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La particule n’est pas souvent noble !

L’hème, ben mon côlon !

La molécule « l’hème » fait partie des aliments modèles que les industriels de la charcutaille saupoudrent avec les nitrites sur viandes et jambons pour leur donner une couleur rosée/rouge avenante. L’ennui, c’est que des farceurs de scientifiques et statisticiens affirment que les gros mangeurs de charcuteries ont 20 % de plus de cancers du côlon !
L’INRA (Institut Nationale de Recherche en Agronomie) vient de réaliser une étude sur les rats où le mélange hème et nitrites confirme les risques et met en garde industriels et consommateurs…
Et les cochons n’y sont pour rien !

Mélamine scandale

Lorsqu’en 2007, l’industrie alimentaire a rappelé 60 millions de boîtes pour chiens et chats renfermant du gluten de blé « enrichi » en mélamine, le Codex Alimentarius de l’ONU n’avait rien vu venir.
Lorsqu’en 2008, ce sont quatre nourrissons chinois qui décédent après avoir consommé du lait artificiel contaminé à la mélamine et que des dizaines de milliers d’autres nouveaux-nés tombent malades, le Codex n’avait encore rien vu venir.
Lorsqu’en 2010, deux ans après, le Codex fixe à 1 mg par Kg le taux maximum de mélanine « toléré » dans les produits destinés à l’alimentation des enfants et à 2,5 mg pour le reste des produits amlimentaires, comment avoir confiance ?
L’industrie alimentaire a mis sur le marché pendant des années des produits mortels sans vérifier leur dangerosité et sans que le Codex ne s’en soucie ! L’essentiel est de vendre, les chiens, les chats, les enfants et les autres mangent et le payent cher… Les autorités servent à qui ?


Le chlordécone vraiment

On sait que le risque de cancer chez les personnes exposées à des pesticides pendant la naissance, au cours de l’enfance ou pendant le travail, dans l’agriculture en particulier, est un facteur aggravant qui a doublé le risque en 25 ans.
Pendant ce temps, l’industrie chimique a oublié de tester ses produits, d’informer sur les conséquences, voire nier et polémiquer sur les effets supposés.
Ainsi, le chlordécone, un nom pareil aurait déjà du inquiété, utilisé de 1973 à 1993 contre le charançon de la banane, a été interdit en 1990 en métropole et en 1993 en Guadeloupe et Martinique où, pour lutter contre cet insecte, on a contaminé l’eau des rivières, les sols et la chaîne alimentaire pour des décennies.
Lorsqu’en 2007, le professeur Belpomme dénonce ce pesticide organochloré comme cause majeure de la moitié des cancers de la prostate aux Antilles, il est critiqué évidemment.
En 2010, on s’aperçoit enfin qu’il avait raison, que le chlordécone déconne vraiment, que les cancéreux le payent cher, que l’industrie chimique avait encore frappé et que les autorités brillent toujours par leur clairvoyance…


Apéro au tétrachloroéthylène (ou PCE)

C’est la boisson involontaire d’habitants d’Avignon dont les eaux de nappe phréatique de Fontcouverte aux remparts sont polluées depuis juillet 2007 à des teneurs supérieures à la limite réglementaire de 10 µg/l. Surprise, la ville d’Avignon décide au printemps 2008 d’engager une étude diagnostic hydrogéologique par le cabinet BURGEAP afin d’identifier la source et d’examiner les possibilités de dépollution (60 sondages souterrains et 30 forages privés). Mais il faut attendre février 2010, pour localiser l’origine de la pollution en zone commerciale Mistral 7, rendant l’eau de nappe non potable et attendre les investigations de l’autorité préfectorale de police de l’eau, les directives de la Ddass et du comité de pilotage chargé du suivi de la pollution.
Une zone est plus fortement contaminée à l’ouest par un PCE supérieur à 40 µg/l dans un secteur où une trentaine d’habitations ne sont pas raccordées au réseau d’eau potable : quartiers Est, Nord, St Chamand et Montfavet.
Utiliser comme diluant pour peinture et vernis ou dégraissage et nettoyage de pièces métalliques, ce produit est pratiquement insoluble dans l’eau. Par contre, il est considéré comme un cancérogène hépatique, pénètre par les voies respiratoires ou par la peau et sa toxicité attaque le système nerveux, les foies et reins.
De juillet 2007 à mars 2010, il aura fallu presque quatre ans avant d’appliquer le principe de précaution aux familles non raccordées aux réseaux d’eau de la ville, de distribuer des bouteilles d’eau et d’interdire la consommation d’eau polluée à ceux qui en boivent depuis !
La réactivité écologique de la mairie d’Avignon est HQE-4 et le Rhône est chargé d’évacuer le tétramachin comme les PCB et autres particules radioactives vers les lieux de baignade estivale…


Au nom du Grenelle, pollution au TBT

Ce sont 65 000 tonnes de boues extraites de la vase du port de plaisance de la Trinité-sur-mer qui sont immergées dans la baie de Quiberon ! Bourrées au "TBT" ou tributylétain contenu dans les peintures des coques de bateaux pour éviter que les coquillages ne s’y installent, ces boues vont pouvoir nourrir bactéries, phytoplancton, mollusques, crustacées et poissons dans la région du Mor Braz, là où Borloo vient de décider de créer un parc marin promis par le « Grenelle de la mer »… Avec les algues vertes, ce parc va être glissant et la coquille St-Jacques goûtue !


Après le bisphénol A, voilà le kétoprofène !

Décembre 2009 : L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de confirmer que le bisphénol A, entrant dans la composition de nombreux récipients alimentaires en plastique, dont les biberons, a la malencontreuse habitude de gagner l’organisme humain sous l’effet de la chaleur. Là, il joue un rôle de leurre hormonal ou perturbateur endocrinien et intestinal que les apprentis sorciers industriels ont "oublié de tester" avant de vendre. Et une contamination de plus pour une grande majorité de la population européenne…
L’Afssaps découvre aussi, après plusieurs années de silence, que 22 gels anti-inflammatoires au kétoprofène peuvent provoquer des réactions cutanées graves lors de l’exposition au soleil. Elle recommande aux médecins et patients de ne plus les utiliser… Les producteurs ont donc vendu des produits hasardeux et les malades allergiques ne le savaient pas puisque l’Afssaps a laissé un produit dangereux sur le marché…


Une firme bourrée d’idées vertes

Novembre 2009 : La France utilise chaque année environ 15 000 tonnes d’herbicide Round Up dont les substances actives POEA et glyphosate sont soupçonnées d’effets sanitaires graves. Or, la présence de POEA n’est pas indiquée dans la composition déposée pour l’homologation des produits Express et GT Plus avant leur mise en marché.
Déjà condamnée pour avoir décrit son herbicide comme écologique, Monsanto fait silence sur sa composition toxique…


Le difénacoum entre en guerre contre la faune sauvage

Octobre 2009. Les oiseaux et animaux de nos contrées se raréfient ou disparaissent, des efforts sont faits pour les maintenir, y compris pour des rapaces disparus comme vautours et milans, déjà menacés d’extinction.
Or, une directive européenne autorise le difénacoum, un produit anticoagulant qui va accroître les hémorragies mortelles chez rongeurs et rapaces avec répercussion sur la chaîne alimentaire !
Quand l’animal est en voie de disparition, combien de temps reste-t-il à l’homme ?
Depuis le mois de juillet, un plan national santé environnement afin de réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé et les inégalités environnementales est lancé… Il n’y a plus qu’à attendre !


Les solvants ne sont pas inoffensifs

Septembre 2009. Ils ont envahi petit à petit notre quotidien comme dégraissants, adjuvants, diluants et décapants dans les peintures, les vernis, les colles, les produits d’entretien mais également dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques.
Et pourtant, leurs effets potentiels sur la santé humaine incluent des atteintes de la peau ou des muqueuses, des voies respiratoires, du système nerveux ainsi que cardiaques et certains solvants sont suspectés d’être cancérogènes pour l’homme.
Plus inquiétant encore, une étude de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), a établi une corrélation entre la fréquence de l’exposition professionnelle aux solvants, au début de la grossesse, et l’apparition de malformations majeures chez l’enfant (bec de lièvre, malformation du rein et des voies urinaires, malformation génitale chez le garçon), car ils ont la propriété de « passer la barrière fœtale » et de parvenir jusqu’au fœtus !
Pourquoi ne pas faire les études avant plutôt que d’attendre le malheur des uns pour un profit des autres ?


Le « HAP » aromatise les prés et le reste

En août 2009, les chercheurs de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (Ensaia) de Nancy analysent l’herbe des pâturages bordant les routes. Jusqu’à présent, on n’a pas cherché, donc on n’a pas trouvé et les vaches broutaient tranquillement en faisant pas mal de gaz…
C’est bête, on n’avait pas pensé qu’un pot d’échappement de véhicules puisse polluer et que des particules d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) étaient alors répandus jusqu’à 150 m du bord de route. Comme par hasard, les HAP sont fortement cancérigènes et les chercheurs en ont trouvé beaucoup dans le lait des vaches avec d’autres métaux allergènes joyeusement semés par la circulation : platine, palladium, rhodium qui servent à fabriquer les pots catalytiques…
L’histoire peut aussi s’étendre à tous les riverains de routes, d’avenues, de voies rapides, et la LEO dont on nous a raconté que l’environnement paysager de 4 000 véhicules jour ne serait pas pollué… Foutaises et irresponsabilité grave de ceux qui en réclament encore plus…
Les résultats de l’étude 2010 du Colombia Center (CCCEH) de New York sur des enfants polonais ont révélé « que les capacités de réflexion et de pensée des enfants exposés à de hauts niveaux de HAP étaient bien plus faibles que celles des enfants moins exposés ». Idem pour les tests similaires réalisés en 2009 sur un groupe de femmes afro-américaines et non fumeuses. Ainsi, « L’effet sur l’intelligence est comparable à celui constaté chez les enfants de New York exposés avant la naissance aux même polluants atmosphériques ».


L’obésité est finalement une histoire de « gros » sous

En août 2009, le labo de virologie de la Timone à Marseille étudie les pots de yaourts « santé » et autres produits lactés, farcis de bactéries probiotiques. Et en cherchant on trouve quoi ? Que ces mêmes bactéries sont celles utilisées dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir cochons et poulets ! Loin d’améliorer les défenses immunitaires comme l’annonce ce médicaliment, il aurait une grosse part de responsabilité dans la vague d’obésité infantile, car le dosage ingurgité depuis 20 ans, sans étude préalable évidemment, a la même concentration que chez les animaux…


Bronzage artificiel et mélanome

En juillet 2009, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC agence de l’OMS) vient de classer les UV émis par les cabines de bronzage comme « cancérogènes » pour l’homme, à l’instar de l’ensemble des rayonnements ultraviolets, y compris solaires. L’exposition à ces rayonnements augmente de 75 % le risque de mélanome, forme la plus agressive des cancers de la peau, dont la publicité gouvernementale parle de nous préserver avec des cartes météo des plages où ce sacré soleil est le principal fautif !
Pour ceux qui n’ont pas bien compris, on leur révèle aujourd’hui que, depuis 1992, ils ont bronzé artificiellement durant 17 ans sous des appareils à rayonnements dangereux que l’on a laissé vendre sur le marché ou développer dans les instituts de bronzette sans en mesurer les impacts ! Pas d’étude, pas de conseils, pas de précaution, commerce autorisée et cancers à gogos, c’est la Sécu qui paye…


Un inspecteur, c’est chiant,
moins d’inspecteurs, c’est risqué !

C’est juste après les élections européennes de juin 2009, qu’avant de quitter son ministère de l’Agriculture pour rejoindre Bruxelles où il est élu UMP, Michel Barnier, soucieux de la santé des citoyens, a signé en cadeau d’adieu la suppression de quelques centaines de fonctionnaires. Ainsi, pour surveiller poulets, dindes, veaux, vaches, cochons et autres animaux, la France ne peut plus compter que sur 50 contrôleurs au Service Vétérinaire, soit six fois moins que ce que réclame l’Europe pour faire face aux risques de grippe A et autres joyeusetés…
En effet, les inspecteurs de la Répression des fraudes ne sont plus nécessaires puisque les fabricants se surveillent eux-mêmes. Exemple : Le cadmium, ce métal lourd dont le dépassement de la norme alimentaire est dévastateur pour le foie, les reins, les gênes du genre humain et animal.
Or, 4 764 éleveurs de vaches, cochons, poulets, canards…, dispersés dans 9 départements français ont donné à leurs animaux 68 tonnes d’une mixture fortifiante bourrée de cadmium à 300 fois la norme en début d’année ! Produite par un spécialiste français du complément alimentaire pour animaux de ferme à partir de sulfate de zinc chinois importé, elle a provoqué de gros dégâts dans les élevages, des inquiétudes chez les fabricants de produits laitiers dont les mesures donnaient de mauvais résultats au point de rappeler leurs produits sans explications, et de vite s’assurer pour au cas où, mais sans avertir les autorités sanitaires…
Ainsi, plus de 35 000 vaches, sans compter les cochonnailles et gallinacées cadmiumisées, les tonnes de litres de lait et de yaourts, plus quelques préparations à partir de produits laitiers, ont eu le temps d’être vendues, dégustées, par les ignorants acheteurs et consommateurs en grandes surfaces…
Pas étonnant que certains fassent du malaise vagal !


La grillade s’amidone dangereusement !

Depuis 2003, la Commission européenne a lancé une grande étude sur l’acrylamide, substance du même caractère que le colorant suivant, qui apparaît quand on cuit, frit ou rôtit un produit contenant de l’amidon à plus de 120°, et génére 800 composés chimiques dont 50 qu’il vaut mieux éviter. Le résultat est si catastrophique, l’amidon étant dans de nombreux aliments industriels, qu’en 2009, la Commission ne sait plus que faire. Conseil gratuit : Mettre un gros cierge avant de consommer les préparations courantes de frites, cornflakes, crackers , biscuits, céréales du petit déjeuner, charcuterie, chocolat en poudre, café, bière…, qui sont toujours en vente en attendant la découverte miraculeuse d’une particule de remplacement !


Fais-nous du couscous chérie !

Le 1° décembre 2008 : du jaune de méthyle, colorant à caractère génotoxique et cancérogène pour la santé humaine, a été incorporé involontairement dans les produits d’une usine indienne. Des épices et curry toxiques contaminés, 95 tonnes dans les tagines de poulets, couscous, ketchup, plats cuisinés, etc, sont en vente depuis dans les supermarchés de France, Belgique et Pays-Bas. L’alerte de la répression des fraudes date du 10 avril (!) et le retrait des gondoles a été discret pour ne pas affoler les heureux con…sommateurs qui en achètent depuis plusieurs mois !


Même la sieste est risquée !

En novembre 2008, ce sont les canapés et fauteuils chinois à bas prix vendus dans des grandes surfaces qui entraînent des réactions allergiques et pathologies diverses : brûlures, eczéma, affections respiratoires, perte de cheveux, douleurs musculaires…


La particule fine subodore !

Le 6/10/2008, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) admet avec prudence que les particules fines émises par le trafic automobile (véhicule Diesel), les installations de chauffage et les activités industrielles (incinérateurs…) sont impliquées dans le cancer du poumon. Elle subodore qu’un lien existe aussi entre expositions professionnelles aux pesticides et tumeurs cérébrales mais également cancers de la prostate, du sein, des testicules, de l’ovaire. Pesticides polluant tous les compartiments de l’environnement et pouvant conduire à une exposition par les aliments, l’eau de boisson, l’air intérieur et extérieur et les poussières de la maison.


Tu sens bon, puis tu tousses !

En septembre 2008, l’UFC que choisir met ‘de nouveau’ en garde les consommateurs sur les impacts sanitaires des désodorisants d’intérieur entraînant émission d’allergènes et de polluants cancérigènes !


Biberon au bisphénol A !

Le 26-08-2008 alerte sur l’alimentation avec le bisphénol A composé chimique pouvant avoir des effets cancérigènes et perturbateur endocrinien, utilisé dans la fabrication de cannette, boîte de conserve, couvercle métallique de pot et bouteille en verre, vaisselle, récipient pour four à micro-ondes, bouteille d’eau et de lait recyclables, conteneur d’eau réutilisable, certains biberons ! En décembre 2009, l’INRA confirme que les deux tiers du bisphénol déposé à la surface de la peau de porc comme de la peau humaine traversent la barrière cutanée confirmant la toxicité soupçonnée.


Frites à l’huile de vidange !

L’huile de tournesol venant d’Ukraine, distribuée en Europe de février à mai 2008, contenait de l’huile de moteur. Retirée des grandes surfaces en catastrophe à partir d’avril seulement, elles ont été utilisées entre-temps dans de nombreuses préparations culinaires… Ceux qui en ont acheté avant le retrait ou en produits cuisinés sont autorisés à carburer à leurs risques…


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