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Roule Poupoule, sans réfléchir

En 2000 : 1 Dollar à 1,2 € et 1 Baril de pétrole à 60 $, soit le Baril à 72 € et l’essence à 1 € le litre à la pompe.

Fin 2008 : 1 Dollar à 1,4 € et 1 Baril de pétrole à 40 $, soit le baril à 56 € et l’essence à 1 € le litre à la pompe.
Le Baril est donc 33 % moins cher pour nous fin 2008, mais l’essence est au même prix qu’en 2000, sans parler du diésel. Les compagnies pétrolières annoncent des bénéfices records, l’État taxe sans retenue les utilisateurs (0,42 € par litre) et les pays producteurs sont en souci !

La baisse va-t-elle continuer (Surtout si la crise financière supprime les crédits aux spéculateurs et calme les joueurs qui confondent investissements et roulettes de casino… Ou si le ralentissement économique détruit la demande) et l’Etat prépare-t-il l’avenir ?
Les ménages ou professionnels utilisant un carburant pour travailler craignaient la faillite et chacun commençait à s’inquiéter pour ses transports, voyages, déplacements et une inflation qui dégradait profondément la vie des familles modestes. Ils ont aujourd’hui quelques répits…
Pour les solutions d’en haut, il faut attendre la veille des prochaines élections, car ayant d’abord servi les riches avec le paquet fiscal distribué tout de suite, les besogneux n’ont plus que des promesses lointaines avec l’espoir que la pollution au CO2 attendra de meilleurs jours pour se manifester, loin d’ici.
Or, le bilan de l’Union européenne pour l’année 2007 relève des émissions globales de 2,050 milliards de tonnes de CO2 relâchés dans l’atmosphère soit une augmentation de 0,80 % par rapport à 2006 (hausse de 16 millions de tonnes), mais la France a émis 126,6 millions de tonnes soit 3,53 % de moins. Il faut noter que les secteurs des transports, de l’agriculture, et de l’habitat sont exclus de cette comptabilité. Les pays riches du G8 ont pris le 26 mai 2008 la décision de donner l’exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique, avec un objectif de réduction d’au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Et patatras, les scientifiques qui étudient la carotte glaciaire extraite en décembre 2004 en Antarctique à 3 270 mètres de profondeur (projet européen EPICA), viennent de découvrir que depuis 800 000 ans, sur les 8 cycles climatiques glaciaire-interglaciaire retracés, aucune des teneurs en CO2 et en CH4 enregistrées n’étaient aussi élevées que celles d’aujourd’hui…
Les perturbations climatiques actuelles ne sont donc qu’un avant-goût de ce que nous préparons !

Sauf si les catastrophes annoncées ne sont qu’une propagande intéressée diffusée par les mêmes qui, après avoir pillé à outrance les réserves naturelles et dévasté la planète au point d’en faire une terre invivable, ont besoin de moyens importants payés par les Etats et les citoyens pour occuper ce nouveau marché environnemental. Ainsi pourra s’ouvrir la merveilleuse épopée climatique où, sous prétexte de réparer les (leurs) dégâts, ils vont s’offrir de nouvelles opportunités de profit.

Un inconnu incontournable et souvent oublié attend : Le Dieu Ra qui, après avoir achevé ses noces cycliques, pourrait en décider autrement…


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