Vous êtes ici : Hacked By Awad Sahar > Le XXIème siècle > Année 2011
Année 2011

Barbentane et la Montagnette vont encore souffrir…

⠀⠀⠀⠀Après avoir laissé saccager notre zone humide par la LEO,
⠀⠀⠀Après avoir dégradé définitivement le centre-ville historique,
⠀⠀M. Ichartel a signé la cinquième urbanisation de la Montagnette
sous un prétexte scolaire et malgré des conséquences irréversibles

Détérioration définitive du quartier de la Côte en Montagnette avec :
Dégradation visuelle et paysagère du massif et patrimoine architectural,
Fermeture de la promenade historique sur un espace apprécié par tous,
Bétonnages et goudronnages sur "le petit Nice".

DECEMBRE 2011

Reynès : Un leurre agricole à lui tout seul !

Après avoir laissé installer dans le fief des Confignes, des entreprises importatrices de produits agricoles délocalisés au Magreb qui, par des prix bas, détruisent le marché des productions locales traditionnelles et le MIN (Marché d’Intérêt National de Châteaurenard).
Après avoir favorisé l’énergie nucléaire qui oblige les viticulteurs voisins des centrales à supprimer toutes références photos ou titres radioactifs pour vendre leur vin.
Après son appui aux OGM, qui condamnent les AOC et autres spécialités, richesses des terroirs français.
Après la porte ouverte accordée aux pesticides néfastes à la vie en général et aux insectes en particulier dont les abeilles, il menace la pollinisation des fleurs, la vie des ruches et la production agricole dans son ensemble.
En juillet 2011, pour sauver l’agriculture, il invente le leurre trilogique : taxer les sodas pour baisser les cotisations des exploitants et lutter contre l’obésité !
Mais, dès novembre 2011, il reprend les aides en interdisant d’abord aux agriculteurs de produire leurs propres plants et semences et en les obligeant ensuite à les acheter à l’industrie semencière ! Ne plus pouvoir reproduire ses propres graines comme cela était possible depuis l’éternité, voilà un beau cadeau de Noël UMP. L’agriculteur devient otage des multinationales qui, par un simple texte de loi amicale, viennent de supprimer la concurrence.
C’est clair, Bombinet est au service des agriculteurs, tel un leurre permanent…

Le Colombier, un innocent « ruisseau » en Montagnette
pris dans la tourmente ichartelienne (voir la suite)

NOVEMBRE 2011

Ô Marie, si tu savais !

En 2011, pour la deuxième année, de jeunes enfants ont participé à la cérémonie de commémoration du 11 novembre. C’est la chorale d’enfants de l’école Notre Dame qui a chanté l’hymne national aux enfants.
Les enfants de l’école portant le nom de la Vierge Marie, plutôt associée à l’Amour et à la Paix, ont entonné le chant guerrier : « Aux armes citoyens » et « qu’un sang impur abreuve nos sillons » à quelques semaines de Noël !
Les pédagogues de l’institution mariale comme le maire organisateur étaient même émus devant tant de civisme !
Cette action française municipale peut encore être améliorée. Il faut envisager l’an prochain de faire défiler les magnifiques amazones tricolores d’antan qui, en 1918, portaient haut la fleur de lys !
Pour faire plus révélateur, le mieux serait qu’en plus elles rendent hommage à l’élu en entonnant aussi « Ichartel, nous voilà »…

Barbentane : Allo, il pleut !

Le vendredi 5 novembre a connu un nouveau phénomène climatique, cévenol classique habituel pour la saison, avec de fortes pluies (alerte orange puis rouge) annoncées trois jours auparavant.
Pluies qui ont d’abord bien rempli les sols, puis chargé les cours d’eau, barrages, rivière et fleuve. Un scénario qui pouvait devenir catastrophique mais que les proverbes locaux n’envisageaient pas, cette fois !
Chacun a essayé de se préparer aux orages afin d’éviter les dégâts : nettoyage des écoulements, course prévisionnelle, préparation des bottes, parapluies, lampes et bougies, extinction des appareils électriques, annulation des réunions ou sorties, organisation de la famille, souci de la situation des voisins âgés ou handicapés, surveillance de l’évolution des évènements…
Des trombes d’eau et un peu de grêle tombent comme prévu sur le village, près de cent millimètres en quelques heures provoquant le débordement des fossés, roubines, et de la lonne qui, malgré son nettoyage, a le plus grand mal à évacuer tout ce flot. Gros souci pour les parents, les écoles n’ont pas été fermées (Graveson l’a fait !), et c’est justement à la sortie du soir, alors que l’orage gronde le plus fortement, qu’il faut aller chercher les enfants…
Surprise, vers 17 h le téléphone sonne. C’est la mairie qui fait diffuser un message « urgent » par l’intermédiaire du système « Viappel » pour faire savoir qu’il pleut et indiquer la conduite à tenir afin d’assurer au mieux sa sécurité !
La nouvelle est importante pour ceux qui n’avaient rien remarqué, et pas de chance pour ceux qui entre 17 h et 21 h ont eu la coupure téléphonique France Télécom et donc pas su que le maire pensait à eux, sans parler des fadas partis en pique nique dans la Montagnette… En cas d’évacuation forcée, l’appel par téléphone était inefficace pour cause de panne téléphonique !

Cet épisode pluvieux a vu tomber 1/3 des précipitations annuelles en une semaine, mais il a été suffisamment étalé dans le temps pour ne pas avoir de trop graves conséquences, même s’il a été désagréable de constater pour la première fois que la cave, le garage ou la maison avaient pris l’eau et que certains quartiers étaient inondés comme le domaine de St-Éloi à Terrefort.

Des GIMI (Geyser Intempestif Merdique Intermittent) surgissant du réseau Véolia.
Cela arrive de plus en plus souvent, et va encore s’amplifier à l’avenir, rendant la situation des familles qui habitent en plaine près du réseau d’assainissement de plus en plus délicate quand elles vont voir surgir pendant les orages des déversements d’égouts empoisonnants.
En effet, les écoulements pluviaux excessifs débordent sur les rues, routes et chemins faisant pénétrer l’eau au travers des grilles ou plaques ajourées du réseau d’assainissement voisin. Celui-ci reçoit donc plus d’eau que d’habitude et sature rapidement. Les pompes de relevage chauffent et stoppent alors pendant 20 minutes, durée de refroidissement pendant laquelle l’évacuation ne se fait plus.
Or, suivant le principe des vases communicants, le réseau continue de recevoir les eaux de crues de la route et les égouts du haut village ou des nouveaux quartiers récemment reliés au réseau : route de la Gare, d’Avignon, Réchaussier. Ne pouvant plus s’évacuer dans un réseau surchargé, ces liquides refluent et font pression sous les plaques au point de les soulever, ou jaillir puissamment par les trous créant des geysers composés de tout ce que l’assainissement contient, excréments, papier toilettes compris, qui se dispersent dans l’environnement, souillant les jardins et habitations inondés.
Puis, les pompes refroidies reprennent du service et évacuent à nouveau jusqu’au prochain arrêt et ainsi de suite. L’assainissement sert de pluvial par intermittence et vice-versa…

Villes et villages « assainis » dont Barbentane polluent donc leur territoire, le Rhône et la Méditerranée.
L’écoulement des bactéries Escherichia Coli d’origine fécale menace bien sûr ceux qui sont en contact, et les concombres espagnols ou d’ailleurs ne sont pas en cause ! Cela a aussi de graves conséquences sur la qualité des eaux des fossés et lonne d’ici, ainsi que celle du Rhône jusqu’à la mer, au point qu’après les orages, le Préfet a interdit pendant huit jours la pêche et la vente des tellines autour du Grand Rhône et Beauduc, en se demandant d’où peuvent bien venir ces bactéries et pollutions ! Phénomène qui se produit aussi lors des orages d’été avec des baigneurs sur les plages…
La moule australienne, l’huître ou la telline camarguaise qui testent la qualité des eaux du Delta confirment ce que les poissons, flamants, anguilles et loutres hurlent depuis longtemps : Grâce à quelques pincées de dioxines radioactives, des pesticides et autres joyeusetés métalliques, le Rhône est toujours un égout à ciel ouvert s’écoulant dans une mer polluée inconsciemment qui dégrade définitivement les espèces d’animaux, oiseaux et poissons qui y vivent, mais aussi la ressource en eau indispensable à la vie… Les humains et leurs autorités sont devenus fous…

Pourtant, villes et villages « assainis » dont Barbentane taxent à tout va :
- Les abonnés du réseau Véolia payent une contribution à la lutte contre la pollution, alors que le dit réseau pollue du village jusqu’à la mer !
- La société fermière Véolia qui le gère conseille aux clients la facture électronique : « Moins de papier, plus de nature », alors que son réseau fait le contraire en cas d’orage : Plus de papier toilettes dans une nature polluée !
- Les riverains des réseaux doivent supporter pollution et odeur anormales pendant que la mairie loue un service d’information Viappel 5 000 € par an pour une communication inutile !
- Les taxés par l’ASCO, association des vidanges, payent pour éviter les crues qui les inondent, et en cadeau, ils reçoivent en plus les égouts de la ville dans leur propriété !
- Les contribuables payent les taxes foncière et d’habitation, frais d’équipement servant à construire des réseaux et stations pour éviter de polluer !
- Et bientôt la commune va mettre en place un service public de gestion des eaux pluviales urbaines qui permettra d’instaurer une nouvelle taxe pour le financer au nom de la lutte antipollution !
Mais comme d’habitude, ce sera la faute des orages imprévisibles envoyés par Neptune ou Poséidon qui nous rappellent sans cesse que le réchauffement climatique a et aura des conséquences de plus en plus graves, dont on ne découvre aujourd’hui qu’un petit aperçu !
Non seulement on est dans la m…, mais en plus on nous prend pour des c…

Ces orages ont aussi révélé plusieurs autres choses importantes sur lesquelles nous reviendrons plus tard : « Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites » et « Le Colombier vous salue bien ».

Économies : La règle d’or dure pour tous !

Je suis avec la plus grande attention la politique de rigueur que le gouvernement met en place.
Il me semble carrément indécent qu’à l’heure ou des centaines de milliers d’hommes et de femmes sont sans emploi, le cumul des mandats soit encore autorisé.
Il faut travailler plus longtemps pour avoir accès à la retraite, peut être ! Mais, comment accepter dans le même temps que les députés et sénateurs français (activité intermittente s’il en est mais à 5 200 euros par mois), bénéficient de 6 ans de retraite pour 1 année de mandat ?
À l’heure où le nombre d’élèves augmente dans les établissements scolaires, on diminue le nombre des enseignants, dont acte.
Or, l’essentiel des lois est élaboré par les députés européens. Alors, pourquoi le nombre des députés français reste inchangé ? Quelle entreprise sérieuse voit son activité diminuer sans réajuster le nombre de ses employés ?
La dotation de l’Elysée a été augmentée récemment de façon très conséquente, une diminution de cette somme serait la bienvenue. C’est une question logique de gestion. L’Etat doit nous assurer en ces temps difficiles une gestion optimale.
Chaque pays membre de l’Europe y est représenté par un ambassadeur alors que ministre et président s’y réunissent à tous propos. A quoi peut bien servir ce service d’ambassade là où un simple consulat suffirait pour servir les petits fours aux visiteurs ?
Il n’est pas éthiquement crédible que la politique de rigueur ne soit pas appliquée à nos dirigeants et à leur suite.
Les français méritent le respect. La meilleure façon de faire accepter le train de mesures nécessaire au redressement des finances : C’est de montrer l’exemple.
La rigueur doit s’appliquer à l’ensemble des citoyens.
Tante Clarisse

BQE a perdu le AAA.

Les deux tests éolien et hydraulique à l’école de nature ne sont pas satisfaisants quand la nature se retourne contre l’école ! (voir la suite).

OCTOBRE 2011

Ce village où l’on vit si bien…

Les élus du Vaucluse et BDR tentent de relancer la 2ème tranche de la LEO (de la gare TGV à Bompas, refusée par Rognonas !) en cherchant désespérément un financement de 180 millions € (prix au départ !). Ils se rendent compte un peu tard que la première tranche rend service au Pays d’Arles et non à la COGA ! Ils en sont arrivés au point de réclamer un partenariat public-privé qui leur permettrait de réaliser enfin la suite de la voie routière, mais à péages ! Les "pessugaux" du moyen-âge sont de retour et la privatisation de ce qui rapporte permet d’utiliser l’argent donné en cadeaux et boucliers fiscaux, au nom de la liberté de circulation moderne, bien entendu…
Pendant ce temps, la famille Vigne, que la LEO a abandonnée après avoir mis sa maison en piteux état, attend toujours que les mêmes élus et surtout le maire de barbentane s’intéressent à son sort.
L’expert missionné par le préfet pour constater les dégâts n’a toujours pas été payé un an après par la DREAL pour remettre son rapport ! Or, sans cela, le dossier est administrativement bloqué, les autorités décrédibilisées, la reconstruction impossible, les fissures de la maison ont plutôt tendance à s’agrandir et les menaces sont de plus en plus grandes sur la sécurité des lieux.
Ce danger imminent vient d’être porté à la connaissance du procureur de la République qui a missionné la gendarmerie, puis classé l’affaire car il manque de moyens pour faire davantage !
C’est bientôt Noël au village…

Un nouveau service public s’éloigne !

C’est le quatrième et peut-être pas dernier départ d’un service public local sous le règne d’Ichartel avec l’installation de la caserne des pompiers à Boulbon.

Un bonus culturel de 9 200 € sur la statue mécénique.
(voir la suite)

Agacement démocratique

En page 9 du dernier bulletin municipal, le maire est démocratiquement agacé, et sa citation circonstanciée en appelle une autre :

SEPTEMBRE 2011

Une claque prévisible

La réforme des collectivités locales version Reynès/Ichartel a été longuement ventée dans le précédent bulletin municipal, et le vote des communes a eu lieu depuis !
Sur la trentaine de communes des BDR concernées, seules 9 ont voté pour la proposition Reynès, c’est-à-dire celles de la CCRAD, sauf Rognonas.
Cette claque majeure à une réforme exemplaire illustre la piètre qualité du projet que les élus ont donc refusée, auquel les électeurs citoyens ne comprennent rien (c’est sans doute pour cela qu’ils ne sont pas consultés !) et dont même les entrepreneurs ne veulent pas.
Pour freiner l’enthousiasme forcé des roitelets locaux, la gifle mémorable prise aux Sénatoriales de septembre va compliquer la procédure, surtout si la recherche sérieuse d’une cohérence, d’une entité géographique et économique fait toujours gravement défaut. Mme Roig et la COGA peuvent se frotter les mains en attendant que le principe de réalité s’impose… (Voir l’article CCRAD, les mots pour le dire)

L’étude sur les ondes électromagnétiques
au village est provisoirement terminée,
et ne sont pas rassurantes…
(voir la suite)

L’image de l’ASCO s’effrite !

Cet ancien syndicat des vidanges est pris entre le marteau et l’enclume.
Au-delà des métaphores, la situation de l’ASCO (Association Syndicale Constituée d’Office) est de plus en plus délicate. L’établissement public à caractère administratif est chargé de gérer les eaux de ruissellement du village au nom des propriétaires barbentanais divisés en deux catégories :
1. Les taxés : Ceux en plaine ou sur les abords du village qui payent une taxe dite des Vidanges à l’ASCO s’ils font partie du périmètre fixé sous Napoléon. Cette association réalise les travaux d’entretien des roubines, fossés et lonnes afin de faciliter leur évacuation et éviter les inondations.
Les propriétaires taxés sont eux-mêmes divisés en deux groupes suivant la surface de leur propriété. Ceux ayant une superficie inférieure à 1 ha payent seulement un forfait dont le montant est passé de 10 € en 2010 à 15 € en 2011 (soit une augmentation de 50% !). Les autres payent un tarif de 42,70 € à l’ha. Les seuls forfaits représentent une recette annuelle de 8 000 € et la moitié des propriétaires financent ainsi 2% du budget de l’ASCO, avec une lourde gestion administrative !
2. Les détaxés : Ceux du haut village ou les oubliés du périmètre qui ne payent aucune taxe et laissent couler leurs eaux vers le bas.
Réunissant 3% seulement des propriétaires à son AG de septembre, l’ASCO doit prendre de bien difficiles décisions face à une situation hydraulique qui ne s’arrange pas.

Il y avait déjà le marteau des problèmes anciens.

Les propriétaires d’en bas reçoivent les eaux d’en haut et normalement le réseau pluvial dense installé depuis fort longtemps ou récemment "amélioré" doit empêcher les débordements hydrauliques.
Sauf quand un ancien maire a accepté la suppression d’un fossé essentiel pour les quartiers Deyme/Glacière, sans que le préfet ne trouve rien à redire, avec comme conséquence l’inondation naturelle du secteur, et en plus pour les propriétaires, la taxe forfaitaire sensée permettre à l’ASCO de gérer un fossé inexistant !
Sauf aussi quand le réseau pluvial jamais ou rarement nettoyé est rempli de gravats qui l’obstruent. Incapable de remplir son rôle, il déborde sous la pression des eaux et provoque des dégâts collatéraux y compris en haut du village. Les propriétaires ne payant pas de taxe se débrouillent avec leur assurance au titre du dégât des eaux et bricolent leurs écoulements pour écarter le danger. Ceux payant la taxe le font aussi mais se demandent à quoi sert l’ASCO !

Il y avait aussi les questions anciennes.

- Pourquoi le réseau pluvial fonctionne aussi mal ?
- Qui est responsable de ce dysfonctionnement ?
- Pourquoi payer une taxe qui ne sert à rien ?
- Pourquoi augmenter le forfait si fort sans aucune justification pour un rapport dérisoire ?
Au lieu d’apporter des réponses à ces questions, l’ASCO envisage de taxer tous les propriétaires barbentanais…

Il y a maintenant l’enclume des problèmes nouveaux.

Les aménagements récents du Cours, du centre ancien, des rues du haut village, de l’école sur le massif et de quelques constructions autorisées sur les hauteurs, sont en train de produire les redoutables problèmes attendus. Les experts ne s’étaient apparemment pas aperçus que Barbentane avaient de fortes pentes et la municipalité découvre un peu tard que ses réalisations provoquent des débordements d’eaux encore plus forts et plus rapides vers les zones en contrebas.
Pour peu que les intempéries soient violentes, les rues en pentes deviennent des torrents avec des conséquences douloureuses sur les propriétés. Le réseau pluvial obstrué ou mal conçu, des aménagements inconséquents, des avaloirs bouchés, des surfaces qui ne retiennent plus les eaux, sont une catastrophe annoncée pour chaque tempête à venir.
Et la municipalité actuelle porte une très lourde responsabilité, car malgré ses experts et architectes, elle n’a pas pris la mesure, ni les moyens de faire face à une urbanisation des hauteurs et surtout de la Montagnette. Elle a ainsi surchargé le réseau pluvial existant sur le massif, sur le haut village et en plaine avec des conséquences aujourd’hui manifestes. Les récentes pluies ont donc provoqué des dégâts prévisibles, mais ont aussi confirmé que les écoulements vers l’Etang et les Carrières n’ayant pas été réorganisés ni améliorés, ils menacent à présent des lieux nouveaux depuis l’installation du récent groupe scolaire.
Et, au lieu de cela, le maire veut aménager le ruisseau du Colombier qui, situé un km plus loin n’est pour rien dans cette histoire, à moins de vouloir lui faire porter la responsabilité et la charge hydraulique supplémentaire créée ! Bouc émissaire municipal, tentative de résoudre un problème par des réponses stupides et inadaptées qui ne changeront rien à une situation qui risque hélas de s’amplifier avec une double conséquence : dégradations du secteur de la Côte aux Carrières, saccage du Colombier (voir article : Le Colombier en Montagnette)

La coopération ASCO/Commune est évidemment inévitable : le domaine public est très important, le réseau pluvial est vaste, les réalisations municipales ont de lourds impacts sur les propriétés, et les frais exorbitants de cette activité à la charge de la Commune (ce qui explique peut-être le frein aux entretiens ou aux créations de nouveaux réseaux !), sont donc financés par les impôts locaux. Heureusement, car l’existence de l’ASCO serait vite menacée avec ses 50 000 € de recettes par an qui n’ont guère de sens face aux coûts des tâches actuelles et surtout à venir…

Payer une taxe forfaitaire de plus en plus chère pour rien, a des effets dommageables sur l’image des responsables, sur l’autorité administrative qui gère cela de loin, sur l’utilité même de l’ASCO qui, comme dans d’autres villages voisins aimerait bien taxer la totalité des propriétaires au nom d’une compréhensible solidarité, alors qu’elle n’a pas les moyens de faire face à la situation actuelle et encore moins à celle à venir.

Il y a donc à présent des questions nouvelles.

- Une taxation de tous les propriétaires n’est-elle pas un impôt communal, genre taxe foncière, qui vise un rapport supplémentaire de 12 000 €, dérisoire au vu des travaux à financer, à moins d’augmenter à nouveau fortement les tarifs ?
- Pourquoi fait-on déjà payer deux fois les propriétaires de la plaine, par l’impôt et par la taxe dans une grande confusion administrative ?
- Pourquoi vouloir faire payer deux fois tous les propriétaires, par l’impôt actuel et par la taxe à venir comme l’ASCO l’envisage ?
- Qui va être chargé d’entretenir tout le réseau pluvial du territoire si tous les propriétaires sont taxés par l’ASCO ?
- L’ASCO pourra-t-elle assumer une telle responsabilité lorsque, devant les dommages causés aux biens privés ou publics par les âneries municipales, les assurances et propriétaires se retourneront contre elle ?
- N’étant pour rien dans l’aggravation hydraulique de la situation, l’ASCO héritera-t-elle de la patate humide ?

La simplicité et l’efficacité voudraient que ce soit la commune qui gère le tout et assume ses responsabilités, mais c’est peut-être demander l’impossible…

Pourtant, depuis juillet 2011, la commune peut mettre en place un service public de gestion correspondant à la collecte, au transport, au stockage et au traitement des eaux pluviales urbaines et instaurer une taxe pour le financer. Taxe due par les propriétaires publics ou privés des terrains et des voiries assise sur la superficie cadastrale des terrains. L’ASCO vit ses derniers mois et la taxe va peut-être durer voire augmenter, à côté de la taxe foncière !

Le 12 septembre 2011, à Codolet, un four de la SOCODEI
explose près du site nucléaire de Marcoule,
en pleine vendange et à 25 km de Barbentane :
Un mort, quatre blessés et quelques
émissions radioactives "banales"…
(voir la suite)

L’école des Moulins est finie
et les problèmes commencent…
(voir la suite)


AOÛT 2011

Bombinet adore les leurres :

- ➢ Il l’avait déjà prouvé avec la bombe désamorcée juste avant que la Nacioun Gardiano n’explose de rire (voir article “Bombinet” sauve la nation gardianne).
- ➢ Puis il y a eu le tripatouillage commis pour justifier l’entité géographique d’une intercommunalité rabougrie où même la Montagnette est coupée en deux au nom d’une cohérence affirmée avec l’aplomb d’un député (voir articles : Les mots pour le dire et Chambardement futile et dérisoire).
Il vient d’ailleurs de voir 21 communes sur 29 refuser ce plan-plan magique tarabiscoté.
- ➢ On pouvait penser que cela lui suffirait, mais non, le missionné de la XV° s’est lancé avec raison dans une défense éperdue de l’agriculture locale, en oubliant quelques fondamentaux gênants, le trophée des maraîchers n’étant que la cerise sur le gâteau, en vue d’obtenir une taxe sur les sodas, étrangers bien entendu.
Ce nouveau leurre a consisté en une taxe le 24 août sur les boissons sucrées pour les industriels bulleux au nom de la lutte contre l’obésité. Certes, elle devrait pousser à boire du vrai jus de fruits et des eaux minérales à la place du coca, mais les sodas light qui font les plus grosses ventes ont été écartés !
Les obèses prétextes ont toujours les biscuits chocolatés, le jambon gras ou le saucisson, et les producteurs de fruits et légumes sont toujours seuls face aux grandes surfaces ou à la délocalisation ailleurs des productions locales (voir article « Ils nous prennent pour des cornichons ! ») !
- ➢ Le service communication du député-maire, pourtant composé de pros a crié victoire, mais l’image de l’élu s’est encore un peu écornée, avant qu’une dernière boulette ne vienne gâcher la fête.
En effet, tout content de célébrer la cérémonie de commémoration de la Libération de la ville de Châteaurenard le 24 Août 1944, le maire a invité la population en publiant un court extrait du déroulement de l’évènement d’alors. Or, surprise, l’évènement décrit est celui d’un autre évènement, dans un autre Châteaurenard situé à 700 km dans le Loiret, où le hameau des Motteaux est davantage connu que celui des Confignes…
Châteaurenard outragé ! Châteaurenard brisé ! Châteaurenard martyrisé ! Mais Châteaurenard libéré ! Enfin pas tout de suite, car Bombinet est encore là pour quelques mois, voire plus… Il est tellement marrant !
- ➢ La période estivale a d’ailleurs été riche en symboles chers à M. Reynès, au point qu’elle devrait permettre de compléter la panoplie pédagogique des commissions municipales contre les délinquances (voir article Une jeunesse impertinente). Les maires moraux vont pouvoir les utiliser comme des exemples à ne pas suivre : DSK à New-York, Guérini à Marseille, les mallettes de Bourgi, Takieddine, Djouhri, les fadettes de journalistes, le procès Chirac, etc., et, dans les nombreux coups bas de l’été, une justice maintenant payante pour les victimes, sans oublier les médisances hebdomadaires de Guéant, leurres et tristes réalités préparant les ralliements mariniers.
Tout cela ne suffira peut-être pas à empêcher les jeunes de fumer le narguilé, mais Bombinet risque de perdre l’habituel sérieux qui lui sied si bien ?

Si vous passez par Génolhac (Gard)

Une exposition sur le docteur Jean Pellet, natif de Barbentane, et passionné d’histoire de la région cévenole où il a exercé son métier, vient d’être ouverte au public à Génolhac.
Jusqu’au 31 octobre, à la maison Font Vive, au 3 Grand Rue à Génolhac, on peut voir la première partie du fonds Jean Pellet : documents de travail, documentation (notes et plans sur l’évolution urbaine de Génolhac et communes environnantes, dossiers généalogiques, copies de registres de notaires entre autres).
L’exposition retrace en 8 panneaux la biographie, l’œuvre, les engagements de cet homme exceptionnel. Sur un panneau de 5 m. de long le cœur de son travail d’historien : l’évolution urbaine de Génolhac du moyen-âge au XXe siècle. Un livret de 28 pages accompagne cette exposition et est offert gracieusement à toute personne intéressée. Il contient, outre le contenu des huit panneaux d’exposition, les références bibliographiques de tous les écrits de Jean Pellet ainsi qu’un texte inédit sur le châtaignier.
L’exposition est visible les lundis, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 14 à 17h.
Pour la consultation du fonds d’archives, prendre RDV aux coordonnées ci-dessous.
Pour tous renseignements : 04.66.61.19.97 ou doc@cevennes-parcnational.fr
Site internet : http://www.cevennes-parcnational.fr...

Pissotière en dur de la Rebutte.

La ferme volonté du maire d’installer des toilettes en dur au théâtre de la Rebutte au lieu d’une pissotière occasionnelle, vient de se heurter à celle des voisins qui craignent pour leur sommeil et leur environnement. Sans aucune information ni proposition aux intéressés, la municipalité rejoue une célèbre pièce en Provençal d’Henri DAUDET où les élus s’agacent de pratiques hygiéniques anormales, mais aux arènes. Les travaux à peine commencés ont donc été interrompus par le maire…

Falaise dégradée du chemin « Sur les Fourches ».

Le propriétaire de la maison située en dessous de la falaise creusée autrefois par des carriers, s’était vu refusé les réparations par le maire alors qu’il y avait risque d’écroulement du chemin, au motif que c’était une affaire privée. Le tribunal administratif vient de condamner la mairie à effectuer à ses frais les réparations.

Tout baigne !

Le long des places, rues et avenues du village, les 75 à 100 mm d’eau tombés en deux heures le dimanche 7 août au petit matin ont charrié sables, graviers, feuilles et aiguilles de pins, bouché les grilles d’évacuation, inondé quelques caves, garages, maisons sur leur passage, et de nouveau rendu le Cours submersible.
Déjà en septembre 2010, le bureau de tabac avait été privilégié. C’est encore lui et ses voisins qui, un an après, ont bénéficié des bienfaits du Ciel descendant religieusement de la place de l’église et du centre ancien, justement primé pour avoir favorisé le cycle de l’eau… La descente du flux hydraulique du Séquier, de la rue Pied Cocu renforcée par celle des escaliers de la rue Droite, a donc encore parfaitement réussi !
Depuis plusieurs années, le maire et ses experts doivent se demander s’ils n’ont pas oublié quelque chose en aménageant le village. Exemples :
- Le « gaudre » de la Grande Rue pouvait-il recevoir directement les écoulements du Séquier et du centre ancien, et ne pas jaillir torrentiellement en direct sur les magasins non protégés du Cours ?
- La solution d’installer un bassin réservoir au centre ancien, était-elle la bonne alors qu’il vient de montrer pour la deuxième fois ses limites ?
- Mettre des avaloirs (insuffisants !) dans les rues ne suppose-t-il pas aussi de nettoyer le réseau pluvial qui reçoit des eaux chargées de gravats, afin qu’il ne se bouche pas, que les flots n’en soulèvent point les plaques, et que les obstructions ne le rendent incapable de jouer son rôle d’évacuation ?
- Urbaniser sur les hauteurs (Foyer-résidence, crèche, école…) et utiliser les mêmes réseaux collectifs d’évacuation n’est-ce pas faire assurer tous les risques de débordement par les autres branchés d’en bas ?
- Le rond-point carré ovale du bas de Bertherigues était-il destiné à freiner la circulation où à détourner les eaux d’écoulement vers les maisons voisines ?
- Le dos-d’âne de la rue Glacière devant la Médiathèque avait-il pour but de créer un lac artificiel pendant les pluies afin qu’en passant les véhicules éclaboussent en les dégradant les murs voisins, et que les eaux ne pouvant s’évacuer par un réseau pluvial bouché inondent alentour ?
- Quand le réseau pluvial est bouché et saturé, quand le réseau d’assainissement reçoit plus qu’il n’en peut supporter (soit par malfaçon d’origine, soit par acte indélicat de propriétaires qui y évacuent leur surplus !) et que les débordements fécaux dégagent leurs humeurs et odeurs dans les rues, cours et maisons, peut-on douter de l’expertise municipale ?
En attendant, la Gauloise n’a pas fini de se mouiller !
Sinon, il y a d’autres solutions : Payer un cabinet d’études pour savoir si le Colombier en est responsable ! Déclarer zone inondable le Cours, ses rues et avenues en dotant les familles de pédalos et serpillières !


JUILLET 2011

CCRAD, un chambardement « capital »
aussi futile que dérisoire, et des mots choisis
pour mieux en souligner le superflu…
(voir la suite)

La CCRAD soutient l’agriculture
comme la corde le pendu !

La promotion des fruits et légumes régionaux est assurée grâce au trophée des maraîchers de Châteaurenard par des courses de taureaux en septembre 2011 ! L’Union taurine châteaurenardaise qui l’organise propose un budget prévisionnel de 193 563 € pour deux jours d’animation financé par les conseils généraux et régionaux, la Communauté des Communes Rhône Alpilles Durance et la mairie ! Dans ce prix, des frais d’achat de fruits et légumes aux producteurs figurent pour un montant de 7 500 € soit 4 % des dépenses !
L’agriculture est enfin sauvée…

La politique culturelle municipale en mouvement :

- Le 14 juillet d’abord. La veille déjà où la soupe au pistou prévue dans une ambiance musicale a été annulée faute de participants (une trentaine !). Puis, le jour de la fête nationale où le petit-déjeuner offert par la municipalité, ainsi que les vachettes et taureaux des clubs taurins ont subi le même sort. L’Aficion et l’Union Taurine semblent en avoir marre de faire le travail à la place du comité des fêtes et ont annoncé l’arrêt brutal de leur participation…
- Le 18 juillet ensuite, le conseil municipal a décidé de céder l’animation de la salle de la Salamandre à une association à créer pour la circonstance (La Salamandre) et a une personne anonyme (Le conseil a du voter sans savoir à qui il louait !) et qui, en échange de l’organisation d’expositions, y ouvrira un salon de thé privé. La salle culturelle de la Salamandre devient ainsi un nouveau lieu d’expositions au village qui en compte déjà cinq, thé en plus…
- Le 24 juillet enfin, où les nuits musicales de la Rebutte ont été déplacées à l’église au dernier moment sans aucune information ni pancarte. Trois motifs sont évoqués : Un peu trop de mistral pour l’orchestre à vents du Lacydon ! ; Changement à la suite de plaintes des voisins fatigués par les nuits blanches à répétition ! ; Défaut des installations techniques envisagés trop tardivement ! Résultat : Les spectateurs ont défilé de la Rebutte à l’église à la recherche du spectacle ou ont cru que la soirée était annulée…


JUIN 2011

Malaise et déception pour l’ouverture du nouveau groupe scolaire en Montagnette…
(voir la suite)

La tradition du 24 juin perturbée pour cause de modernité municipale.

- Au rond-point-carré-ovale du bas de Bertherigues : Obstacle municipal chargé d’entraver le passage des gros véhicules et qui y réussit au point de faire l’unanimité contre lui. Pour que les chevaux et la charrette de Saint-Jean puissent passer devant leur nouvel oratoire (dont les frais de réalisation ont été uniquement à la charge de la Confrérie), il faut donc déjà enlever les éléments gênants de l’ouvrage.
- Au dos d’âne du haut de Bertherigues appelé « brise essieu » dont l’utilité est plus que douteuse depuis le sens unique : Le passage des chevaux doit se faire avec attention pour éviter les dérapages et pour que les musiciens installés dans la charrette ne perdent pas leur galoubet.
À ces premières difficultés sont venues s’ajouter les deux dernières nées des aménagements de la place de l’église :
- Un espace délicatement pentu avec des petits paliers de niveaux où les piétons âgés ont déjà des difficultés, et où les chevaux risquent des glissades dans leurs efforts en pleine montée. Pour les réduire, il a fallu dérouler des tapis en caoutchouc (pas rouges, noirs !) sur toute la longueur de la place afin que bêtes et charretiers marchent plus sereinement. Les experts en modernisation de la place avaient vraiment tout prévu…
- Le même espace reçoit depuis des lustres l’incomparable feu de Saint-Jean, brasier impressionnant par la chaleur de sa fournaise, les crépitements de ses brandons, la vitesse de son embrasement, la hauteur et vigueur de ses flammes, les retombées de ses brindilles calcinées, les reflets colorés sur les monuments et spectateurs, l’émotion naturelle de chacun devant l’événement toujours maîtrisé et répété chaque année depuis sa jeunesse…
Ce spectacle initiatique offert chaque année aux enfants, adultes et touristes se terminait auparavant avec le saut des braises par les plus intrépides, simples spectateurs mais aussi farandoleuses, voire élus municipaux qui donnait à l’évènement une touche finale populaire sous les applaudissements d’une foule ravie et soulagée par la bonne fin de l’illumination.
Il vient hélas de connaître une modification désastreuse : Pour que le feu n’abîme pas le revêtement de cette nouvelle place moderne, la mairie a fait poser pour la cérémonie un grand baquet en ferraille dans lequel le feu a été contenu, et sur un lit de sable pour protéger le sol en le rendant ainsi très glissant. Impuissants devant ces aménagements peu traditionnels, le saut des braises n’a pu avoir lieu et, par dessus le marché, les participants n’ont pas pu se rattraper avec le feu d’artifice puisque, sans doute pour d’excellentes raisons, il a été déplacé au lendemain, contrairement à la tradition très malmenée ces derniers temps !
Pauvre Saint-Jean…

Nouvelle architecture sur le circuit touristique du quartier des Gueux…
(voir la suite)

La LEO, ce bel ouvrage, en surface…

Ils ont tenu huit mois dans une maison en péril à cause de la LEO, ils vont devoir tenir encore un peu ! (voir la suite)


MAI 2011

Le Colombier, un innocent « ruisseau » en Montagnette
pris dans la tourmente ichartelienne (voir la suite)

L’école des Moulins à vent sous la Tour, devrait
ouvrir bientôt sans tarder, dans pas longtemps,
incessamment sous peu, là haut sur la Montagnette
(voir la suite)


AVRIL 2011

Les folles journées du Développement Durable (DD) à Barbentane :

Dans les villes ou villages environnants, la semaine du DD est l’occasion d’activités diverses sur ce thème pour que les habitants se l’approprient et participent à sa protection. À Barbentane, il n’est même pas besoin d’un élu en charge de l’Environnement, puique c’est la municipalité qui est entièrement HQE, en particulier dans les discours !
Pour preuves, cinq évènements qui ont eu lieu dans les folles journées du DD local :

- 1- * Dès le premier avril, les déchets verts sont ramassés mensuellement au lieu d’hebdomadairement par les services techniques, puis les jardiniers d’occasion doivent attendre le mois de mai ou aller eux-mêmes porter leurs coupes, tailles et verdures directement à la déchetterie. Au lieu d’organiser un recyclage du vert, la mairie inaugure la période du DD (de courte durée !) en remerciant la compréhension des barbentanais pour ce nouveau service public municipal mis à la poubelle… Une autre solution a été trouvée par certains propriétaires du lotissement de Voolongue, qui jettent depuis longtemps directement leurs déchets végétaux dans le ravin en face de chez eux, sans doute avec l’accord des autorités ! L’obligation de débroussailler dans la zone de 50 m entourant les habitations, quel foutoir ! Un incendie dans ce secteur peut menacer l’école voisine, le quartier des Carrières, Terrefort et toute la Montagnette jusqu’à Graveson et Tarascon, surtout si le maire et le procureur oublient certains quartiers…

- 2- * Au service du PIDAF, un tracteur doit débroussailler les pentes entre le Cimetière et Bertherigues suite aux incendies de l’été dernier. Sans grande précaution pour les oiseaux, animaux et petits mammifères dont on va détruire les habitats et pour les pentes qu’on va désherber en créant un risque aggravé de ruissellement. La présence avant ces travaux du DDARD, LPO, protecteurs de la nature et des oiseaux a permis des modifications du projet respectant mieux la montagnette et ses réalités trop souvent oubliées par l’ONF et la municipalité qui ont pourtant pour rôle de protéger nature et territoire… L’adjoint Moucadeau et le responsable PIDAF ont accepté de reporter de quelques jours les travaux pour attendre la fin de la nidification des oiseaux, de limiter le désherbage aux zones hors ruissellement et de faire intervenir du matériel plus léger pour limiter les impacts. Le rouge gorge qui devenait vert, la chouette hulotte qui ne dormait plus le jour, la rainette qui ne trouvait plus son crapaud, les voisins inquiets de voir dévaler les pentes sont rassurés de l’accord environnemental qui déroge, c’est à souligner, à la procédure municipale habituelle et illustre une coopération (non prévue au départ) qui permet de faire respecter des "biens communs"…

- 3- * Un ruisseau dans l’œil des cyclopes !
Le ruisseau du Colombier situé en Montagnette est-il responsable du développement durable des inondations du village ?
C’est l’avis de la majorité municipale qui l’a soudain accusé d’inonder la commune et, pour affermir cette étrange idée, a voté une étude (de plus) auprès du cabinet Ipseau, aux frais des contribuables pour un coût de 27 255 €. Depuis 2009, le cabinet étudie, publie des rapports, fait gamberger une commission municipale pour aboutir à des scénarii qui vont évidemment confirmer la catastrophe menaçante du ruisseau. La municipalité va bientôt devoir faire quelque chose tout en découvrant un peu tard le piège qu’elle s’est tendue par naïveté ou incompétence, car le DD mène à tout !
Traditionnellement, le cuvelage (de la Lonne) et le curage (de certains fossés) sont les deux mamelles de l’action hydrographique municipale, quand elles sont appliquées. Mais les crues de 2003/2004 ont inquiété les élus qui ne savent comment réduire le risque surtout qu’ils veulent continuer à l’aggraver par une urbanisation aveugle. L’étude et l’accusation contre le Colombier servent donc d’exutoire tactique à nos frais, pour gagner du temps.
Patatras, le cabinet Ipseau coule et informer la population de ce qui se prépare risque d’inquiéter, aussi c’est la mauvaise habitude du secret des documents payés par la dite population que le maire préfère ! À moins qu’il est de bonnes raisons de cacher le contenu du travail et des propositions Ipseau. Par exemples :
➢ * L’étude évoque-t-elle la source, tout le parcours et le fonctionnement du Colombier ?
➢ * L’étude décrit-elle combien de fois durant ses mandats, le maire a fait nettoyer ce ruisseau ?
➢ * L’étude a-t-elle tenu compte de toutes les pentes, résurgences, entraves, pollutions, de tous ruissellements, sens d’écoulement ?
➢ * L’étude a-t-elle calculé l’impact des permis de construire accordés par le maire sur les inondations ?
➢ * L’étude parle-t-elle de la LEO anecdotiquement ou comme un important trouble de l’équilibre hydraulique avec effets retard ?
➢ * L’étude hydraulique locale a-t-elle reçu conseil d’ignorer les autres communes, pourtant impactées par toute décision à venir ?
Si ces quelques rapides questions ne figurent pas dans l’étude, alors on comprend que la municipalité la garde secrète… Pourtant :
➢ * Le maire a annoncé au cours de ses vœux 2011 la création de bassins-réservoirs mais pas de débats, pourquoi ?
➢ * L’étude envisage-t-elle des cloaques à bulles de sinistre mémoire sur le territoire, pour remédier à un Colombier innocent ?
Les solutions imaginées surgiront un jour et il faut espérer que leur simplicité efficace sera préférée aux chantiers dévastateurs, même si la tournure des évènements et des précédents augurent mal de la suite ! Le dévouement bénévole des amoureux de la Montagnette (randonneurs, chasseurs, promeneurs, cyclistes, etc) suffirait pour améliorer la situation. Encore faut-il le vouloir, comme il faut vouloir conserver les trésors de la Montagnette qu’un coûteux cabinet n’a pas reçu mandat de décrire, et que la municipalité peut même gâcher définitivement par illusion cyclopéenne, refus de dialogue et en jouant en plus l’offense administrative puérile alors qu’il y a déjà péril en Montagnette.
Aussi, nous allons apporter notre goutte d’eau à l’étude en commençant par le commencement, c’est-à-dire raconter l’histoire de ce merveilleux ouvrage antique durable qu’est le Colombier, traité par dédain de banal « ruisseau », et essayer de comprendre en quoi il fait partie des richesses locales qu’une simple humilité demande de respecter, d’entretenir et non d’entraver, d’ouvrir ou de détourner, sauf à vouloir accroître le saccage du massif en touchant malencontreusement à son précieux réseau hydrographique !
Le Développement Durable est parfois une antique réalité…

- 4- * Développer sans se garer, c’est pas durable et le bilan du DD circulation et stationnement qui devait dynamiser le haut-village (vision mécanique !) laisse à désirer !
Depuis dix ans, malgré la mise en sens unique de l’avenue Bertherigues et l’aménagement du Cours Jean-Baptiste REY avec trottoirs commerciaux, magasins inondables, bancs sociaux supprimés, fontaine fantaisie et puits sans fond, le stationnement entravé au centre-ville ressemble à une promesse électorale sans lendemain que les derniers aménagements de parking : Centre ancien (payant), dégagement (nécessaire) de la place de l’église, création de places de stationnement au Séquier (à son tour dégradé) renforcent car ils ont :
➢ provoqué la disparition des cars de ligne en centre-ville, obligeant les voyageurs à descendre en plaine pour prendre le car. Le DD barbentanais est grenelleusement vert pâle !
➢ rendu difficile le trajet des riverains obligés d’allonger leurs parcours de plus de deux km pour revenir chez eux, alors que l’on a mis des feux tricolores au chemin Neuf pour aider d’autres riverains à ne plus faire 500 m ! Le DD est parfois sélectif !
➢ compliqué le trajet des vélos et fauteuils roulants qui pouvaient auparavant emprunter l’avenue dans les deux sens. Si vélos et fauteuils ont obtenu correction de l’erreur d’origine, mais pas des trottoirs, c’est à leurs risques et périls que le trajet peut s’effectuer ! Le DD vu du CCAS est bancal !
➢ allongé les files de véhicules sur les avenues Bertherigues et Saillon au point de frôler le record du km garé de part et d’autre, rendant toujours plus difficile l’accès au haut village et aux commerces périclitants du Cours ! Le DD favorise la marche à pied !
➢ et pas permis de maintenir le marché hebdomadaire de proximité ! Le DD a aussi des sautes d’humeur !
Dans la séance de novembre 2009, le maire affirmait au CCAS « sa priorité pour les transports car il y a un problème crucial de mobilité »… C’était sa façon à lui de dire l’échec de ses aménagements coûteux et inefficaces.
D’autres erreurs municipales ont encore « amélioré » la situation : D’abord la réduction acceptée des activités de la Poste, puis le déplacement toléré du Trésor Public à Châteaurenard qui ajoute des distances pour les contribuables. La fermeture de quelques commerces découragés a aussi réduit le trafic clientèle. Mais c’est surtout le déplacement de la pharmacie au bas de l’avenue Bertherigues qui fait diminuer les files de stationnement, les véhicules n’ayant plus obligation de monter l’avenue ni passer ou se garer sur le Cours, avec hélas autant d’acheteurs clients en moins !
Bientôt, les pompiers vont aller planter leur grande échelle à Boulbon, l’école va monter sur le massif de la Montagnette et peut-être l’hospice quitter le Cours quand le maire aura fini d’interroger ses experts.
Ainsi allégé, le haut village sera « enfin » beaucoup moins encombré et, malgré l’installation de salles associatives dans l’école libérée, Barbentane va se réveiller avec un développement du centre ville plombé durablement par des promesses municipales fumeuses, que l’ouverture d’activités vers la place du Marché, zone inondable, vient régulièrement confirmer !
Le cœur de ville autour de St-Joseph proposé en 2008 par l’équipe Granier prend forme dans les pires conditions, sous les crissements de la girouette de l’hôtel Chabert…

5- * Trial-Club 3 - Montagnette 0 !
Préfet et maire aiment la moto mais pas n’importe où. Pas pour les jeunes en centre-ville où le bruit et la pollution sont réprimés, mais en Montagnette où ils sont favorisés malgré les dispositions du code de l’environnement, du code forestier et du bon sens !
Ainsi, le dimanche 10 avril, journée ensoleillée avec une légère brise du Nord, au fin fond du quartier Bragalance les membres du trial-Club se livrent à nouveau (3ème année) à des courses pétaradantes pendant des heures dans toute la zone des Carrières. L’Association ADER a manifesté son désaccord en essayant d’expliquer que cette façon BQE- de défendre la nature et la Montagnette, de faire peur aux lapins en période de développement du râble et aux couvées de volatiles non préparés à l’assaut, étaient grenello-incompatibles voire dangereux à cause du bruit et surtout des particules polluantes émises par les moteurs ! Mais encouragés par les autorités qui ont encore permis cette incivilité, les motards disent aimer la nature et la polluer si peu ! Parler de « Protection de l’environnement » et faire le contraire en pleine période du Développement Durable, c’est tendance locale traditionnelle…

« La protection de l’environnement sera un autre point clé de notre action »
Discours solennel du candidat Ichartel – Élection mars 2008 – Paroles à croire sans modération !
(voir le Trial bucolique)


MARS 2011

Le Conseil municipal de mars vote le Budget communal 2011

- Budgets en milliers € :
De la Commune : Les dépenses et recettes prévues sont de 7 366 k€ (+23%) réparties en Fonctionnement = 3 390 K€ (+1%), Investissement = 3 976 K€ (-50%).
De l’eau : Les dépenses et recettes prévues sont de 394 K€ réparties en Exploitation = 31 K€, Investissement = 363 K€.
De l’assainissement : Les dépenses et recettes prévues sont de 456 K€ réparties en Exploitation = 133 K€, Investissement = 323 K€.
Funéraire : Les dépenses et recettes prévues sont de 1,8 K€ en Exploitation.

- Taxes communales avec 1,5% d’augmentation pour trouver 83 000 € :
Habitation = 12,50 %. Taux augmenté soit 37 % d’accroissement depuis 2001.
Foncier bâti = 14,98 %. Taux augmenté soit 35,7 % d’accroissement depuis 2001.
Foncier non bâti = 39,83 %. Taux augmenté soit 10,6 % d’accroissement depuis 2001.
Ordures ménagères = 9,50 %. Taux prélevé par la CCRAD qui a repris le service mais avec un ramassage réduit qui pose problèmes et l’abandon par la commune de 3 ramassages sur 4 pour les déchets verts.

- Taxe 2011 de la loi SRU pour insuffisance de logements sociaux à Barbentane : prévue à 0 € maintenant que le centre ancien est habité, mais mauvaise nouvelle pour les petits revenus, ils devront attendre les nouveaux logements sociaux hypothétiques et se loger ailleurs…

- Subventions aux associations : 248 K€ en baisse de 14 K€ pour cause d’arrêt du centre jeunes du Forum de la Tour, et malgré quelques rares autres augmentations (voir Liste 2011).

Curiosités :
➢ Rappel : En 2010, pour trouver 103 K€, la commune de Barbentane était la seule de l’intercommunalité à avoir augmenté de 9 % toutes ses taxes, les autres étaient à 0%, sauf Maillane à 5%, Rognonas 1,5% sur TH et 8,4% sur TFB, Cabannes 1,9% sur TH et 2% sur TFB ! Cela malgré la promesse de 2008 : "Nous voulons garder des taux d’imposition modéré et les taxes locales n’auront pas à être augmentées au-delà de l’inflation." Oubliée depuis…
➢ Or, l’excédent 2010 pour le fonctionnement et l’investissement du seul budget communal est de 213 K€ (encore plus fort qu’en 2009), confirmant l’inutilité de l’augmentation de confort de 9 % des impôts et taxes 2010 ! Le contribuable est matraqué, la ponction est anormale, mais le malade participe à l’effort immobilier communal à l’insu de son plein gré… Aussi en 2011, nouvelle augmentation de 1,5% pour trouver 83 K€ dont 42 K€ sont des imprévus au cas où !
➢ Les droits de place du marché sont en chute libre de 55 K€ à 5,5 K€.
➢ Les intérêts d’emprunts chargent la barque de 66,7 K€ à 117,7 K€.
➢ On ne parle plus du collège !

Poissons d’avril en mars

La période des « vacherièù » est souvent secouée sur le plan climatique, mais Barbentane a vécu un printemps agité avec des poissons d’avril avant l’heure :

La nacioun gardiano
Le maire avait promis dans ses vœux de janvier que la réception aurait lieu dans la nouvelle salle scolaire sur la Montagnette et il a fait accélérer les travaux pour un accueil spartiate de l’assemblée dans la dite salle. Les autres importantes manifestations extérieures prévues ont été impossibles à cause de la pluie que Météo France avait pourtant annoncée. Pendant que la grande salle se préparait pour le repas, un temps malicieux a donc contraint « la nacioun gardiano » à s’entasser tant bien que mal dans le petit hall de la salle des fêtes, en se réjouissant de ne pas avoir amené les chevaux…

Une jeunesse impertinente
Pétarader en moto pour aller admirer la stèle farandoleuse du centre moderne avant l’inauguration. Ce goût prononcé pour la culture du bronze ancien et de la gigue statique, à des heures où le repos a besoin de silence, est devenu un acte de délinquance caractérisée dans une démocratie despotique. Le jeune a toujours été taquin de nature surtout devant les caméras de surveillance qu’il confond avec la téléréalité, et le maire avait l’occasion d’appliquer la charte toute neuve signée récemment avec les gars de la Marine pour, à défaut de prévenir, punir enfin (voir l’article "Dans une société qui va mal, la jeunesse ne va pas bien") pour que le calme revienne au plus vite.
La mise en œuvre du dispositif sécuritaire a pourtant connu quelques ratés : Tout occupé à ses esbroufades statuaires, le maire n’a pas eu le temps de mettre en place la « cellule de citoyenneté et de tranquillité », destinée à l’aider à réfléchir à un sujet trop complexe pour un seul homme. L’adjointe sans équipement ne pouvant rattraper des mobylettes. L’absence dans la charte d’une boîte à outils « recettes sociales » pour ce cas particulier. Un CCAS fermé le soir. Un pôle jeunesse en vacances. Aussi, comme d’habitude, c’est la police qui a hérité de la patate chaude.
Les pandores locaux sont donc intervenus pour faire cesser le chahut avec le concours de la gendarmerie et maîtriser une maladie qui ravage la jeunesse barbentanaise : « L’adolescentitude », syndrome que les gérontocrates décatis ne supportent plus, et voudraient supprimer après en avoir abusé eux-mêmes, qui s’exerce habituellement dans de rares lieux encore disponibles pour l’instant, et qui s’aggrave d’autant plus qu’elle est ignorée ou niée ! Des jeunes vieux, serait l’idéal pour un premier avril…

Un archer maîtrisé
Forte agitation quand on apprend que le GIGN a investi le haut village, à cause d’un archer menaçant de ses flèches le roi des Confignes, que le chef de l’hôtel Chabert avait convié à une cérémonie de célébration d’un pastoralier du Vieux Port autour d’une flopée de Scaramouches et Trivelins. Après de longs palabres stélés, chacun a retrouvé sa raison autour d’une table rognonnaise bien arrosée, mais en l’absence du maire du lieu, en quarantaine caractérielle, et assez loin des maisons en péril du chemin d’Arles pour ne pas mettre en danger une journée déjà mouvementée.

Un voile de chasteté ou un acte paellien
Peut-être pour cacher la pudeur des farandoleuses ou pour les protéger du nuage radioactif, des petits comiques ont recouvert d’une toile la statue, obligeant la mairie à recommencer l’inauguration à nouveau pour enlever cette fois définitivement le tissu. Il ne faut jamais laisser traîner ses affaires ! À moins qu’il ne s’agisse « d’estrangers » en colère qui tenaient à marquer leur désaccord avec la plaque célébrant l’intégration des seuls Italiens… L’enquête se dirige en effet vers les milieux madrilènes, canal paella historique, qui contestent la mise en avant des pizzaiolos alors que c’est leur cuisine safranée qui régale les papilles de presque toutes les fêtes associatives et familiales locales…

Ounte soun li femo ?
Après une nouvelle et émouvante cérémonie de dévoilement pour les photographes, les anciens farandoleurs ont été honorés ! Ou plutôt certains l’ont été, car la municipalité a totalement ignoré les anciennes farandoleuses qui n’ont pas eu l’honneur de figurer dans la cérémonie alors que certaines d’entre elles sont encore parmi nous… Une coutume misogyne qu’on croyait disparue en France mais toujours en vigueur ici…
Ainsi, de brillants historiens ethnologues discouraient sur la disparition des farandoleurs, pendant que devant eux les jolies, agiles, réputées et actuelles danseuses du Moulin de Bretoule, sur les airs fameux de la Massetto Prouvençalo leur faisaient la brillante démonstration de la continuité de leurs présences, ignorées. Et voilà comment on transforme une communication destinée à attirer un tourisme culturé en une bouffonnerie en bande organisée…

Le jeu des mille euros
Grande première au village, France Inter vient enregistrer le jeu des mille euros dans la salle des fêtes. Un événement traité avec sérieux par le service de la communication municipale qui non seulement n’a pas respecté l’heure du rendez-vous, mais n’a pas été foutu capable de fournir le peu de matériels demandés pour l’émission. Sans doute à cause des lourdes fatigues inauguratoires précédentes.
La saison touristique s’ouvre sous le signe du poisson d’avril prometteur…

La Bio barbentanaise évolue

Après trois ans de fourniture hebdomadaire de paniers de légumes, Claude CHAUVET, le producteur Bio de l’AMAP a décidé de s’en retirer. L’offre Bio à Barbentane s’élargit ce printemps avec :
- L’AMAP « Terres en herbe » qui change donc de producteur mais continue sa formule d’un contrat pour un petit ou gros panier par semaine de fruits et légumes frais Bio le VENDREDI soir sous la halle du marché. Elle propose aussi des contrats hors panier pour les œufs, fromages, volailles, viande rouge de veau Limousin, poissons...
Contacts Infos AMAP @ : par Internet @
- M. Claude CHAUVET continue ses productions de légumes, fruits et oeufs Bio sous forme de vente à la ferme à partir de la mi-avril. Au choix plusieurs formules : panier à la demande, vente au détail sur commande ou vente directe sur l’exploitation le MARDI soir, VENDREDI soir et SAMEDI matin.
Contacts Claude CHAUVET : Site Internet - ou par ☏ : 04 90 95 60 49

Vidéosurveillance

Nouveau succès des installations locales avec le braquage de la supérette Ecomarché qui n’en avait pas et démontre bien la preuve de leur utilité !
Brillant succès aussi pour le vol du camion des services techniques municipaux, toujours en recherche, sous l’œil de la caméra et qui confirme ici l’inutilité de celle-ci…
C’est pourquoi, les services de police municipale qui comptent à présent trois policiers flambant neufs en plus des caméras vont pouvoir les surveiller tous les jours de la semaine, en espérant que les braqueurs voudront bien se présenter au bon moment, au bon endroit et à visage découvert, en laissant de préférence leur carte professionnelle ou une photo pour accélérer la procédure et leur faciliter la tâche…


FEVRIER 2011

Un juste prix émouvant mérité !
(voir la suite)

Les permis accordés par l’État pour exploiter les gaz et huiles de schiste dans les campagnes françaises illustrent la hauteur du respect des normes, des lois, des collectivités, de l’information et des citoyens, et EDF veut faire de même avec Linky, son compteur mouchard irradiant dans chaque foyer.
(voir la suite)

Une station d’eau HQE !

En mai 2010, nous avons évoqué le périmètre énigmatique de protection de la future station de pompage d’eau de Bassette, dont les limites serpentaient curieusement entre les zones de manière incompréhensible, et nous avons exprimé quelques craintes sur les risques cachés écartés de la zone rapprochée proposée à l’enquête publique d’avril 2010.
Le préfet vient d’accepter sans problèmes les lotissements de maisons avec cuve à mazout, les habitations non reliés au réseau d’assainissement, les risques des voies de circulation, les activités sportives voisines, les eaux des piscines privées non reliées au réseau pluvial, les cimetières, les actuels et futurs bâtiments publics, alors que tous ces ouvrages se situent en haut de la pente naturelle dont la principale issue du ruissellement se situe près de la station de pompage d’eau alimentant bientôt la ville, et donc en première ligne parce qu’en contrebas…
Accepter aussi d’ailleurs les traitements ou fertilisants sur les terrains et végétaux des parcelles voisines !
Mieux encore, cette zone de protection a simplement écarté l’écoulement naturel du secteur et de tout l’étang en excluant du périmètre l’issue voisine normale des eaux de ruissellement, située à moins de 300 mètres de la station, pouvant donc menacer le pompage d’eau. En effet, l’étang est une cuvette remplie par les ruissellements pluviaux et les résurgences des pentes des massifs environnants, dont les eaux s’évacuent par une anfractuosité créée par le temps au bord de la route de Frigolet et du chemin de Bassette.
Pas indiquée, pas vue, pas pris ou simple hasard !
À quoi peut bien servir une enquête publique ?


JANVIER 2011

Les gars de la Marine.

Ils semblaient presque gênés les maires Ichartel de Barbentane et Reynès de Châteaurenard, sur la photo de signature du dispositif « Prérogatives du maire en matière de prévention de la délinquance » voulu par la loi de 2007 en vue d’améliorer l’insécurité.
Et on peut les comprendre car, dans une région où le « boumian » est le voleur tout désigné, dans un contexte où l’information insécuritaire instrumentalise les peurs, dans un pays où l’étranger sert d’opportune diversion, dans des villages où les discours pompeux décorent régulièrement des réalités durables, c’est une tâche rude et risquée qui attend les édiles.
Schizophrènes s’abstenir !
D’abord quand le député Reynès devra sermonner le maire de Châteaurenard pour non respect de la loi SRU et qui fait payer aux contribuables ses PV de 46 711 € par an. Ou quand un certain Ichartel devra expliquer au maire de Barbentane qu’il n’est pas gentil de faire payer aux administrés ses PV de 43 210 € par an pour les mêmes raisons. Et ils ne pourront même pas les menacer de peine plancher en cas de récidive ou de démission, à cause d’une loi passoire permissive qui ne le prévoit pas et abandonne les victimes à leur sort ! Même difficulté concernant une famille dont la maison au bord du chemin d’Arles est en train de s’écrouler à cause de travaux publics de la LEO, que vont dire Ichartel et Reynès aux maires qui les ont demandés, approuvés et qui en réclament encore plus ?
Chut, c’est pour ton bien !
Ensuite, quand il va falloir convaincre le citoyen que cette stratégie de tranquillité publique n’est pas qu’un nouveau prétexte autour d’une énième loi, alors qu’il constate qu’au nom d’une nécessaire prévention routière, il est de plus en plus surveillé et lourdement sanctionné pour avoir dépassé de 5 km/heure une vitesse limitée ! Les maires auront beau exprimer leur entière compassion de le voir traiter comme un délinquant, ils auront du mal à justifier pourquoi une mesure contre l’insécurité se retourne contre lui, alors qu’il n’a jamais voulu mal faire.
Comme au cinéma, mais en vrai !
Ce sera encore plus difficile avec la pose des caméras de surveillance (20 prévues à Barbentane) pour un coût exorbitant, pratique dont ils vantent largement les rares et hypothétiques avantages, mais ne disent rien des nombreux et gigantesques inconvénients. Rappelons qu’elles servent :
* En premier, aux fabricants ravis de fournir les matériels aux riches mairies consentantes,
* En second, aux politiciens qui peuvent s’agiter pour l’occasion et qui, à défaut de résoudre les problèmes, jouent sur les sentiments plus que sur l’insécurité ! Le maire de Barbentane avoue lui-même : « Tout cela pour une insécurité somme toute faible sur la commune » ! Mais alors pourquoi le fait-il ?
* En troisième, à habituer les gens à être épiés comme une grande démocratie ayant décidé d’abdiquer ses valeurs, de transformer les maires en cerbères, d’obliger la commune à payer les frais d’une sécurité locale que l’Etat abandonne, d’utiliser les moyens municipaux pour surveiller et punir, d’introduire le soupçon et la peur entre les citoyens.
* En quatrième, à décorer le paysage car les caméras de surveillance, rebaptisées caméras de protection, auront une efficacité ridicule que même les Anglais, largement précurseurs en la matière, laissent rouiller et en jugent les résultats dérisoires. Sauf à attendre d’hypothétiques vols par des individus assez idiots pour ne pas se masquer, et obliger des pandores à travailler au bureau devant des outils dangereux pour leur santé et pour celle des voisins.
Culpabiliser même les chiens !
Il leur faudra aussi sans rire justifier la nouvelle tâche grandiose confiée aux maires : S’occuper des chiens et propriétaires auteurs de crocrottes canines inciviques. Agissements qui tiennent plus à la stupidité citoyenne qu’à l’insécurité, et qui occupent déjà beaucoup de temps des élus pour un résultat infructueux. Les aménagements canins sur les lieux de promenade sont plus pertinents et efficaces que la désignation délinquante culpabilisatrice assimilée à de l’insécurité, sauf à vouloir tout mélanger.
La crise refilée au local !
La mission illusoire la plus compliquée qui leur est confiée est celle de les transformer en assistance sociale ou animateur social auprès des jeunes : S’occuper des adolescents en crise familiale oblige le maire, qui n’en a ni le temps ni les compétences professionnelles, à être un acteur impuissant. Il devra alors embaucher ou pire déléguer à des services privés qui n’attendent que cela, car ces postes et fonctions publiques sont supprimés par les autorités et refilés en douce aux communes.
Une commission de surveillants !
Dans la foulée, et à l’insu de leur plein gré, ils vont en plus s’occuper de familles engagées dans une mauvaise voie. Convaincre des parents paumés et démunis qui croient aux films télévisés éducatifs, à une publicité commerciale efficace et à une information où drames, meurtres, accidents, etc., sont quotidiennement diffusés, qu’il n’y a pas que cela dans la vie ! Le maire devra jouer au moraliste à la place des services sociaux, judiciaires et policiers qui abandonnent cette lourde tâche pour des raisons budgétaires, à des commissions locales.
Le foutoir national !
Ils seront par contre contrariés par l’exemple des actes civiques des gouvernants avec au choix : Leurs cigares payés par l’Etat, leurs condamnations par la justice, leurs familles en vacances sur des yachts ou dans des avions privés, leurs emplois fictifs ou subventions abusives, conflits d’intérêts ou rétrocommissions, médiator en liberté, chasse aux voleurs de poules et tolérance des Clearstream, impunité pour les uns, accablement pour les autres… L’éthique modèle à tous les étages des pouvoirs, alors que chaque jour en France, la violence et l’insécurité sont la règle d’un système économique féroce que l’on refuse de remettre en cause ! Vouloir en limiter les effets locaux est légitime mais comment cacher l’impression de foutoir national !
Retour de la milice !
Il ne manque que les non-dits sur lesquels les chers maires sont curieusement silencieux :
- Ce premier dispositif va être bientôt suivie d’un deuxième étage de la fusée sécuritaire préélectorale. À la mode américaine, une loi dite Loppsi 2 va autoriser à transformer tous citoyens en réservistes bénévoles pouvant accompagner et aider les missions de police judiciaire. Les nostalgiques de Vichy seront ravis de voir enterré le programme de la Résistance avec ses valeurs de partage et de solidarité, remplacé par la sinistre vieille haine des autres, qu’ils pourront encourager en karchérisant la racaille dans les rues du village. Dans un pays où le président nomme lui-même les directeurs de l’information, où le juge d’instruction est un gêneur à supprimer, ce retour des milices pose problème…
- Les maires acceptent que le gouvernement leur passe la patate chaude de l’insécurité pour faire des économies, pendant qu’il continue de privatiser ce qui peut rapporter, au lieu de s’occuper de l’essentiel : Du travail, un logement, un salaire décent qui permettrait de vivre correctement dans un pays digne…
- En fait, derrière cette énième loi de circonstance, les petits pirates locaux de l’UMP vont naviguer en eaux troubles autour du paquebot FN, et jeter des filets à grosses mailles pour essayer de ramener les gars de la Marine en hissant le pavillon gris du populisme électoral. Après quatre années d’inefficacité, le xénophobe égaré est à nouveau cajolé au nom de sa protection. Une loi sécuritaire après chaque fait divers, des arrestations médiatiques, des expulsions honteuses par une porte de gens qui reviennent par la fenêtre, des annonces répétitives de mesures tactiques.
Allez les gars de la Marine, du plus p’tit jusqu’au plus grand, Titanic sécurité attend…

Travaux supplémentaires pour le groupe scolaire en Montagnette
(voir la suite)

La carpe et le picador :
Les vœux se suivent et ne se ressemblent pas.

À Barbentane, Ichartel n’a pas dit un mot sur l’inauguration et l’ouverture de la liaison Escapade-Avignon dite LEO le 8 octobre, comme si le maire, muet comme une carpe sur ce sujet, préférait passer sous silence les dégâts actuels et à venir de cette voie, dont le dernier épisode n’est pas à son honneur : Des lézardes sont apparues sur les habitations du chemin d’Arles, et la maison de la famille Vigne, qu’on a même pas eu la délicatesse d’inviter à la cérémonie, est en situation de péril…
Même la rengaine habituelle réclamant la réalisation de la deuxième tranche demandée par Reynès et Roig n’a pas trouvé place dans son long monologue ! Peut-être la découverte tardive qu’on lui avait caché l’évidence pourtant hurlée par des citoyens méprisés, ou le début de la sagesse ! La confiance aveugle aux dires des experts est toujours difficile à justifier quand la réalité s’impose…
À Rognonas, Piccarda n’a pas fait dans la dentelle et, profitant de la présence de ses voisins LEOtistes, a vigoureusement planté les banderilles en rappelant que Rognonas a déjà payé très cher la première tranche, qu’il n’est pas question de subir la deuxième, que les risques de pollution des nappes phréatiques sont trop graves et que ceux qui la réclament sont les maires de la CCRAD (Communauté des Communes) parlant de solidarité alors que leur soutien a fait lourdement défaut dans le passé.
Mais le picador ne s’est pas arrêté à mi-course, il continué son travail de fond en soulevant quelques travers révélés par cette situation et l’actuelle réforme territoriale traduits trivialement ici : La CCRAD se regarde le nombril, oublie l’intérêt de ses membres, se réfugie dans ses slogans passéistes, ignore des pans importants du territoire, se laisse imposer des choix contraires aux besoins de sa population, élève des étendards quand le drapeau est en berne et s’imagine qu’il suffit de suivre les élucubrations châteaurenardaises ou refuser les avignonnaises pour se sauver. Ce n’est pas Carmen mais la Coupo-Santo qui est venue saluer un coup de barrière salutaire et peut-être prometteur…
On ne peut qu’approuver l’évidence : La même CCRAD riquiqui s’imagine si puissante et enviée qu’elle ne voit même plus le danger. Elle va se faire crocheter la cocarde par un grand méchant razeteur venant du nord ou du sud, alors qu’on lui assure protection et avenir derrière des barrières construites sur la renommée factice de Châteaurenard et la propagande amusante de son député.
On a les responsables que l’on mérite… Celui d’ici s’est gargarisé en 2001 d’une vision pour son pré carré aussi étriquée que son projet intercommunal défini comme suit : « Participation active à l’intercommunalité pour en tirer le meilleur profit pour Barbentane ! » Il faut parfois un peu de temps pour se rendre compte de l’ineptie courtermiste de ses illusions, mais si chaque maire en veut autant, une telle somme d’égoïsmes ne peut que produire les résultats dénoncés par un maire isolé mais courageux.

Véolia souhaite aussi ses meilleurs vœux aux abonnés !

- D’abord avec une facture nouvelle pour solde de 2010. C’est un vœu coûteux pour les barbentanais car la compagnie, en application de son nouveau contrat municipal, a décidé de relever les compteurs en décembre au lieu de septembre auparavant, donc presque à la fin de l’année. Aussi, le marchand d’eau a facturé en 2010 trois mois de plus de consommation, soit un quart des frais annuels pour l’eau et l’assainissement, sans aucune explication… Il profite même de la facture pour avancer d’un mois le paiement des frais d’abonnement du premier semestre 2011… Un vœu qui augmente pour 2010 le coût de 30 à 50 % pour le barbentanais assoiffé, lequel devra attendre fin 2012 pour retrouver une facture normale !
- Ensuite un curieux courrier adressé aux mêmes abonnés où figure une étiquette impérative : « Rappel : Souscrire au contrat d’assistance avant le 31 mars 2011 »… Cette injonction indélicate, envoyée plusieurs fois par an aux abonnés, est une pratique publicitaire autorisée par la municipalité qui a renouvelé le marché à une société qui chasse la fuite et les plombiers locaux. En plus, pour les analphabètes, c’est par téléphone que racole le marchand pour nous assurer de son seul souci hydraulique…
Et, il y a une explication non avouée : La privatisation de l’eau ne suffit pas à la compagnie, il lui faut aussi la plomberie et l’assurance pour mieux transformer l’eau en bénéfice ! Cette pauvre société, si elle se limite à gérer bêtement le seul réseau d’eau barbentanais, peut encaisser annuellement à peine 70 000 € (200 000 € avec l’assainissement). Elle pourrait évidemment baisser un peu la pression dans les tuyaux pour éviter la casse ! Pourquoi faire simple quand on peut compliquer les choses ?
Par contre, si les abonnés barbentanais prennent une petite assurance en cas de fuite de leurs tuyaux pour la modeste somme de 48 € la première année, puis 100 € les années suivantes, la compagnie pourrait encaisser 55 000 € puis 114 000 € l’an, soit beaucoup plus que son marché local, ce qui lui permettrait de mieux arroser ses actionnaires et même de faire du mécénat culturel…
- Eh oui, c’est cette société au grand cœur qui vient d’accorder la royale somme de 5 000 € pour la statue qui va honorer l’identité provençale au quartier des Gueux. Grâce aux 23 nouveaux locataires du lieu, de gros frais de branchement et de nouveaux abonnés viennent aider cette entreprise méritante. En échange, ils vont pouvoir admirer jours et nuits la statue à 21 600 €, grâce à Véolia la culturelle… Mais, qu’ils se rassurent, sur la somme de 5 000 € versés, la compagnie peut déduire 60 %, c’est-à-dire 3 000 € en réduction fiscale accordée sur son généreux don.
Marchand d’eau, assureur de fuites, mécène culturel, publiciste et grand communicateur…
Châteaurenard, St-Rémy et bien d’autres villages voisins ne savent pas ce qu’ils ont perdu en refusant la privatisation de l’eau !

Vœux du Maire le 7 janvier

Quarante minutes de lecture d’un discours écrit sans débats ni risques, comme d’habitude, qui a commencé par remercier les absents… Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha… Puis, concernant les logements du centre ancien au quartier des Gueux, il n’a pas hésité à déclarer : « C’est le service du C.C.A.S. qui s’est occupé du placement des personnes en logements ‘sociaux’ du centre ancien »… Hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi… Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé… Hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu, hu… Ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho, ho… Oh là là, purée, très fort l’humoriste !
Après avoir réécrit le passé du village, il raconte le présent à sa convenance !

[vert]L’histoire du quartier des Gueux,
une page d’histoire réécrite par le maire à sa convenance[/vert]
(voir la suite)


Contacts | Espace privé | Mise à jour le 2 mai 2013 | Plan du site | Haut de Page