Vous êtes ici : Hacked By Awad Sahar > Gâcher son village > École des Moulins
École des Moulins

M. Ichartel a signé la cinquième urbanisation de la Montagnette
sous un prétexte scolaire et malgré des conséquences irréversibles

Détérioration définitive du quartier de la Côte en Montagnette avec :
Dégradation visuelle et paysagère du massif et patrimoine architectural,
Fermeture de la promenade historique sur un espace apprécié par tous,
Bétonnages et goudronnages sur "le petit Nice".

MAI 2012

L’école des Moulins est un peu trop nature :
- Fatiguante : Elle est si éloignée de la salle des fêtes qu’enfants et adultes doivent traverser le village et se fatiguer pour y accéder. Même le stade de Rampale est jugé maintenant trop éloigné au point qu’un passage doit être aménagé pour raccourcir le trajet par le chemin de la Côte. Faire du sport est devenu une épreuve dans l’école de nature !
- Poussiéreuse : Après les inondations lors des pluies, la cour de récréation a été réparée et la réfection est un échec. Avec le mistral, les toitures végétalisées s’envolaient, mais c’est surtout la poussière qui est devenue le problème n°1, pire qu’avant, car elle s’infiltre partout y compris à l’intérieur des classes ! Les enfants aux poumons délicats en sont d’autant plus affectés que la qualité des poussières laisse à désirer : produits de traitements, émanations des usines voisines, pollens en tous genres, pollutions automobiles et retombées acides leur donnent un caractère dangereux pour la santé de tous et des enfants en particulier… Hélas pour eux, le mistral ne va pas s’arrêter de souffler et une plaine barbentanaise constituée de limons sur lesquels les vents s’acharnent est un problème durable déjà insoluble pour les habitants : Haies, roseaux ou cyprès n’arrêtent pas tout et quand l’Association « Vivre à Barbentane » avertissait dès 2005 de l’exposition du site au Mistral, c’était une insulte à l’intelligence municipale… À présent, l’école sur les hauteurs en profite encore plus, alors que la municipalité a préféré claironner le caractère HQE du projet pour emporter l’accord des parents et instituteurs, en confondant communication et esbrouffe. Lesquels comprennent un peu trop tard la stupidité d’une école de plein air, en hauteur, sous la pluie et les vents sans protection.
La girouette municipale tourne en rond entre maîtrise d’oeuvre, entrepreneur, architecte, assureur, chacun accusant les autres d’être responsables de la malfaçon et donc des travaux et frais à venir, car pluies et vents risquent de rendre encore plus naturelle une école à problèmes durables annoncés, qui fait beaucoup sourire dans le village et ailleurs, sauf les enseignants et parents déçus par des promesses prises au sérieux…
- Cagnardeuse : Il y a en plus du soleil et peu d’ombre. Les pins laissés sur place ont une ombre si faible qu’ils ne protègent pas du soleil et, dès les beaux jours, le « cagnard » chauffe fort. Il était bien prévu de planter des arbres, mais il faut attendre que soit réglée la réfection de la cour et espérer que le fort mistral ne viendra pas contrarier les plantations.
- Frondeuse : il y a enfin des jeunes qui jouent à Thierry le Fronde pendant la récré : Côté Foyer-résidence, on découvre avec inquiétude que des pierres sont lancées depuis la cour d’école vers le foyer où l’on craint pour les résidents à qui le projet municipal promettait que la proximité de la maison de retraite permettrait de tisser des liens inter-générations. Tisser des liens et non pas recevoir des cailloux… Encore une promesse foireuse !
- Dangereuse : Il vaut peut-être mieux ne pas parler du récent accident de circulation dans lequel une automobiliste pressée a renversé un enfant, lui infligeant plusieurs mois de plâtre, et confirmant hélas qu’une école éloignée et mal sécurisée génère de tels risques.


NOVEMBRE 2011

BQE a perdu le AAA

Crash-test hydraulique :
D’abord avec les toitures végétalisées destinées à verdir l’image municipale qui, manquant d’eau en été, et même arrosées n’ont pas pu éviter le jaunissement des fleurs.
Puis, les vraies difficultés sont apparues lors de l’épreuve des grosses pluies où les toits piscines ont laissé passer l’eau là où elle ne devait pas couler en provoquant l’affolement. Deux lourds orages d’octobre et novembre pendant lesquels les instituteurs, les enfants et les parents, qui se demandent d’ailleurs pourquoi l’école n’a pas été fermée au vu des annonces météo, ont maintenant compris que l’école de nature tant réclamée va leur poser de graves problèmes, pourtant annoncés, auxquels ils ont été sourds auparavant !
Enfin, c’est le réseau pluvial inadapté qui a écoulé chez les riverains de l’école un flux hydraulique excessif. Des propriétaires persuadés que les hauteurs du massif n’étaient pas inondables, raison de leur installation loin de la plaine, découvrent que la réalisation scolaire municipale est arrivée à les inonder jusque là-haut !
Cette performance du maire qui aménage avec enthousiasme sans réfléchir vient de franchir un nouveau palier car, après l’inondation du Cours et des faubourgs, c’est sur la Montagnette en plus de la plaine qu’il y a danger…

Crash-test éolien :
Et, ce n’est pas tout, l’école des Moulins à vent a passé piteusement le petit test épreuve de résistance au mistral.
Avec un vent du nord à 80/90 km/h, il est préférable de ne pas laisser sortir les enfants en récréation ! Peur de les voir s’envoler, de les voir chuter, des claquements de portes, de remplir leurs yeux d’escarbilles, de prendre un pin sur la tête, ou simplement de voir leur cahier d’écriture se transformer en cerf-volant !
Que va-t-il se passer quand le mistral soufflera à 120 km/heure dans ce cadre si apaisant ?
Ils vont bientôt regretter l’ancienne école !
Dans un village de Provence, planter une école en haut d’un massif, plein nord et ignorer le mistral, tient du record de stupidités municipales et administratives à inscrire au livre d’or scolaire. Le simple voisinage du foyer résidence, protégé par sa position inférieure au sol et abrité derrière une butte arborée élevée, aurait du interpeller les experts d’un maire qui se dit soucieux de l’environnement, et auteurs de ce magnifique projet : paysagiste DUTHOIT, architectes TOURNEUR, GOTI et BROFIGA, les bureaux d’étude SP21 et A2MS, ainsi que le CAUE, Préfet et l’Architecte des Bâtiments de France qu’il faut tous féliciter…
N’écouter que les experts, refuser les débats et mépriser les critiques, conduit à des erreurs graves qui, côté qualité environnementale durable, font que BQE vient de perdre le AAA qu’il s’était lui-même attribué à tort…


SEPTEMBRE 2011

L’école est finie,
et les problèmes commencent…

Une rentrée historique par un temps formidable, dans une école neuve attendue à peine dix ans, réalisée dans un cadre naturel dont on n’a pas fini de parler.
Comme prévu, il y a eu quelques embouteillages durables. Faire monter et descendre 260 élèves plus le personnel sur le massif n’est pas une mince affaire, surtout pour la centaine d’enfants de maternelles et les conseils divers ont été multipliés pour diminuer le nombre de véhicules parentaux qui sont venus s’ajouter à ceux de la crèche, du foyer-résidence, des lotissements et espaces sportifs.
Par malchance, les boules avaient ce jour là un important concours et nombre de véhicules occupaient déjà un parking saturé ! Mais, même sans concours des boules, le plan de circulation est toujours inexistant et la police municipale chargée de faire face à ce charivari n’a pas d’autres possibilités que de gérer la pagaille.
Le beau temps aidant, des enfants du haut village étaient heureusement venus à pied.
Les parents des faubourgs et de la plaine ont pu mesurer l’étroitesse des voies d’accès et la difficulté de se croiser sans s’accrocher.
Les riverains de la Fontaine, Rampale, la Côte ont aussi découvert ce qui les attend en matière de circulation et de pollution.
La mairie, dépassée par le nombre, l’inconséquence de ses choix, l’imprévision en matière de circulation, l’habituel aveuglement des évidences s’est même rabattue sur l’intercommunalité en réquisitionnant l’autobus navette pour transporter quelques élèves à certaines heures de la journée.
Cette ouverture a donc été conforme aux prévisions. Enfants, parents, instituteurs, municipalité sont ravis qu’enfin l’école moderne des Moulins soit finie, même si :
- les salles bibliothèque et informatique restent encore à équiper,
- pour les activités culturelles ou sportives à la salle des fêtes, il faudra marcher un peu plus ou bien prendre le car,
- les dernières pluies ont déjà posé quelques problèmes d’écoulement, le réseau pluvial étant aussi performant que le plan de circulation au point d’inonder les chemins des Perrières, de l’Étang, du quartier Bassette, les lotissements et même la nouvelle station de pompage,
- on attend avec anxiété de passer les épreuves-tests de la prochaine grosse tempête, du prochain gros mistral, des prochains grands froid et neige, et peut-être pire, avant de conclure que tout va bien ou non,
- il ne faudrait pas que Barbentane se développe trop car la nouvelle école est pleine à craquer et ne peut pas s’agrandir…
À moins que les boules aillent tirer le bouchon ailleurs !

D’ores et déjà les instituteurs peuvent proposer aux élèves quelques problèmes et questions environnementales :
- Sachant qu’un véhicule pollue la nature en se déplaçant, quelles quantités de CO2, de particules PCB, et de poussières vont être ajoutées sur la Montagnette pendant une année de scolarité ?
- Qui va « profiter » de cette dégradation de la nature et de ses effets : le maire, les élèves, les instituteurs, les parents, les riverains, la Montagnette ?
- Dégrader et polluer la Montagnette qui est votre présent et votre avenir est-ce intelligent ou stupide ?
- Sacrifier la Montagnette qui est un patrimoine historique et naturel sous prétexte d’offrir le meilleur à nos enfants (dixit le maire) est-il un acte responsable ?
- Décrire en une dizaine de lignes votre avis enthousiaste sur "l’école des Moulins sous la Tour en Montagnette" en n’oubliant pas de développer brièvement pourquoi cette réalisation est de haute qualité environnementale ?

On peut enfin constater les deux avantages d’une école dans la nature : La tranquillité nouvelle du Cours Jean-Baptiste REY où les commerçants sont ravis ! L’ancienne école, appelée modestement « l’Espace du Baron CHABERT » qui va pouvoir offrir ses salles aux activités associatives, chargées de réanimer le Cours !

Cet article sur « l’école en chantier » change donc de titre et devient « l’école des Moulins », mais il change aussi de rubrique et passe de la rubrique "Actualités" à "Environnement", chapitre "Gâcher son village", où M. le maire a un emplacement privilégié…

Voir la suite dans la rubrique :
7 - L’école en chantier


Contacts | Espace privé | Mise à jour le 2 mai 2013 | Plan du site | Haut de Page