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6 - Barbentane est un village rayonnant

Il s’écrit même que c’est le coin rêvé pour vivre bien !

Pourtant, si Barbentane rayonne autant, ce n’est pas pour son paysage ou ses traditions, mais pour une présence technologique importante dont la quantité et le fonctionnement posent des questions inquiétantes pour la population ; Il s’agit des antennes-relais installées sur le territoire et qui font débat ailleurs.

Le rayonnement électromagnétique de ces équipements ne semble pas aussi négligeable que l’affirment les opérateurs propriétaires : Bouygues télécom, Orange, SFR… Or, l’État a voté en 2008 une loi de modernisation de l’économie qui prévoit d’obliger les mêmes opérateurs à couvrir le territoire d’antennes sinon amende de 60 € par habitant non « couvert ». Des antennes contestées mais favorisées par l’Etat !
D’un côté, des doutes que des tribunaux renforcent en obligeant le démontage d’antennes, de l’autre, une obligation qui les augmente au point qu’un « grenelle des ondes » a été organisé en urgence pour tenter tardivement de comprendre et de trouver des solutions sans noyer les rayons.

Cela ne serait qu’épisode cocasse si pendant ce temps, la santé publique n’était pas en jeu…

Antennes-relais, quès aco ?

Ce sont des équipements d’émission radio permettant les liaisons par ondes entre des services divers (Internet, taxis, portables, pompiers…) et des abonnés. Il y en a 100 000 installés en France.

Antenne Bouygues télécom au Nord des arènes

Toutes les implantations d’émetteurs de puissance supérieure à 5 watts doivent être autorisées par l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences : établissement public de l’État à caractère administratif) après examen du dossier par la commission des sites et servitudes (COMSIS). L’ANFR a pour mission d’assurer planification, gestion et contrôle des utilisations des fréquences radioélectriques en veillant au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques, en instruisant les dossiers de demande d’implantation d’antennes et en s’assurant du respect de la réglementation en la matière, tout en participant aux instances de concertation organisées par les préfectures.
Pour l’installation de ces émetteurs sur une parcelle communale, un contrat est signé avec la mairie contre rétribution pour occupation d’espaces et avec conditions de sécurité et protection de la population.
Les émetteurs radio sont caractérisés, entre autres, par la bande de fréquence sur laquelle ils fonctionnent (mesurée en hertz) et par la puissance à laquelle ils émettent (mesurée en watt). Ces émissions créent un champ électromagnétique dont le niveau se mesure dans la pratique en volt par mètre (V/m).
Les antennes-relais de la téléphonie mobile produisent des champs électromagnétiques qui varient aussi en fonction du nombre de communications en cours et des conditions dans lesquelles elles sont transmises. Les niveaux de ces champs varient donc en permanence tout au long de la journée et les moments des puissances les plus intenses se situent entre 10 h et 21 h.

Où est l’éventuel problème ?

Une norme française fixe les limites d’exposition du public aux champs électriques émis par les équipements et services d’émission suivant leur bande de fréquence.
Le Décret français 2002-775 du 3 Mai 2002 qui réglemente ces limites autorise un rayonnement de 28 Volts par mètre pour les antennes de bande de fréquence à 900 MégaHertz, 41 V/m pour les antennes à 1 800 MHz et 61 V/m pour les antennes à 2 100 MHz.

Antenne au Petit Claux

Elle est donc fixée à :

- 28 Volts par mètre dans le cas des services :
➢ HF Radiodiffusion en grandes ondes (9 kHz à 30 MHz)
➢ PMR Station d’un réseau privé (30 MHz à 87,5 MHZ)
➢ FM Radiodiffusion en modulation de fréquence (87,5 MHz à 108 MHZ)
➢ PMR Station de réseau professionnel - BALISES (108 MHz à 880 MHZ) hors TV
➢ TV Télévision et TNT (47 à 68 MHz – 174 à 223 MHZ – 470 à 830 MHz)

- 41V/m dans le cas des services :
➢ GSM 900 Radiotéléphonie (880 à 960 MHz)
➢ RADARS – DAB Station radar radio numérique (960 à 1710 MHz)

- 61V/m dans le cas des services :
➢ GSM 1800 Radiotéléphonie (1710 à 1880 MHz)
➢ DECT Téléphonie sans fil (1880 à 1900 MHz)
➢ UMTS Réseau Internet (1900 à 2200 MHz)
➢ RADARS – BLR Boucle locale radio raccordement d’abonnés – FH Faisceau hertzien (2200 à 3000 MHz)
➢ Les radars et stations terriennes ou liaisons hyperfréquences de 3 à 300 GHz.

Or, ce Décret français est en contradiction tant vis-à-vis des directives et préconisations du Parlement européen (rapport RIES janvier 2009) qui demande d’appliquer le principe de précaution en limitant le champ électrique à 3 V/m pour toute exposition, que des effets réels ou supposés sur un public qui conteste de plus en plus l’innocuité de cette exposition fixée à un niveau trop élevé. En Italie, elle est de 6 V/m, en Suisse de 4 V/m, en Autriche de 0,6 V/m et le Liechtenstein a donné 4 ans aux industriels pour atteindre le même seuil… Avec nos 28/61 V/m, on est encore les meilleurs !
Ces normes françaises sont donc jugées trop favorables aux opérateurs qui peuvent installer des antennes puissantes moins coûteuses que de petites installations, mais aussi avec des champs électromagnétiques plus forts et donc plus inquiétants pour le voisinage. La norme européenne à 3 V/m est toujours dépassée, alors que les associations de riverains demandent son abaissement à 0,6 V/m pour être sûr de leur innocuité.
L’auto-aveuglement français s’il est avéré, peut donc être très lourd de conséquences !

Quelles conséquences ?

Pendant que les experts tentent de prouver l’innocuité ou le risque, les enquêtes épidémiologiques paraissent insuffisantes, ou ne sont pas pris en compte les ondes de basse fréquence, ni le risque hyper thermique des micro-ondes en cas d’expositions de courtes durées pour les portables, ni l’effet cumulatif de sources multiples de rayonnements.
Mais, pour rassurer les populations, et devant leurs propres incertitudes, les experts recommandent des installations à plus de 100 m de sites sensibles (hôpitaux, crèches, écoles, mais pas les arènes !). Les précédents de l’amiante, des irradiés du nucléaire militaire et de la dioxine du Rhône, pour les plus récentes pollutions longtemps ignorées, conduisent à douter des annonces des opérateurs niant tous effets sur la santé, surtout quand le Ministère de la Santé estime « que la téléphonie mobile peut générer des effets biologiques dont les mécanismes sont encore inconnus ».
Ne pas chercher = Pas trouver = Pas de risques connus ni prouvés…

Déjà en 2002, des effets sur la santé sont évoqués mais non prouvés : maux de tête, migraines, troubles du sommeil, de l’humeur, de la mémorisation, fatigue, dépression, suicide, leucémie, cancer, épilepsie… Les personnes sensibles étant plus touchées que les autres. Et cela fait déjà beaucoup surtout qu’en dehors des antennes-relais, le portable à l’oreille vient aggraver la douche électromagnétique.
Les assureurs ne couvrent plus les dommages liés à l’amiante, au nucléaire, aux OGM, mais non plus à la radioactivité et aux champs ou radiations électriques ou magnétiques !
Un trouble anormal de voisinage et de mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence sont aujourd’hui répressibles pénalement. D’où des recours de plus en plus nombreux par des riverains qui voient leur santé se fragiliser ou même par des agriculteurs dont les animaux subissent des effets néfastes. Eh oui, les animaux rayonnent parfois eux aussi…
Á cause de ces incertitudes, sans doute entretenues de part et d’autre, qui empêchent de développer une information sérieuse et disponible dans les médias, (voir l’association de défense des riverains « Robin des Toits »), nous avons décidé d’étudier la situation dans notre village.

En quoi Barbentane est concerné ?

Notre commune a reçu des équipements d’émetteurs disposés aux :

- Arènes (deux antennes dans le domaine communal de Barbentane) :
➢ Deux systèmes GSM 900 Fréquences de 925 à 935 Mhz et de 880 à 890 Mhz
➢ Deux systèmes GSM 900 Fréquences 935 à 960 Mhz et 890 à 915 Mhz
➢ Trois systèmes UMTS Fréquences 1965 à 1980, 2155 à 2170, 1910 à 1915 Mhz
➢ Trois systèmes UMTS Fréquences 2125 à 2140, 1900 à 1905, 1935 à 1950 Mhz

Antennes aux arènes

- Petit Claux (côté Sud du pont de chemin de fer route d’Avignon - domaine RFF/SNCF) :
➢ Cinq systèmes Fréquences & 3 FH 18,1 à 18,4 , 18,4 à 18,6 et 22,21 à 22,37725 Ghz & 2 GSM 900 Fréquences 947 à 960 et 902 à 915 Mhz
➢ Trois systèmes UMTS Fréquences 1921 à 1935, 1915 à 1920, 2111 à 2125 Mhz

Antenne au Petit Claux

- Sud de l’Escapade (équipement sur la commune voisine Rognonas) :
➢ Trois systèmes Fréquences & 1 FH 22,12525 à 22,21 Ghz & 2 GSM 900 : 880 à 890 et 925 à 935 Mhz
➢ Deux systèmes GSM 900 Fréquences 935 à 960 Mhz et 890 à 915 Mhz
➢ Un système FM Fréquences 88 à 108 Mhz
➢ Trois systèmes UMTS Fréquences 2125 à 2140, 1900 à 1905, 1935 à 1950 Mhz

Antenne à l’Escapade

Sans compter ceux en Montagnette de Frigolet à Boulbon.

Antenne en Montagnette aux Grands Vallons vers Boulbon

Antenne de Frigolet camouflée sous un pin synthétique !

Les quelques études sur l’exposition à ces ondes (normes GSM et DCS) indiquent une incidence maximale à environ 280 mètres de l’antenne-relais en zone urbaine, et jusqu’à un kilomètre environ en zone périurbaine principalement. L’effet de ces installations peut donc être mis en cause sur la santé des riverains…
D’autant qu’il y a beaucoup de monde aux environs : La première maison voisine du lotissement la Fontaine est à 50 m, le gardien du stade de foot voisin est à 40 m de l’une et 50 m de l’autre, l’école primaire et l’Hospice sont à 350 m, mais « les mieux placés » sont les aficionados et taureaux puisque les gradins des arènes voisines sont à 5 m, ce qui permet aux festivités de bénéficier d’une ambiance électromagnétique assurée par Bouygues au Nord, par Orange au Sud, et même nuitamment grâce aux gros éclairages installés sur les pylônes pour eux. Certains ne s’étonnent même plus que les « tau » soient si nerveux dans l’enceinte taurine !

Un dessin des équipements permet d’illustrer leur rayonnement possible sur notre commune : Les cercles en bleu-jaune indiquent la distance d’impact maximum à 300 m environ autour du lieu des antennes-relais, les cercles en orange leur limite d’impact à 1 km.

Rayonnements électromagnétiques imposés aux voisins

Effet maximum à 300 mètres (cercle bleu-jaune)
et jusqu’à 1 km (cercle orange).

Barbentane et son rayonnement naturel !

Que prévoient les contrats des deux opérateurs locaux ?

Rien que du très banal…
- La société BOUYGTEL (Bouygues télécom) a signé en 2004 une convention d’occupation privative du domaine public pour une durée de 12 ans renouvelable avec la mairie, afin d’installer sa station radioélectrique (local technique de 18 m2, pylône de 21 m, 6 antennes de 2,6 m et faisceaux hertziens) au Nord des arènes. La redevance annuelle de location a été fixée à 3 811 € et BOUYGTEL précise « qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques, il n’est pas établi que les effets produits par les équipements techniques représentent un risque pour la santé dès lors que les distances de précaution sont respectées : Le périmètre des distances de sécurité est fixé à 1,50 m devant l’antenne et à 50 cm à côté et derrière l’antenne, surtout pour les personnes porteuses de fibrillateurs cardiaques et de pacemakers qui auraient la mauvaise idée d’aller faire la sieste à l’ombre de l’antenne ! Un avenant à la convention est signé un mois plus tard pour 3 311 € et les distances de sécurité ont doublé !

Antenne au Sud des arènes !

- La société ORANGE FRANCE a signé une nouvelle convention en 2007 (remplaçant celle de 1997 et 2004) pour 12 ans renouvelables, afin d’installer une barrette supplémentaire sur l’antenne existante de 21 m située à 5 m des gradins au Sud des arènes, et le local technique de 15 m2 environ logé carrément sous les gradins. La redevance est fixée à 4 000 € par an et le périmètre de sécurité aussi limité.

Antenne au Nord des arènes !

Barbentane est-il à l’abri des effets électromagnétiques ?

Et c’est là que le débat est impossible :
- & Évidemment que OUI disent les opérateurs marchands, puisqu’il n’est pas prouvé qu’il y a des conséquences sur la santé et qu’il ne s’agit que d’un fantasme de nostalgiques de la lampe à huile pour affoler les populations… D’ailleurs, notre brillant Premier ministre a été très clair en lançant le ‘Grenelle des ondes’ : « en l’état actuel des connaissances scientifiques, et compte tenu des faibles niveaux d’exposition autour de ces installations, l’hypothèse d’un risque pour la santé pour les populations vivant à proximité des antennes-relais de téléphonie mobile ne peut être retenue » ! Borloo salue d’ailleurs sans retenue aucune l’immense et extraordinaire clairvoyance de son chef…
La science et les experts sont aussi formels, c’est le syndrome de la lampe à huile… Confirmé d’ailleurs par les conclusions de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui n’ont pas évolué depuis 2006, c’est-à-dire « qu’il n’existe aucun élément scientifique probant confirmant d’éventuels effets nocifs des Antennes-relais »… Il faut seulement faire attention aux 55 millions de portables en communication près des cerveaux !
Alors OUI, il n’y a aucun souci à se faire

Les arènes avec antennes Bouygues télécom au Nord, Orange au Sud

- & Évidemment que NON disent les disciples du « fanàu », en interprétant les nombreux rapports nationaux et internationaux qui prétendent le contraire et mettent en garde contre la folie actuelle sans précaution de la technologie par ondes en tout genre, et voient bien que les ministres, industriels, scientifiques et experts manquent pour le moins de précaution et oublient même les lois :
➢ Réglementation européenne de 1991 : « Pour obtenir le droit de mettre en vente un produit, tout fabricant doit prouver qu’aucun de ses ingrédients n’est toxique ou nocif pour l’environnement ». Il est vrai que Douce France a mis 13 ans pour la transposer dans sa réglementation. Et encore, parce qu’un recours du Conseil d’Etat saisi par le ‘Mouvement pour le droit et le respect des générations futures’, a obligé notre beau pays et son gouvernement grenulleux à s’y soumettre en 2004, sinon…
➢ Principe de précaution définit à Rio en 1992, inscrit dans la Charte française de l’environnement, adossée à la Constitution et même dans les principes directeurs du développement durable de l’Union européenne, et qui stipule : « En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard, l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement »…

C’est d’ailleurs pourquoi l’Europe « recommande que les installations d’antennes-relais soient à une distance de plus de 100 m des crèches et écoles », principe de précaution pour protéger les enfants.
Mais on oublie curieusement les habitations situées à côté d’une antenne où se trouvent aussi des enfants, des femmes enceintes et autres adultes ou animaux !
Alors OUI, il y a du souci à se faire…

Quelques faits locaux pénibles renforcent aussi le doute et laissent supposer que tout n’est pas aussi simple.
Le nombre de décès à Barbentane est d’environ 300 depuis 2001. La cause identifiée de ces décès laisse soupçonner le cancer ou leucémie dans environ 25 % des cas dont beaucoup d’entre eux non loin d’une antenne. Hasard, coïncidence, fantasme !
Autre inquiétude : Le nombre de personnes qui souffrent à ce jour de ces graves maladies dont certaines, comme par malchance, aux environs des antennes ! Et ne parlons pas des insomnies, maux de tête, déprime…, dont aucun lien n’est fait à ce jour avec le voisinage immédiat de ces installations.
Bien sûr d’autres causes que les ondes électromagnétiques peuvent être la raison de ces graves difficultés de santé : pollution de l’alimentation, de l’air, de l’eau, fragilité personnelle, autres technologies… Mais, en l’absence de certitudes définitives, cette situation doit préoccuper nos responsables locaux soucieux de l’environnement, de la santé et de la vie des citoyens !

Aussi, interrogés par des visiteurs barbentanais de ce site, nous avons voulu questionner M. le maire Ichartel le 5 mars 2009 en lui demandant quelques informations au sujet des antennes-relais et notamment :

- « Les lieux, puissances et opérateurs des installations autorisées au village.
- Les mesures contractuelles particulières prévues pour ces équipements assurant leur innocuité en respect du seuil maximal autorisé, surtout auprès des zones habitables, scolaires ou sportives. Une copie de l’exemplaire des contrats.
- Les conditions financières annuelles de fonctionnement de ces ouvrages.
- Les dispositions envisagées pour informer la population de l’existence de ces implantations et des mesures de précaution à prendre.
Réponses qui auraient pu être transmises aux intéressés, mais éventuellement aussi publiées sur le site pour une plus large information. »

Nous attendons toujours la réponse municipale…

Pourtant, il s’agit d’un éventuel grave problème de santé publique qui concerne tous les habitants.

Nous avons donc conseillé aux intéressés de contacter les élus d’opposition et le DDARD.
M. André Granier s’est engagé au nom de ces élus à poser la question au maire dès la prochaine séance du Conseil municipal et de suivre lui-même le dossier.
L’association DDARD s’est rapprochée de l’Association « Robin des Toits » et à décider de s’occuper de tous les rayonnements technologiques du village, de suivre de près ces études et d’agir pour que la santé publique soit préservée.

Décision municipale au Conseil du 27 mai 2009 :

Au cours des questions diverses, M. Granier demande la parole et explique (extraits) :
« Notre territoire comporte plusieurs antennes relais (arènes, Petit Claux, Gare) ainsi que des lignes EDF Haute Tension (400 000 volts). Si certaines sont dans des zones à faible densité de population, il n’en est pas de même pour les arènes … à proximité directe … de quartiers (Fontaine, Vallon…) fortement urbanisés.
Ayant relevé dans ces quartiers un nombre conséquent de personnes atteintes de maladies graves, dont certaines sont décédées et d’autres en cours de traitement … Il faut s’attarder sur les causes … Savoir si les ondes émises par ces antennes peuvent présenter une dangerosité … Car des jugements récents ont condamné les opérateurs à démonter leurs antennes…
C’est pourquoi nous souhaiterions qu’un cabinet d’études agréé et indépendant soit sollicité pour … Relever la puissance des ondes émises en plusieurs points des périmètres en cause … Connaître si tout est dans les normes ou, dans le cas contraire prendre les mesures qui s’imposent … En vertu du principe de précaution concernant la santé de nos concitoyens. »

Après discussion, « le Conseil a voté à l’unanimité » la proposition d’une étude d’impact des antennes-relais, des ouvrages technologiques et lignes électriques du village par un laboratoire agréé et indépendant des opérateurs.
Et c’est une excellente solution prise par le maire et le conseil. Nous pouvons féliciter M. Granier et l’ensemble des élus pour une décision qui reste à mener à son terme et avec vigilance car les problèmes ne vont pas manquer…

Quelles installations sont concernées !

Aujourd’hui, nous ne savons pas si la municipalité se limitera au service minimum ou si elle réalisera une étude d’envergure afin de classer définitivement tous les dossiers à risques.
M. Granier et le D.D.A.R.D espèrent que le champ d’étude d’impact soit élargi à d’autres technologies : Wifi, caméras, ligne THT, afin d’être rassuré sur l’ensemble des installations dont la municipalité est responsable, soit par le fait d’en être l’installatrice, soit pour les avoir autorisées.
Mais il faudrait aller au-delà en réalisant une grande enquête auprès de la population pour comparer les résultats de celles et ceux qui vivent autour des ouvrages les plus importants et les autres : Antennes-relais bien sûr, lignes THT 400 000 volts ainsi que celles de 60 000 ou 50 000 volts. Travail long et difficile qui permettrait de compléter les mesures par les réalités du terrain, sans attendre l’intervention des cellules psychologiques…

Et, nous éviterons de parler des caméras de surveillance en liaisons par ondes, des téléphones sans fil DECT aussi puissant qu’un portable, des 60 bornes WIFI (voir l’article Alerte WIFI) dont la bande fréquence peut être de 2,4 GHz (Ipod touch de 20 Hz à 20 MHz) disséminées dans le village avec un tir groupé sur le Cours (10 bornes) et autres technologies installées autour de nous avec des effets électromagnétiques ignorés : Puces électroniques dans les cartes diverses, bracelets ou bagues sur les animaux ou l’Homme et en avant-première, la nanotechnologie insérée dans les corps humains, dont les effets n’ont pas été étudiés non plus (la revue spécialisée, Nature Nanotechnology, publie des travaux scientifiques prouvant que des souris ayant inhalé ces bonbons miniatures sous forme de nanotubes de carbone de quelques microns - 1 micron = un millième de millimètre - de long, présentaient une perte de leurs défenses immunitaires.) !
Affaiblissement des défenses immunitaires, n’est-ce pas justement la cause de nombreuses difficultés des personnes pour faire face aux pollutions, microbes, virus…
La science toujours, mais sans lampe, ouvre donc sans précaution le marché dans des domaines variés : industrie pharmaceutique, électronique, habillement, cosmétologie, énergie et agroalimentaire !

Enfin, nous avons déjà évoqué sur ce site une autre source de rayonnements problématiques sur le sol barbentanais (voir l’article Attention à votre ligne), il est intéressant de rassembler deux de ces sources locales de rayonnement dans un même plan pour que le fantasme de la lampe à huile aille à son terme.

Le dessin suivant permet donc de mesurer l’ambiance électrique et électromagnétique dans laquelle chacun baigne comme il peut et souvent sans savoir ce qui se passe, s’il se passe quelque chose.

Rayonnements cumulés : Antennes et Lignes

Les cercles en jaune indiquent la distance d’impact maximum à 300 m environ autour du lieu des antennes-relais, les cercles orange leur limite d’impact à 1 km.
La bande verte mesure la distance d’impact maximum à 200 m de part et d’autre des deux lignes EDF haute tension de 400 000 V et le trait vert situe leur limite d’impact à 1 km.
La bande rose mesure la distance d’impact maximum à 30 m environ de part et d’autre des lignes SNCF à haute tension de 50 000 V et de la ligne EDF de 60 000 V et le trait rose situe leur limite d’impact à 180 m environ. Si votre liaison télévision par satellite est impossible, vous êtes à proximité d’une ligne Haute Tension et vous rayonnez sans parabole…

Barbentane et ses rayonnements naturels !

Mais, vous préférez peut-être rayonner hors des champs !

Alors, il vaut mieux ne pas attendre les résultats de l’étude municipale, et encore moins des décisions nationales d’une part suspendues au pseudo dialogue avec des opérateurs mobilisés pour préserver leurs intérêts, et d’autre part des normes maintenues en totale contradiction avec la réglementation européenne protectrice.
Appliquer soi-même le principe de précaution, en suivant quelques recommandations du Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques ou CRIIREM, pour ne pas rayonner de travers :

1 - Les adolescents de moins de 15 ans ne devraient pas avoir accès à un mobile. Cette règle élémentaire n’est pourtant pas ou peu respectée par les parents. L’adolescent est particulièrement vulnérable aux rayonnements électromagnétiques qui se fixent rapidement et durablement dans leur organisme.

2 - Éviter tout contact d’un téléphone portable avec le ventre d’une femme enceinte. Là encore, il s’agit d’un conseil élémentaire relevant du bon sens, les cellules de l’embryon étant très sensibles aux rayonnements émis par le mobile.

3 - Éviter d’approcher le téléphone portable à moins de 20 cm d’un implant cardiaque ou autres implants métalliques.

4 - Lors de l’achat d’un nouveau portable, préférez un modèle dont la valeur de DAS est la plus faible possible, de préférence inférieure à 0,7 W/kg.

5 - Éviter de porter votre mobile à hauteur ou contre le cœur, l’aisselle, la hanche ou les parties génitales…

6 - Préférer l’utilisation d’un kit piéton filaire pour éloigner l’appareil de votre cerveau et de votre oreille. Mieux vaut utiliser une oreillette filaire plutôt qu’une oreillette sans fil qui dégage des ondes.

7 - Limiter le nombre et la durée des appels. En moyenne, pas plus de 6 appels par jour qui n’excéderont pas 3 minutes chacun. L’idéal est de respecter un temps moyen de 1 h 30 entre chaque appel.

8 - Téléphoner dans les conditions de réception maximum ! Si vous passez un appel alors que vous captez mal le réseau, le DAS émis par le portable peut être multiplié par 2 voire 4 !

9 - Évitez de téléphoner en vous déplaçant.

10 - Ne pas téléphoner en voiture ou dans tout autre infrastructure métallique. L’effet de « cage de Faraday » emprisonne et répercute les ondes émises par le portable.

11 - Pour éviter une exposition passive au rayonnement, éloignez-vous du public lorsque vous passez un appel.

12 - Ne jamais conserver un téléphone allumé ou en recharge à moins de 50 cm de votre tête durant la nuit.

Et ne pas oublier pendant les vacances de vous livrer à un jeu inédit : Observer et compter autour de vous le nombre d’antennes et de lignes électriques Haute Tension, en commençant dès l’autoroute où les très nombreuses installations créent un environnement particulièrement rayonnant…

Voir aussi la menace insidieuse des OPP et les adeptes du "fanau"

À cette étape de la balade estivale, vous vous demandez comment on en est arrivé là ?
Poser la question n’est pas un bon signe, enfin c’est un signe tardif de méfiance naissante qui oblige à poser des questions difficiles en période de farniente !
Surtout si les réponses sont à chercher dans des évènements passés, constituant un lourd présent et peut être un sombre avenir, celui des traditions dévoyées, banales trahisons historiques décrites au prochain article…


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