne ne comprend grand chose à ce projet irréaliste et incohérent qui pose plus de problèmes qu’il n’en résout.

Pour nous, le choix d’une école ailleurs qu’en Montagnette s’impose et sera fait avant l’été.

Cette réalisation scolaire sera notre priorité. Il en sera de même pour une autre réalisation nécessaire au remplacement de la Raphaëlle par une Maison de Retraite médicalisée dont l’emplacement prévu aujourd’hui serait situé près du collège, mais dont l’un comme l’autre ne figurent pas dans les principaux projets d’investissements à prévoir de l’équipe adverse.

Nous voulons une meilleure gestion des finances communales ?

Vous nous excuserez, il n’y aura pas ce soir de tableaux en couleur, de graphiques camenbert, de vidéos démonstrations, de ratios financiers, de moyennes départementales, et des chiffres abstraits auxquels on fait dire ce qui arrange pour épater l’assistance. Si les finances actuelles ne sont pas mauvaises, c’est que hormis quelques réfections de rues ou réseaux en sept ans, aucun investissement très lourd n’a été réalisé… Aussi deux indications suffiront.

Vous vous souvenez peut-être qu’en 2001, M. le candidat Maire avait oublié de vous dire que la commune disposait alors d’une trésorerie abondante grâce à la gestion de la municipalité Ginoux.

C’est pourquoi, il avait promis de ne pas augmenter les taxes communales sachant qu’il aurait les moyens de ses promesses.

Eh bien, il n’a pas tenu parole : Elles ont augmenté dès 2002 et ensuite…
Pourquoi ?
Pour payer l’amende annuelle SRU pour manque de logements sociaux :
Depuis 2001, plus de 220 000 € payés par les contribuables en pure perte, parce que l’équipe municipale sortante n’a pas voulu construire des logements pour les petites gens, pour nos jeunes et les personnes âgées qui en ont pourtant grand besoin. Nous en reparlerons tout à l’heure.

La gestion municipale actuelle est en effet assez curieuse.

Le fonds de roulement du dernier budget, c’est-à-dire ce qui reste dans la caisse communale en fin d’année, était de 665 000 € (soit 4 362 000 nouveaux Francs), c’est-à-dire trois fois plus important que le montant des pénalités SRU. On augmente des taxes communales sans raison alors que le budget peut faire face.

On a pris ici la mauvaise habitude de gonfler les dépenses et sous-estimer les recettes, ce qui produit un budget ni sincère ni efficace.

Et malgré cet argent qui dort et les taxes qui augmentent pour rien, l’extension des réseaux eau-assainissement vers Réchaussier n’a été préparée qu’au début 2005 et n’aurait donc pas vu le jour si la mandature avait été normale.
Elle arrive enfin aujourd’hui vous comprenez bien pourquoi.
Or, le montant des travaux évalué à 516 000 € en 2006, augmente aujourd’hui de plus de 150 000 €, bien sûr parce que le temps passe et que les prix augmentent, mais surtout pour élargir au maximum le nombre des heureux bénéficiaires un peu plus loin dans Réchaussier en ce moment électoral important…

Et on vous parle de bonne gestion !

Ma formation et mes activités dans le domaine financier me permettront de veiller au grain, d’assurer les meilleures conditions budgétaires au lieu de courir après des artifices médiocres telle la découpe en petits morceaux de grands projets comme le centre ancien ou l’école, qui, parce que mieux subventionnés, mais limités dans leur montant, se réalisent par petites tranches, par petits bouts, sur plusieurs années, ce qui permet de comprendre pourquoi il faut sept ans pour avancer à petits pas.

Alors oui, le budget communal actuel, malgré les innombrables cabinets d’études engagés et le gaspillage dans des projets fantasques, devra faire face aux échéances envisagées.

Il sera aussi nécessaire d’exiger une plus grande pertinence et résultats de la part des spécialistes consultés, d’assurer un meilleur suivi et compétence dans les travaux envisagés et de se limiter à l’indispensable.

Nous voulons changer un message municipal brouillé

L’équipe sortante se plaint d’avoir été contrariée dans ses projets par des associations tatillonnes et justifie ainsi son retard pour les écoles.

Or, que ce soit pour le centre ancien et le collège, non prévus au programme en 2001, ils n’ont pas été contestés ! Pourtant chacun voit bien qu’après sept ans de mandature, il sont eux aussi toujours en attente comme la salle polyvalente dont nos associations ont besoin.

Le collège, c’est une réalisation capitale pour nos enfants, importante pour nos emplois avec 80 embauches, et pour notre économie locale. Les sortants en parlent comme une banale opportunité tombée du ciel, alors qu’il est le fruit d’une intense réflexion, d’une vision à long terme et d’un dossier préparé autant que soutenu par Mme Jane LAMBERT depuis 2001.
Or, il n’est même plus une priorité pour l’équipe sortante, il est un simple coût ne figurant pas dans leurs prévisions d’investissement qui dépendra des finances communales, comme s’il y avait un problème inavouable avant les élections.
Au moment où je vous parle, personne ne sait s’il est abandonné ou maintenu. Tout comme la nouvelle maison de retraite publique de soixante lits.

Ces annonces contradictoires de la municipalité sortante sont d’autant plus difficiles à suivre qu’elle refuse le débat avec la population, privilégie des projets non prioritaires, expose depuis sept ans des maquettes architecturales prometteuses sans réalisations concrètes.
Nous reprendrons vigoureusement ces projets. Barbentane ne doit pas laisser perdre ces réalisations pour nos enfants, nos vieux, nos emplois et notre avenir.

Promesses non tenues, leçons de morale et beaux discours, cachent mal que les intérêts de Barbentane n’ont pas été défendus sur ces sujets comme sur la caserne de pompiers partie à Boulbon, sur la Poste restreinte, sur la zone artisanale intercommunale réalisée sur Graveson et peut-être bientôt le collège.

L’intercommunalité dans leur programme de 2001 était décrite comme « une participation active pour en tirer le meilleur profit pour Barbentane »…
Drôle de profit puisque le Maire décrivait dès 2003 ses inquiétudes sur une intercommunalité tournant à vide, et un égoïsme communal sans avenir !

« Égoïsme communal », c’est justement le terme utilisé par la Fondation Abbé Pierre pour qualifier la politique barbentanaise en matière de logements sociaux. Une image nationale détestable où Barbentane brille à nouveau dans le palmarès 2008 à la rubrique « Très mauvais élève », pendant que même la Communauté des communes nous demande de prendre notre part en la matière. On tente même de nous faire croire que la dite communauté nous reverse les pénalités… C’est cynique et incongru.
M. le Maire a même rechigné devant l’adhésion de cette communauté au Pays d’Arles en 2004, inquiet que cette participation ne l’oblige à faire des logements sociaux. Dans leur projet actuel d’investissement, seuls sont programmés les logements d’une à deux pièces du centre ancien et pas le lotissement pourtant annoncé en un lieu d’ailleurs inconnu.

Nous tenterons de construire sur six ans, des logements communaux répondant aux besoins urgents de nos jeunes et moins jeunes cherchant à se loger pour pas trop cher, en accession à la propriété, et en location à loyer modéré.
Broussier et St-Joseph en recevront les premières réalisations, avec un projet paysager et hydraulique original à côté de la salle polyvalente qui sera construite.
Nous ne voulons pas un village inaccessible aux personnes à revenus modestes et l’explosion démographique annoncée par les sortants pour caricaturer notre projet peut faire sourire quand on sait que nous sommes désignés comme le chef de file des gagne-petits, seize habitants de plus en six ans…

La poudre aux yeux, l’improvisation et la mise en scène ne font pas illusion longtemps.

En fait, notre village n’a pas perdu que les pompiers, Poste et zone artisanale, il a aussi égaré ses capacités d’influence, gaspillé ses chances de reconnaissance, dilapidé son capital de confiance et brouillé son message. Un vrai gachis.
Et les appuis politiques extérieurs de circonstance n’y changeront rien.

Ce sont ces rebuffades et tergiversations qu’il vaut mieux arrêter le 9 mars.

Le changement est d’autant plus nécessaire que l’absence d’une volonté et d’une gestion commune oblige Barbentane à courir aujourd’hui après les miettes du festin. Exemple : les branchements à l’assainissement rognonais, simple et faible compensation aux graves tracas des riverains du chemin d’Arles qui voient démolir leur maison ou traverser leurs cours et jardins.
Avantages rendus possibles par l’amicale compréhension de nos voisins de Rognonas et Graveson.

Vous pourrez compter sur moi et sur nous pour cesser cet abandon et redonner à notre cité la place qu’elle a perdue dans l’intercommunalité et dans la région.

Nous voulons préserver notre environnement

Pour exprimer ce soir quelques notes bucoliques et potagères, nous soulignons notre intention d’ouvrir des « jardins des mains vertes » pour que les jeunes ou vieux passionnés du jardinage puissent exprimer leurs plaisirs de la terre et des plantes dans ces lieux de convivialité.
Mais, nous n’ignorons pas que l’heure est aux dérèglements climatiques, que le coût des énergies non renouvelables, les difficultés de transport et les pollutions généralisées conditionnent la qualité de notre vie, de notre santé, et que protéger la montagnette ne suffira pas. Il nous faut aussi des réponses à la hauteur des difficultés actuelles et à venir qui mobilisent toute la population.
C’est pourquoi nous proposons plusieurs mesures destinées à faire de Barbentane un pôle d’excellence en matière d’environnement et qui, en plus de la protection de la Montagnette, se déclinera en plusieurs directions :
- Préserver les ressources, les lieux, les personnes et la santé, par des moyens divers dans tous les domaines qu’il serait trop long de vous détailler ce soir,
- Utiliser les énergies renouvelables, organiser à terme le recyclage total sur place des 60 tonnes de déchets verts communaux annuels, actuellement envoyés en déchetterie, et réduire d’autant les taxes d’ordures ménagères,
- Récupérer notre autonomie d’abord dans la gestion de l’eau potable pour réduire la facture des usagers et élargir plus vite le nombre de branchements.
- Développer le transport collectif (bus électriques en particulier et projet de navettes sur rail en gare) et pistes cyclables sur les grands axes (vélos électriques au personnel communal),
- Réduire les distances entre l’habitat et les activités ou commerces, c’est à dire le contraire d’une école en Montagnette, et favoriser le maintien des commerces vitaux autour des quartiers très habités comme le centre ville,
- Maintenir, protéger et améliorer nos espaces et paysages ruraux,
- Et mener une action soutenue contre tous les risques et pollutions mettant nos vies en danger.

& Depuis sept ans, avez-vous entendu la municipalité actuelle réagir contre la pollution du Rhône aux dioxines depuis Lyon à la mer ?

& Avez-vous entendu la municipalité réagir pour obtenir que la voie LEO soit au moins aérienne ‘sur’ la voie ferrée et non ‘dessous’ afin de préserver un peu mieux les nappes phréatiques et notre alimentation hydraulique ?

& Avez-vous entendu la municipalité s’engager contre ce projet de LEO, en lien avec celle de Rognonas, pour que nos quartiers autour du chemin d’Arles ne soient pas sacrifiés et obtiennent des compensations à la hauteur de la dégradation définitive de leur environnement, autre que le simple branchement au réseau d’assainissement rognonais ?

Tout cela dénote une réaction insuffisante de l’équipe sortante.

Les habitants de cette zone vont pourtant subir une pollution importante et permanente par le bruit, la circulation intense et le bouleversement du territoire !

Or, ces ouvrages vont non seulement perturber fortement la vie de ces quartiers et de leurs habitants, mais aussi peut-être aggraver les risques hydrauliques sur notre alimentation d’eau à cause des travaux en profondeur.
Ils peuvent avoir de graves conséquences à l’avenir. C’est pourquoi il nous faudra être vigilant, mais aussi actif et solidaire avec les riverains concernés à qui des compensations seront proposées dans le cadre de la Communauté des Communes.

Ces actions environnementales nouvelles seront engagées simultanément mais avec mesure dans tous les domaines municipaux, en partenariat avec vous, et elles constituent un volet essentiel de notre programme.

Nous voulons un dialogue permanent avec les entrepreneurs

Ouvrir des discussions avec chaque entrepreneur, artisan, commerçant, agriculteur, profession libérale, structures diverses, non pas seulement pour parler, mais surtout pour évoquer leurs métiers, leurs difficultés, leurs propositions et voir comment nous pouvons envisager ensemble de répondre à leurs souhaits, à leurs projets, comment les intégrer dans nos réalisations futures, comment les associer à une activité municipale qui souvent les oublie.

Par exemple : Le développement des zones artisanales autour de Roumette, la Gare et Sagnon se feront en concertation avec les professionnels en vue de créer près du village les emplois dont nous avons besoin.

Par exemple : La seule gestion contemplative des friches agricoles n’est pas notre horizon et nous voulons trouver avec les agriculteurs les meilleures solutions pour maintenir et développer une agriculture locale de qualité.

Un autre exemple : Malgré les promesses de 2001, et alors que l’école est toujours sur le Cours, la situation artisanale et commerçante au centre-ville a continué de se dégrader, les commerces descendent vers le bas du village où le stationnement est plus facile, l’absence de parking et le projet du centre ancien vont en aggraver l’asphyxie et obliger peut-être à des décisions difficiles sur l’avenir du centre-ville. C’est pourquoi nous lancerons dès 2008 un débat sur ce que nous voulons et pouvons faire dans et autour du vieux village, avec un éventuel référendum. C’est donc vous qui déciderez de l’avenir de votre village.

Les portes de la Mairie et des élus seront ouvertes à tous, plus particulièrement à ceux qui participent au développement du village avec qui le dialogue est indispensable, et pour qui les annonces de calendriers de réalisation doivent être tenues.

Sur le plan commercial, une meilleure concertation sera sollicitée pour éviter la disparition de services utiles dans les lieux très habités.
Les services municipaux seront organisés pour répondre plus efficacement aux demandes de dossiers et d’informations, pour conseiller et aider en collaboration avec les services départementaux concernés.

Nous voulons aider les habitants

Qui n’a pas été contrarié durant de longs mois par des factures excessives, par des dossiers administratifs bloqués, par des documents perdus, par des pratiques commerciales abusives… ?

Certes la Mairie n’est pas un bureau des pleurs ou une association d’aide aux victimes ou de consommateurs, mais à quoi sert d’essayer d’améliorer la vie quotidienne des barbentanais, si l’environnement administratif, commercial est source de problèmes insurmontables pour des personnes âgées ou pour de modestes citoyens.

Nous organiserons en Mairie un service administratif municipal capable de répondre à ces demandes et solliciterons toutes les personnes intéressées, dont le temps et la compétence peuvent apporter un précieux concours aux démarches permettant de régler litiges et différends. Nous reverrons aussi le fonctionnement des services techniques, afin d’inscrire la notion de service comme un but à atteindre et à améliorer dans le respect des règles et des agents.

Mais, attention, il n’est pas question de remplacer le plombier, l’électricien ou le menuisier même pour de petits travaux, car nous faisons totalement confiance aux artisans locaux dont nous avons grand besoin.

Rappelons en passant que l’existence et la vitalité de ces artisans et commerçants locaux dépendent beaucoup des consommateurs locaux. Et que la consommation sur place offre de nombreux avantages par la proximité et la confiance réciproque.

Nous voulons des activités associatives fortes

Chacun peut constater l’existence de nombreuses structures culturelles locales : Activités municipales d’expositions d’artistes ou de conférences ou de spectacles dans les salles ou places communales, Office de Tourisme, Médiathèque et bien sûr les Associations qui naturellement développent des actions culturelles ou sportives, bref une animation locale riche et diverse, mais toujours sans comité des fêtes.

Or, cette grande dispersion ne permet pas une animation villageoise cohérente et logique. Il faudra se mettre autour d’une table, dialoguer et trouver les meilleurs moyens de rassembler les initiatives et énergies pour éviter cacophonie, discorde, concurrence, découragement et dépenses inutiles.

Pour les jeunes et les associations, nous poursuivrons bien sûr les activités des structures municipales, Centre aéré, CATE et CEL, car elles sont pour la plupart proposées ou financées aussi par le Conseil Général, le Ministère de Jeunesse et Sports, la CAF ou la Communauté des Communes.

Mais ce foisonnement d’initiatives a besoin d’une orientation municipale claire pour éviter des doublons inutiles et concurrents qui nuisent à tous :
- Pourquoi par exemple la municipalité organise un camp de jeunes ados avec son centre aéré dans le même mois où elle subventionne un autre camp de jeunes ados d’une association locale ?
- Pourquoi créer des activités ‘municipales’ pour les jeunes et non les intégrer dans une association ?
- Pourquoi décrire avec des propos flatteurs, et largement mérités, les associations évidemment indispensables, et à qui M. le Maire dit vouloir apporter les meilleurs équipements, puis leur refuser depuis sept ans la salle polyvalente et les bureaux dont elles ont besoin ?
- Pourquoi deux disciplines sportives différentes : Foot féminin et rugby, sont obligés d’utiliser depuis plusieurs mois un même terrain devant répondre à des règles et usages distincts ?

Ces relations équivoques et cette politique jeunesse sont incohérentes.

Nous voulons donc favoriser les activités associatives en direction de tous bien sûr, mais plus particulièrement celles qui s’occupent des jeunes, par une politique renforcée à leurs égards.

Chaque parent sait l’importance pour un jeune de trouver sa place dans la vie en évitant la délinquance, et les associations peuvent grandement l’aider dans cette période fragile de son existence : « Plus un jeune laissé de côté, plus un jeune sans association », tel est l’élément fort de notre programme. Et on peut lui donner le nom de « pôle Jeunesse » pour exprimer un souci de cohérence.

Tout en améliorant l’organisation des équipements, des salles et de leurs règlements.

Les services municipaux seront là pour encourager, conseiller, veiller aux dérives, mais surtout aider et non faire à la place de ce qui est une richesse indispensable et reconnue dans toute cité : Je veux parler des bénévoles et de toutes les associations anciennes ou nouvelles, y compris celles qui critiquent et s’opposent.

Je termine avec la situation hydraulique du village

En 2003 et 2004, les inondations se sont rappelées à notre mauvais souvenir.
Ici même, la remontée des eaux par les égoûts dans la salle Nord a failli rendre inaccessible la salle des fêtes où ont été logés pendant plusieurs jours de nombreux sinistrés.
Cela peut sembler anecdotique mais permet de comprendre qu’il nous faut envisager des solutions plus adaptées aux risques encourus.

Les deux réponses de la municipalité pour prévenir des évènements futurs sur ce sujet ont été :
- 1) Le nettoyage des fossés comme cela se fait depuis toujours, alors qu’une simple poubelle emportée par les eaux a provoqué une plus grosse crue de la route de la Gare.
- 2) Deux ans d’études d’un cabinet pour nous dire que la plaine est inondable avec comme solution unique retenue par la Mairie : Un bulletin d’alerte téléphonique en cas de prévisions d’inondations…
Or, en 2003, M. le Maire indiquait lui-même que le réseau téléphonique avait alors subi des coupures… Chacun comprend que dans ces moments de mauvais temps, les orages peuvent rendre inopérant tout le système mais c’est pourtant le seul qu’on a choisi !

Le programme du maire sortant propose maintenant d’améliorer les écoulements de la Montagnette vers l’Etang !
Curieuse idée car l’étang a toujours été, est et restera le réceptacle naturel incontournable. Comme en plus il va recevoir une zone de protection du nouveau captage d’eau communal à ne pas inonder, on parle d’améliorer les écoulements sans dire pourquoi ni comment et en ne sachant pas qu’en faire.
Les riverains de Bassette doivent d’ailleurs s’attendre à des contraintes importantes imposées sur des hectares autour de la nouvelle station de pompage.
Idée encore plus curieuse : Dévier les écoulements de la roubine du Colombier vers les caisses de Terrefort et le Viguerat, c’est-à-dire vers Graveson.
Cette roubine est un ouvrage majeur dans l’écoulement du village pour éviter de noyer Terrefort et surtout de protéger Graveson, avec qui des relations historiques tumultueuses sont encore dans les mémoires à cause des ouvrages conçus pour empêcher ces fameux écoulements.

Or, l’équipe sortante ne propose rien de moins que de remettre en cause le consensus entre nos villages et nos quartiers :
- Noyer un peu plus Terrefort, c’est sympa pour nos habitants du lieu et c’est aussi condamner la zone la plus proche de celle de Sagnon, porteuse d’aménagement à venir.
- Noyer un peu plus Graveson réjouit déjà les gravesonnais qui vont bien entendu se laisser faire sans rien dire et ces idées en disent long sur la solidarité intercommunale et le respect des populations vus par cette municipalité.

Ce n’est pas à la hauteur ni de la menace ni de la protection nécessaire de la population et de nos espaces.
Surtout quand tous les villages en amont se protègent par des digues de plus en plus hautes et aggravent ainsi le péril pour les villages en contrebas, dont Barbentane, sans que notre municipalité ne réagisse.

Notre plaine doit être mieux défendue, surtout après l’arrivée de la LEO qui affaiblit la protection naturelle côté voie ferrée en ouvrant deux boulevards dans la protection que constituaient les remblais de la ligne SNCF.

Ce problème hydraulique doit être pris très au sérieux si nous voulons continuer notre développement et sécuriser les familles installées en plaine.
Cela supposera un partenariat large et durable avec gestionnaires, propriétaires, utilisateurs de la Montagnette en particulier, mais aussi des autres quartiers et même des villages environnants afin de ne pas aggraver les risques pour qui que ce soit.
La solidarité intercommunale et régionale doit être sans faille car nous sommes tous embarqués dans une même difficulté hydraulique.
Elle sera donc aussi un autre souci primordial de notre municipalité car ce thème constitue l’axe complémentaire à notre volonté de ne plus toucher à la Montagnette dont je parlais au début.

Protégeons notre plaine et protégeons notre Montagnette, sans quoi Barbentane est condamné : Ce sera un double combat très difficile à mener et nous aurons besoin de vous pour y arriver.

Vous l’avez compris, je suis un homme simple, prêt à mettre mon temps et mes compétences au service de la commune, avec ce qui me semble manquer le plus en ce moment : Des projets réalistes et cohérents et un peu de bon sens.

Alors, si vous voulez faire réagir Barbentane dimanche, votez et faîtes voter pour notre liste, nous ferons tout pour ne pas décevoir votre confiance.

Je vous remercie de votre écoute.


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