Depuis la décision du conseil municipal de mai 2009 de réaliser une étude d’impact des installations technologiques du village, les riverains, adeptes du "fanau" [*] ont attendu une année. Puis, curieusement, après plusieurs rappels des élus, le maire a enfin décidé de faire une étude « gratuite » sur conseil de l’opérateur Bouygues telecom en juillet 2010, par le laboratoire Cofrac et le résultat est formel : « Les seuils limites d’exposition du public sont respectés »… Qui peut croire le contraire quand on sait que ces limites et ces normes sont extraordinairement favorables aux excès ?
Il reste donc au conseil municipal de réaliser une étude indépendante des opérateurs pour savoir si le doute est permis ou non !
En attendant, des nouvelles diverses continuent de les rassurer ou de les inquiéter sur les effets éventuels pour leur santé :
Un joujou préoccupant.
Le parlement israélien a voté le 1er mars une loi visant à sensibiliser aux risques de cancer
liés à l’utilisation des téléphones sans fil : Comme pour les paquets de cigarettes, chaque portable vendu dans l’Etat d’Israël devra désormais porter le message : "Attention, le fait d’une utilisation massive, ainsi que le port de cet appareil près du corps, peut augmenter le risque de cancer, surtout chez les enfants".
Plusieurs études israéliennes visant à démontrer la nocivité des ondes électromagnétiques ont
été menées ces dernières années. D’où cette initiative législative de précaution de la santé.
En France, les enfants et les femmes enceintes peuvent continuer à faire mumuse avec le portable, puisque la loi du 12 juillet 2010, dite Grenelle 2, interdisant l’utilisation et la commercialisation des appareils sans fils pour tous les enfants de moins de six ans n’a
jamais été promulguée…
Le débat continue.
➣ L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a classé les radiofréquences dans la catégorie 2B, c’est-à-dire « cancérigènes possibles ».
➣ La ville de Paris rompt ses contrats avec les opérateurs d’antennes relais qui refusent de baisser leur seuil d’émissions.
➣ La Cour d’Appel de Montpellier dans un arrêt du 15 septembre 2011, suite à la plainte de 26 Riverains d’Antennes Relais de Téléphonie Mobile de Montesquieu-les-Albères contre SFR (Société Française de Radiotéléphone) impose le démantèlement du site d’antennes relais de SFR pour trouble manifeste et danger imminent pour la santé.
Le Conseil Municipal de Varades en Loire Atlantique a voté à l’unanimité le 6 Septembre 2011 la fixation de la Valeur Limite d’Exposition à 0,6 V/m sur le territoire de la Commune pour les émissions de relais téléphoniques.
Le Maire, Dominique TREMBLAY, et le Conseil Municipal, conscients de la nécessité de protection de la Santé Publique, ont décidé de se conformer aux prescriptions exprimées par la Résolution du Conseil de l’Europe publiée en Mai 2011 fixant la norme maximum à 0,6 V/m et à terme à 0,2 V/m.
Cette décision comporte la mise en oeuvre de moyens autonomes de mesures pour les contrôles avec la mise en place d’un comité de pilotage ouvert à la population.
Protéger la santé ! Il suffit d’une étude gratuite et indépendante de l’opérateur, comme à Barbentane, pour être rassuré…
Le débat sur l’étude des émissions des antennes relais des Arènes se poursuit entre le maire et l’opposition sans trouver d’issue. Le maire s’appuie sur les résultats de celle proposée gratuitement par Bouygtel en juillet 2010 auprès de Aexpertise choisie par l’opérateur pour mesurer ‘en toute indépendance’ les champs électromagnétiques des antennes des trois opérateurs (Bouygues, Orange, SFR).
Résultat : un maximum annoncé de 1,72 volt par mètre avec de grosses marges d’incertitudes, mesuré à une heure de faible émission et sans savoir si les émetteurs émettaient vraiment ce jour là ! Les minimums sont si bas qu’on peut se demander si les antennes étaient en fonctionnement ou en pause, et à un tel niveau on ne comprend pas à quoi servent des normes officielles fixées à 28 - 42 - 61 volts par mètre depuis 2002 ! On pourrait même envisager de fixer les normes à 0,6 v/m partout comme le demandent les associations et l’Europe pour n’avoir aucun effet délétère sur la santé des populations. Au lieu de cela, sécurité des profits oblige, on fixe des normes problématiques pour des installations surdimensionnées alors que la réalité de l’étude démontre des émissions acceptables, si elles sont confirmées par un tiers indépendant.
Sinon, comment avoir confiance à des installations conflictuelles quand on sait que dans un poulailler situé à 20 m d’une antenne relais, dix oeufs couvés sur douze sont à jeter (FR3mai 2011).
Surtout que ces technologies font baigner les familles dans un brouillard électromagnétique où il est difficile d’isoler une cause parmi d’autres, mais dont les mesures prises dans d’autres contextes ne rassurent pas du tout quand leurs effets sont évoqués :
Dans un essai exposant des embryons de poulets à un portable, 34 embryons sur 60 sont morts surtout sous la zone d’émission, au lieu de 7 sur 60 sans portable (FR3mai 2011).
Ceux qui posent un portable non protégé ni allumé près de leur corps ont souvent de bizarres sensations et des désagréments plus ou moins graves.
En Suède, les chercheurs sont formels : Un portable sans oreillettes, c’est tumeur assuré…
Alain Privat, professeur neurobiologiste de Montpellier et une autre équipe de chercheurs de Verneuil dans l’Oise ont constaté séparément des modifications biochimiques et structurales inquiétantes sur des rats exposés à des ondes électromagnétiques, dont la qualité et la quantité des neurotransmetteurs sont rapidement altérées :
➣ L’acétylcholine, lié à la motricité.
➣ La dopamine, impliquée dans la maladie d’Alzheimer.
➣ L’acide Gaba, qui module l’activité du système nerveux central. L’inflammation d’une partie du cerveau, le striatum, traduit une souffrance du tissu nerveux. L’utilisation intensive et prolongée du téléphone portable peut favoriser la maladie de Parkinson, l’Alzheimer et l’épilepsie.
➣ La sérotonine, qui joue un rôle dans le rythme veille-sommeil, est aussi affecté.
Ce n’est pas plus réjouissant pour d’autres appareils devenus courants :
Un four à micro-ondes émet 4 v/m jusqu’à 1 m porte fermée.
Un téléphone DECT sans fil émet 5,62 v/m et provoque des troubles variés sur les utilisateurs.
Un écoute bébé émet 4 v/m.
Un ordinateur avec wifi émet 3 à 4,5 v/m et on compte 26 bornes émettrices wifi rien que sur le Cours en février 2011.
L’Assemblée européenne vient de proposer pour les antennes de fixer le seuil maximal de la norme d’exposition à 0,6 v/m puis à 0,2 v/m pour protéger la vie et les utilisateurs. L’Autriche a décidé 0,6 V/m depuis longtemps. À Barbentane, les opérateurs payent de 4 000 à 4 346 € par an à peine pour irradier les arènes et on ne va pas chipoter pour une vachette ou deux taureaux qui sont un peu excités.
Aussi, pour essayer de comprendre, le mieux est d‘étudier nous-mêmes les difficultés des enfants et adultes aux environs des antennes des arènes, principe de précaution élémentaire.
Le reportage de FR3 du 18 mai sur les mauvaises ondes est révélateur de la réalité vécue par les utilisateurs de technologies électromagnétiques dont les producteurs nient les effets sur la santé. Il confirme aussi ce que nous évoquons depuis trois ans et que l’Europe vient enfin aujourd’hui de reconnaître. À Barbentane, il faudra encore du temps avant que les élus ne comprennent…
En attendant, voir et revoir le reportage, déjà supprimé sur FR3, mais toujours disponible sur Next-Up avant qu’il ne soit trop tard.
L’Europe sonne l’alarme, enfin !
Le 6 mai 2011, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe vient d’adopter une importante résolution qui reconnait pour la première fois que les émissions du groupe technologique de la téléphonie mobile constitue une attaque générale de la Santé Publique en décidant :
1 - Que les travaux de l’ICNIRP, seule référence des officiels, sont dénués de toute validité scientifique par leur totale ignorance d’une branche entière de la Science, le BioElectroMagnétisme.
2 - Que l’existence médicale spécifique de l’ElectroHyperSensibilité – E.H.S. – n’est pas de l’affabulation exotique ou des perturbations psychologiques, mais une cruelle réalité qui demande d’organiser des zones dites blanches pour la protection des victimes des émissions pulsées.
3 - Que seules les technologies filaires ne sont pas toxiques.
4 - Qu’il y a nécessité d’une réglementation fixant une Valeur Limite d’Exposition (VLE), dans l’immédiat à 0,6 V/m, puis à terme à 0,2 V/m. À Barbentane, l’étude 2010 par l’opérateur annonce 1,72 V/m extrapolé à des heures de faible trafic, soit autant qu’un téléphone d’intérieur sans fil.
5 - Qu’une information réelle et générale de la population soit réalisée en coordination avec les Associations.
6 - Qu’une généralisation de relevés permanents de mesures soit organisée en continu avec gestion coordonnée entre autorités locales et associations.
7 - Qu’un financement public et indépendant soit constitué pour la Recherche Scientifique, et des dispositifs de protection mis en place pour les lanceurs d’alerte contre les divers types d’agressions dont les lobbies sont coutumiers.
8 – Qu’une amélioration de transparence des groupes financiers soit prévue.
Et de bien d’autres choses illustrant la gravité de la situation et sa reconnaissance au niveau européen.
Les Gouvernements des Pays membres du Conseil de l’Europe sont devant deux possibilités :
* suivre le Conseil de l’Europe dans la prise d’autonomie vis-à-vis de ce qu’on appelle des intérêts économiques.
* poursuivre dans l’état de dépendance et d’autoaveuglement au détriment de la Santé Publique dont ils sont censés
être responsables.
Wifi : Manipulation à l’insu de votre plein gré !
Vous disposez d’une « box » d’accès Internet et vous utilisez le réseau sans fil (WiFi)… sauf si vous l’avez désactivé au profit d’une liaison filaire par câble.
Sinon, votre « box » est la source de deux réseaux sans fil : le vôtre, et un réseau dit « communautaire », qui a une portée beaucoup plus large puisqu’il « arrose » tout le quartier. _ Ce réseau, en accès libre pour tous les abonnés de l’opérateur, sert aux personnes qui souhaitent se connecter « en mobilité », c’est-à-dire en passant dans la rue ou en faisant une pause dans le parc. Ils se connectent…, en utilisant votre boîte à votre insu !
Et cette fonction est activée par défaut, c’est-à-dire qu’elle a commencé à fonctionner dès que vous avez mis la box en service, que vous en ayez conscience ou pas. Elle reste activée tant que vous ne l’avez pas éteinte, même si vous avez désactivé votre WIFI « maison ».
Avec plusieurs conséquences méconnues :
vous servez d’antenne permanente WIFI à votre opérateur télécom, à vos frais, puisque c’est à partir de votre électricité, que votre connection soit effectivement utilisée ou pas ;
vous prenez surtout double dose de champs électromagnétiques et vous en faites prendre autant à vos voisins, peut-être personnes fragiles (bébés, personnes âgées ou malades, personnes sensibles aux champs électromagnétiques), qui sont complètement démunies pour localiser l’origine de leurs maux ;
vous pouvez voir engager votre responsabilité si votre boîte est utilisée à des fins illégales, ne serait-ce que pour du téléchargement réprimé par la loi HADOPI. Certes, théoriquement, l’utilisateur doit s’identifier, et tout aussi théoriquement, il n’a pas accès à vos propres données de connexion ni à votre disque dur. Mais on sait qu’il existe des logiciels permettant de « surfer » de façon anonyme ; et d’une façon générale, on sait que la créativité des hackers est sans limites.
Vous êtes d’accord pour rendre ce service à l’opérateur ?
Vous a-t-on mis au courant des modalités et des conséquences ?
Vous a-t-on demandé votre avis avant d’utiliser vos appareils et de vous manipuler en secret ?
Vous pouvez désactiver le WiFi communautaire et cesser de vous exposer à tous ces risques, même si vous voulez utiliser votre WiFi « maison » car ce sont deux réseaux différents.
Pour connaître la marche à suivre, consultez le site Robin des Toits.
L’Inde s’inquiète !
Un rapport de l’équipe du Professeur Girish Kumar à l’Electrical Engineering Department de l’I.I.T. de Bombay qui a effectué des recherches approfondies sur les rayonnements des téléphones mobiles et de ses effets y met en garde les utilisateurs contre son usage excessif car ils encourent un risque accru de cancers, tumeurs au cerveau et de nombreux autres risques sanitaires. Dans le cas d’enfants, ces risques sont fortement aggravés. Les risques majeurs pour la santé issus des irradiations artificielles micro-ondes des téléphones mobiles ont été étudiés et indiqués comme suit :
Augmentation de 400% du risque de cancer du cerveau chez les adolescents utilisant des téléphones mobiles. Les jeunes enfants sont encore plus vulnérables aux rayonnements car leur boite crânienne est plus petite et plus mince donc la pénétration des irradiations électromagnétiques Hautes Fréquences micro-ondes est plus profonde.
Une utilisation excessive du téléphone mobile peut aussi causer le cancer chez n’importe qui. Plus de 30 minutes de communications journalières pendant 10 ans augmentent le risque du cancer du cerveau et de neurinome de l’acoustique.
L’exposition à l’irradiation des mobiles cause des dommages irréversibles à la fertilité masculine. Il est révélé un nombre de spermatozoïdes inférieur de 30% chez les utilisateurs intensifs du téléphone mobile.
Les Hautes Fréquences des téléphones mobiles peuvent causer des dommages à l’ADN des cellules de l’organisme et engendrer à l’intérieur des cellules la "formation de radicaux libres" qui sont connus pour être cancérigènes.
L’exposition aux rayonnements peut activer une réponse aux molécules de stress dans les cellules humaines et animales qui provoque la production de protéines de stress.
Globalement les champs électromagnétiques HF micro-ondes, des mobiles, mais aussi des antennes relais peuvent dégrader le système immunitaire et stimuler des réactions allergiques \ inflammatoires, y compris les éruptions cutanées, des plaies, des sensations de piqûres et des lésions.
Les personnes utilisant des téléphones mobiles pendant plus de 30 minutes par jour sur une durée de plus de quatre ans sont plus à risque de pertes auditives, cela peut aussi provoquer des acouphènes et des dommages aux cellules ciliées auditives présentes dans l’oreille interne. Une fois endommagées, ces cellules ne peuvent jamais se régénérer.
De fréquentes utilisations des téléphones mobiles peuvent aussi endommager le système visuel à bien des égards, notamment les fréquences (900 MHz, 1800 MHz et 2450 MHz) qui augmentent la température à l’intérieur de l’oeil et créaient des dommages aux cellules épithéliales.
Les rayonnements HF micro-ondes fragilisent les os et peuvent causer une réduction de la mélatonine (un antioxydant au niveau du système immunitaire).
Un risque accru de cancers des glandes salivaires est aussi lié à l’utilisation des téléphones mobiles.
Une exposition aux champs électromagnétiques artificiels peut provoquer des troubles du sommeil et des maladies neurodégénératives comme Alzheimer et la maladie de Parkinson. Ceci sont des preuves suffisantes que le corps reconnaît les radiations des téléphones mobiles comme potentiellement dommageables.
Les rayonnements des téléphones mobiles peuvent interférer avec le fonctionnement des appareils électroniques destinés aux sauvetages, y compris ceux implantés comme les pacemakers et peuvent par conséquent, provoquer une mort subite.
Pour la faune et la flore, un bruit de fond général électromagnétique, désoriente et impacte les abeilles et les oiseaux qui ne peuvent rejoindre leurs nids.
Ce rapport a été soumis au Ministère des Télécommunications de l’Inde par le Professeur Girish Kumar en janvier 2011…
Décision princière
ALBERT II Prince souverain de Monaco a fait adopter par le Conseil National Monégasque une Ordonnance Souveraine qui impose aux opérateurs de Téléphonie Mobile présents sur le territoire de Monaco un seuil maximum d’irradiation pour les Hautes Fréquences (HF) artificielles micro-ondes de 4 V/m et de 6 V/m pour toutes les autres sources d’immixtion de CEM. Les valeurs en vigueur auparavant étaient basées comme en France sur celles issues de recommandations de l’organisation privée ICNIRP, soit 41 - 58 et 61 V/m pour l’UMTS-3G.
Ce premier pas est fait afin de stopper l’augmentation exponentielle du bain radiatif constatée ces dernières années à Monaco (antennes, portables, téléphones sans fil, wifi…), car dans le cas contraire la majorité de la population va sanitairement littéralement et massivement "décrocher".
Contrairement à Barbentane, demander aux opérateurs de prouver l’innocuité de leurs installations comme le laboratoire Servier a prouvé pendant des années l’innocuité de son médiator, n’a pas paru la solution pour le Prince…
Rêves de Noël
La mairie décide qu’après une étude indépendante et en l’absence de preuves de leur innocuité, les antennes-relais des opérateurs mobiles doivent abaisser leur seuil d’émissions à 0,6 Volt par mètre (au lieu de 61 pour la plus forte norme officielle actuelle) afin que les irradiations artificielles de ces micro-ondes ne puissent plus poser questions ni problèmes.
L’emplacement des
stations de bases et les contrôles permanents d’émission des rayonnements seront publics et en temps réel avec sanctions en cas de non-respect, le nombre d’antennes moins puissantes sera multiplié pour servir le territoire suivant un plan convenu avec les opérateurs qui auront quelques mois pour modifier leurs installations dans le souci commercial de respecter la santé des utilisateurs et pas seulement le porte-feuille des actionnaires.
Ce rêve a été approuvé et réalisé à une large majorité du Conseil Municipal, mais dans la ville de Leganés, en Espagne qui n’aura pas à appeler un jour « irradiator » les installations aujourd’hui contestées comme le sont le « médiator » et bien d’autres produits annoncés inoffensifs…
Certitude génétique vacillante !
L’épigénétique, une récente révolution scientifique, étudie les modifications de l’expression de nos gènes engendrées par l’influence des facteurs polluants environnementaux souvent étroitement liés à notre mode de vie, et souligne que des épimutations sont bien plus fréquentes que les mutations classiques de l’ADN : paramutations, extinction de gène, inactivation du chromosome X, effet de position, reprogrammation…
Autrement dit, le gène qui code nos caractéristiques individuelles depuis notre naissance ne change pas, mais il modifie ses expressions suite à un bouleversement de ses équilibres, et les pathologies sanitaires telles que les cancers environnementaux peuvent trouver leurs origines dans des déséquilibres (mutations) issus d’actions des polluants.
Parmi ces polluants, figure la multiplication incontrôlée de rayonnements et irradiations des Champs Électromagnétiques artificiels Hautes Fréquences micro-ondes qui provoque sur des dizaines de milliers de gènes que nous portons, des mutations influençant directement notre santé.
Adilza Condessa Dode s’alarme !
Dans une thèse prenant en compte sur une décennie les effets physiques, chimiques et biologiques sur les êtres vivants d’une exposition aux irradiations électromagnétiques artificielles, conformes aux normes ICNIRP issues des recommandations de l’OMS, la chercheuse Adilza Condessa Dode s’alarme. Défendue par devant l’une des cinq plus grandes universités publiques brésiliennes, son étude scientifique confirme l’hypothèse et met en évidence la corrélation entre les cas de décès par cancers et la localisation d’antennes relais de téléphonie cellulaire dans la ville de Belo Horizonte. Cette troisième ville du Brésil avec une population de plus de 2,5 millions d’habitants, capitale de l’état de Minas Gerais au Brésil, possède la plus grande concentration d’antennes relais du pays, mais aussi le plus grand taux d’incidence cumulé de décès par cancers.
"La pollution causée par les radiations électromagnétiques est le plus grand problème environnemental du 21ème siècle", affirme l’ingénieure, qui recommande l’adoption, par le gouvernement brésilien, du principe de précaution, comme le recommandait la Conférence de Rio-92 en ces termes : "tant qu’il n’y aura pas de certitude scientifique de l’inexistence de risques, le lancement d’un nouveau produit ou d’une technologie doit être accompagné de mesures capables de prévoir et éviter de possibles dommages à la santé et à l’environnement".
En France, les opérateurs ont inversé le principe : "tant que rien n’est prouvé, on peut en profiter"…
Il le répète pour les sourds !
Le professeur de cancérologie Dominique Belpomme est formel : Outre les pesticides, les champs électro-magnétiques provoquent des troubles qui peuvent aller du mal de tête, stress, troubles de mémoire ou concentration ou langage, jusqu’à des maladies graves comme Alzheimer (dès 45 ans), cancers et leucémies, à cause de l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique par ces ondes.
L’échodoppler cérébral pulsé et des tests sanguins mettent en évidence une augmentation de certaines protéines de stress, qui traduisent l’existence d’une souffrance cérébrale, syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques. Un traitement permet de faire régresser les symptômes en refermant la barrière électro-encéphalique, en stimulant la régénération des cellules cérébrales détruites, en testant l’effet d’anti-oxydants. L’éloignement des zones de champs électro-magnétiques est indispensable pour éviter la récidive.
Plus généralement, au nom d’un enjeu majeur de santé publique, il met en garde contre la présence des appareils ou antennes productrices de ces champs chez les particuliers, mais surtout dans les établissements publics (administrations, collectivités locales, bibliothèques, crèches, écoles), les transports en commun…, même si les intérêts financiers et économiques ou les autorités publiques et politiques du pays s’y opposent !
Six minutes pas plus ! Les industriels des télécommunications disent qu’il n’y a aucun risque à utiliser leur téléphone sans fil parce que les tests ont prouvé que les valeurs d’émissions des engins (appareil ou antenne-relais) sont bien supportées pendant six minutes par le corps humain qui l’utilise ou réside à proximité. À partir de ces tests, un organisme privé, l’ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non–ionisants), prépare les normes d’exposition à respecter que le législateur français va définir dans loi et décret (2002-775).
Or, si un corps humain est capable de s’autoréguler pendant 6 minutes pour faire face à l’agression électromagnétique et tenter d’en réduire l’impact, passé ce délai, il n’est plus capable de résister et se dérègle sous l’effet de ces ondes.
Les opérateurs ignorent les effets au-delà des six minutes et considèrent l’innocuité de leurs émissions pour le reste de la journée ! Ceux qui ont le portable pour un temps plus long, jeunes surtout, ont du souci à se faire…
Les normes françaises d’émissions reposent donc sur des tests adaptés aux opérateurs qui peuvent même se permettre de mesurer gratuitement si leurs installations les respectent : Réponse positive assurée à tous les coups.
Autant demander à un commerçant si sa balance est juste, à un banquier s’il utilise les paradis fiscaux, à un producteur de porcs si son lisier pollue, à une usine nucléaire si sa radioactivité est propre, au producteur d’amiante si elle ne présente aucun danger, ou à un maire s’il respecte le patrimoine !
L’ancien principe : « nul n’est si bien servi que par soi-même » est recyclé en « à quoi bon contrôler puisque je vous dis que tout va bien et que je suis dans les normes » !
Pour découvrir l’admirable façon d’informer le citoyen, voir le site de M. Marc FILTERMAN - chapitre sur la téléphonie mobile GSM.
La cata autrichienne : En Janvier 2009, face aux plaintes de la population, aux problèmes biologiques et sanitaires constatés, la ville bavaroise de Selbitz a commandité une étude scientifique santé sur la population exposée aux irradiations des antennes relais dans un rayon de 400 m. Il a été observé et établi une influence des irradiations HF micro-ondes sur l’insomnie, les dépressions, les symptômes cérébraux, les maladies communes, les infections, les pathologies dermatologiques, le coeur et les troubles de la circulation, les troubles du système sensoriel optique et acoustique, du système hormonal et du système gastro-intestinal, pas moins ! Dans les zones très polluées, les troubles du sommeil, les symptômes dépressifs (stress), ainsi que les problèmes cardio-vasculaires ont une moyenne respective de 95 %, et la bière autrichienne n’y est pour rien….
La cata Bouygues : Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 19 juillet, concernant l’installation d’un pylône de relais de téléphonie en 2006 dans la commune d’Amboise (Indre-et-Loire) contestée par une association de riverains en raison des risques sanitaires potentiels, a jugé que le principe de précaution est applicable aux antennes relais de téléphonie même sans texte législatif ou réglementaire spécifique.
Pourquoi est-il si difficile d’obtenir les réels effets sur la santé d’une technologie avant sa diffusion ?
Souffler la bougie
C’est le premier anniversaire de la décision municipale de mai 2009 de réaliser l’étude d’impact des installations technologiques dont les antennes relais des Arènes. Un an d’indécision de la part du maire, c’est peu quand on est persuadé comme lui que c’est une dépense inutile puisque le premier ministre a affirmé l’innocuité de ces ouvrages. Les riverains qui doutent de cette vision idyllique se demandent si leur santé intéresse la municipalité ! D’autant que le maire, pour faire des économies, envisage de faire réaliser gratuitement l’étude par les opérateurs eux-mêmes… Il faut donc souffler la bougie et se féliciter de l’importante économie occasionnée par la sagesse municipale. Surtout qu’une trentaine de décès et une dizaine de malades atteints de cancer sont comptées dans ce secteur depuis 2001 ! On peut se demander pourquoi ils ne méritent pas un peu plus de considération ?
Des risques téléphoniques mobiles
L’étude « Interphone », travail de recherche scientifique conduit par treize équipes de chercheurs issus de différents pays, sur les effets sur la santé du téléphone mobile, montre des risques de cancer du cerveau accrus de 40 % chez les utilisateurs d’un téléphone mobile pendant une durée de 10 ans à raison d’une demi-heure d’utilisation par jour. Le cancer se développe préférentiellement du côté de la tête correspondant à l’usage dominant du téléphone. La période de latence est de 15-30 ans. L’étude n’inclut pas les enfants, chez qui cerveau et système nerveux sont plus fragiles (pour lesquels l’usage du mobile doit être purement et simplement prohibé comme pour les femmes enceintes), ni les téléphones sans fil, facteur supplémentaire de risque.
L’Afsset suspecte mais doute
L’expertise d’avril 2010 de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) suspecte que les champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences (lignes haute tension ou appareil électrique), ont des effets sanitaires en matière de leucémies infantiles. Déjà le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé ces champs comme cancérogènes possibles pour l’homme en 2002. En France, 350 000 personnes seraient exposées à des valeurs de champ magnétique supérieures à 0,4 microTesla (μT).
Toutefois, l’agence souligne que ce risque potentiel fait encore débat dans les milieux scientifiques et se range aux conclusions du consensus international (OMS, 2007), considérant que les preuves scientifiques d’un possible effet sanitaire à long terme sont insuffisantes pour justifier une modification des valeurs limites d’exposition actuelles, tout en appellant à la prudence et recommandant de ne pas installer ou aménager de nouveaux établissements accueillant des enfants (hôpitaux, écoles, crèches…) à moins de 100 mètres des lignes à très haute tension, et de ne pas implanter de nouvelles lignes au-dessus de tels établissements.
Le passage d’un TGV agite les particules
Une locomotive de TGV, c’est un gros moteur électrique alimenté par deux lignes de 50 000 volts inoffensives bien entendu.
Voilà-t’y-pas que les scientifiques et chercheurs du CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire), le plus grand centre du monde de recherche sur la physique des particules, situé en France (Ain) et en Suisse près de Genève, viennent de découvrir qu’à chaque passage d’un TGV, leurs paramètres sont très perturbés…
Pourtant situé à 100 mètres au-dessous de la ligne SNCF, dans un tunnel souterrain pour éviter toutes interférences électromagnétiques extérieures, le plus grand accélérateur et collisionneur de particules du monde (LEP) a des ratés répétitifs et durables à cause de parasites perturbateurs inexpliqués.
Jusqu’à ce qu’on découvre qu’à chaque passage d’un TGV en surface, les fluctuations parasitaires s’amplifient puis diminuent quand le TGV s’éloigne, avec des dérives plus importantes en période humide.
Si une rame TGV est capable d’agiter les particules et électrons à 100 mètres sous terre, il est inutile de se demander quels effets elle a sur les cellules des riverains hommes et animaux de la voie ferrée, ou sur les foules d’usagers embarqués pendant des heures sous cette douche électromagnétique !
C’est évidemment une question stupide contraire à la modernité de ce merveilleux moyen de transport que même le CERN ne soupçonnait pas et qui pourrait laisser supposer que d’autres sources électromagnétiques, suivez notre regard, sont tout aussi inoffensives…
La police anglaise a des coliques
Les officiers de police du Lancashire intentent des procès contre leur propre autorité de force armée pour dommages attribués à leur système de communication AIRWAVE. Via les radios mobiles TETRA fournies par le ministère de l’intérieur, les forces de police, services de secours, pompiers…, font usage d’appareils identiques à ceux de la téléphonie mobile avec les antennes relais.
Les responsables policiers poursuivent en justice les autorités anglaises pour des dommages sanitaires allégués à ces systèmes radios et responsables de nausées, maux de tête, douleurs à l’estomac, et autres pathologies. Le Bureau Central de la Santé et de la Sécurité sollicité déclare qu’il n’y a aucun lien, et la parole des policiers étant mise en doute, la justice est donc leur dernier recours…
Le collège espagnol maudit
Les antennes relais de téléphonie mobile installées dans la cour de l’école Manuel de Falla dans la ville de Vega del Guadalquivir (Séville) en 2001, pourraient être responsables de plus de 100 cancers, leucémies et maladies dégénératives dont souffrent élèves, enseignants, personnels et riverains.
Les parents ont peur tous les jours qu’un nouveau cas soit détecté chez les enfants à cause des antennes relais installées à l’intérieur de la cour de l’école !
Dans l’établissement, un étudiant a perdu la vision d’un l’oeil après la détection d’un rétinoblastome, un autre a un cancer de la thyroïde, un troisième enfant est décédé sans cause officielle. Une jeune fille a un cancer du système lymphatique diagnostiqué à 16 ans. Cinq autres, ont dû subir une intervention chirurgicale pour une thyroïdectomie et des tumeurs aux ganglions dans diverses parties du corps.
Dans le quartier il est difficile de trouver une seule famille dans laquelle tous les membres sont en bonne santé… Il faut leur envoyer Fillon pour les rassurer !
Bouygues veut baisser le seuil
Bouygues Télecom propose de s’imposer un nouveau seuil à ne pas dépasser qui n’existe pas aujourd’hui : 6 volts par mètre dans les lieux de vie, comme la loi l’a fixé en Italie. Soit une norme extérieure de 20 V/m contre actuellement une norme opposable de 61 V/m. C’est une première promesse si elle est tenue, mais le rapport BioInitiative demande 0,2 V/m dans les lieux de vie et 0,6 V/m en extérieur, seuils issus d’un compromis scientifique parfaitement compatible avec un service de qualité puisque même à quelques centièmes de V/m la téléphonie mobile fonctionne correctement.
On est encore loin de ces seuils, mais le gouvernement et les opérateurs qui affirment qu’il n’y a aucun risque, tentent d’éviter un désastre de santé à venir…
➣ La TNT arrive.
La Télévision Numérique Terrestre (TNT) est en cours de déploiement en France et en Provence à partir du 25 novembre 2009. Elle utilise les fréquences du spectre des Hautes Fréquences artificielles micro-ondes de 470 > 606 MHz & 606 > 862 MHz.
Seuls les riverains des émetteurs de la TNT ont des risques d’impacts importants par les champs électromagnétiques proches. Par contre, pour la majorité de la population, ils sont de bas niveau et participent seulement au bruit de fond de la pollution ambiante du vivant (électrosmog). Les démodulateurs/décodeurs nécessaires à la réception de la TNT, comme les paraboles de réception de chaînes TV par satellites, n’émettent aucun rayonnement en HF.
➣ La fibre optique arrive aussi mais ailleurs !
Le Syndicat mixte ADN (Ardèche et Drôme Numérique) construit un réseau souterrain de communications électroniques haut et très haut débit en fibre optique permettant l’accès Internet, téléphonie et télévision, dans le cadre d’une délégation de service public. Alternative aux WiMax, WiFi et autres émissions électromagnétiques artificielles HF micro-ondes, la fibre optique est un guide d’onde optique qui utilise les propriétés réfractrices de la lumière pour véhiculer l’information. Sa taille d’un cheveu est en verre ou en plastique où l’onde se propage instantanément jusqu’à l’autre extrémité sans perte, ceci quelle que soit la distance. Le seul problème est l’accès des zones très éloignées du réseau.
Un quasi consensus prévaut en ce qui concerne le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST) de M. Alain Gest sur l’étude française des effets des antennes relais et l’électro hyper sensibilité (EHS).
La majorité des recherches ont confirmé la position adoptée, en 2004, par l’Organisation mondiale de la santé, dans laquelle elle a conclu, d’une part, à l’innocuité des antennes relais et des technologies sans fil et, d’autre part, à l’absence de lien de causalité entre l’électrohypersensibilité et l’exposition aux champs électromagnétiques.
Les critiques formulées à l’encontre des valeurs limites d’exposition recommandées par l’ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants) et par la recommandation européenne du Conseil de l’Union européenne du 12 juillet 1999 ne tenaient pas compte du fait que les valeurs mesurées se situaient très en-deçà des valeurs limites. D’autre part, elles sont dépourvues de toute base scientifique, la référence au rapport Bioinitiative, du fait des vices dont il est entaché, ne pouvant fournir de justification scientifique à la proposition d’un abaissement à 0,6 V/m de la valeur limite d’exposition.
Le rapporteur souligne l’absence d’augmentation de l’incidence des risques cancérogènes, mais insiste sur la réelle souffrance éprouvée par les personnes se déclarant électro hyper sensibles ainsi que sur l’exigence de transparence, qui doit être au coeur de la communication sur les risques.
Les adeptes du fanau le savent déjà car M. Fillon avait déclaré la même chose avant le Grenelle des Ondes. En plus, ils découvrent que des députés de l’OPECST (Jean-Pierre Brard PC, Alain Gest UMP) parlent d’eux comme "des irrationalistes créant un climat ultra-réactionnaire dirigé contre l’esprit des Lumières !".
Le fanau, c’est le retour à la bougie…
Le rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail sur les radiofréquences affirme qu’il n’existe aujourd’hui "aucune preuve convaincante d’un effet biologique" des ondes (Wi-Fi, téléphones mobiles, antennes-relais). Conclusion provisoire en attente de travaux scientifiques complémentaires sur trois facteurs : La durée d’exposition, les pathologies développés après dix ou vingt années d’exposition, les effets d’expositions cumulées des sources de radiofréquences diverses.
Mais l’AFSSET a une certitude : L’exposition des gendarmes aux radars de plus de 2 000 MHz, rend possible le risque de lymphomes et leucémies !
Les antennes des arènes de Barbentane ont des puissances variant de 900 MHz à 22 377 Mhz…
Le personnel de la Knesset confronté depuis quelques années à divers symptômes et pathologies caractéristiques attribués aux irradiations des radiofréquences micro-ondes avait acquis un appareil de mesures sophistiquées et démontré que la Knesset est "un four micro-ondes".
Le Gouvernement Israélien lui-même vient de constater une coïncidence troublante : Les nombreux députés et le personnel de la Knesset atteints de cancers y ont presque tous séjourné ces dernières années assis au même endroit.
Une entreprise spécialisée privée va donc déterminer s’il existe bien un niveau d’irradiation dangereux de toutes les sources d’irradiations électromagnétiques des bâtiments, avec les antennes relais cellulaires, les transformateurs, le chauffage par le sol, les câblages électriques et tous les appareils installées émettant des champs électromagnétiques pouvant causer cancers, leucémies et autres dommages…
Voir aussi Barbentane est un village rayonnant et la menace insidieuse des OPP
[*] fanau : lanterne en provençal, lampe à huile ou à bougie pour éclairer dans l’ombre, et sous-entendu, les adeptes sont des attardés à l’heure des Lumières !