Okinawa est le département japonais le plus méridional ; il est situé dans la mer du sud. C’était un royaume indépendant, mais le Japon l’a occupé en 1872 et en a fait une de ses préfectures. Pendant la deuxième guerre mondiale, les États-Unis ont attaqué l’archipel et un combat très rude a eu lieu ici. Jusqu’en 1972 Okinawa était occupé par les américains. Il s’y trouve encore de nombreuses bases militaires qui préoccupent les habitants, mais par bonheur, il n’y a pas de centrale nucléaire. J’ai déjà entendu parler de personnes qui sont venues dans cette archipel, craignant la radioactivité dispersée dans tout le Japon, sauf dans cet archipel. Dans le journal Asahi d’aujourd’hui, j’ai trouvé cet article au sujet de ces personnes. Je vais le traduire.
Quelques centaines de personnes ont fui à Okinawa. “Les habitants d’Okinawa sont très sympatiques, je ne peux plus vivre à Tokyo”, dit Monsieur Tanimura Jin 38 ans, habillé de l’habit traditionnel kariyushi. Il habite déjà à Okinawa depuis 5 mois. “La fin du Japon va arriver !” Quand s’est produit l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, il s’est enfui terrorisé, d’abord au sud dans l’île de Kiyushuu avec son épouse, son fils, son frère et sa femme, et ensuite à Okinawa où il ne connaissait personne auparavant. Il dit : “La radioactivité est un tout autre danger. On ne la voit pas. Je ne pouvais pas comprendre les diverses informations qui m’arrivaient ; distinguer ce qui était vrai de ce qui était faux. J’en suis d’autant plus terrorisé”. Il a créé une entreprise qui mesure la radioactivité dans la nourriture, mais, à ce jour, elle n’est pas encore opérationnelle. Madame Takenoutchi Mari 44 ans, militait depuis plus de 10 ans, contre les centrales nucléaires, et elle a même traduit un livre sur les faibles émissions de radioactivité. Elle dit : “Il s’est produit un si important accident, tandis que le gouvernement continue à répéter, qu’il n’y a aucun danger. Je ne peux pas avoir confiance en ce gouvernement”.
Après l’accident, elle et son fils de 2 ans étaient souvent fiévreux, et ils ont rapidement fui à Okinawa. Elle a encore beaucoup peur. “Selon une information sur Internet de nombreuses personnes sont devenues malades. La situation deviendra très grave au Japon”. Elle a fondé la société des victimes de faibles émissions de radioactivité.
Pourquoi les hommes sont-ils enclins à croire ces informations ? Nakayautchi Kazuya, professeur spécialisé dans la psychologie du risque à l’Université Dooshisha à Kyoto, dit :
Il me semble que, l’article ci-dessus, ne témoigne pas de beaucoup de sympathie aux victimes. L’air et la terre sont vraiment pollués par la radioactivité, et des personnes peuvent souffrir, même d’un faible niveau de radioactivité. Le rédacteur de cet article pense, que les personnes dont on parle dans cet article réagissent avec excès au “danger”. Il lui manque l’engagement pour les infortunés, comme il lui manque un esprit critique face au gouvernement, au monde industriel et à Tepco.
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Okinavo estas la plej suda gubernio en Japanio, situanta en la suda maro. Ĝi estis sendependa reĝlando, sed en 1872 Japanio okupis kaj faris ĝin kiel unu el siaj gubernioj. Dum la dua mondmilito Usono atakis la insularon kaj severa batalo okazis tie. Ĝis 1972 ĝi estis okupata de Usono. Ankoraŭ troviĝas multaj usonaj militbazoj kaj turmentas la loĝantojn, sed feliĉe ne ekzistas nuklea centralo. Mi jam aŭdis pri homoj, kiuj fuĝis en tiun insularon, timante radiokativecon disĵetitan en la tuta Japanio krom tiu suda insularo. En la hodiaŭa ĵurnalo Asahi mi trovis jenan artikolon pri tiuj homoj. Mi tradukos ĝin.
“Kelkcent homoj” fuĝis en Okinavon
S-ino Takenouĉi Mari 44-jara jam agadis pli ol 10 jaroj kontraŭ nukleaj centraloj kaj eĉ tradukis libron pri malaltnivela radioaktiva elmetaĝo. Ŝi diras : “Okazis tiel granda akcidento, sed la registaro diradas, ke nenio danĝera ekestas. Mi ne povas fidi tian registaron”.
Kial homoj emas dependi de tiuj informoj ? Nakajauĉi Kazuja, profesoro pri risko-psikologio de Universitato Dooŝiŝa en Kioto, diras : “Oni emas fidi informantojn, kiuj havas altnivelan studon kaj sinceran sintenon, kaj ankaŭ pensmanieron komunan kun la informatoj”. Li plu diras : “Komprenoj pri la danĝero de radioaktiveco estas diversaj, ĉar ekonomiaj kaj familiaj situacioj estas tute malsamaj de homoj al homoj. Ni estas ĉirkaŭataj de diversaj riskoj. Oni taksu fuĝon pro risko de radioaktiveco, komparante kun la risko de senlaboriĝo, risko de familia apartiĝo ktp”. (Verkita de Nakamura Kazujo) Ŝajnas al mi, ke la supra artikolo ne havas simpation kun homoj suferantaj. La aero kaj la tero estas vere malpuraj pro radioaktiveco kaj homoj povas suferi eĉ pro tre malaltnivela radioaktiveco. La verkinto de tiu ĉi artikolon opinias, ke la homoj aperintaj en la artikolo troige reagas al la “danĝero”. Mankas al ŝi la sinteno batali por malfortuloj, tial mankas al ŝi kritiko al la registaro, la industria mondo kaj TEPCO.
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La côte de Sanriku est un très bon endroit pour la pêche, car ici se rencontrent deux grands courants marins nommés Ojashio et Kuroshio, et pour cela de nombreux et divers poissons se concentrent dans cette partie de la côte. Le long du bord de mer, se trouvent de nombreux petits golfes, qui fonctionnent comme des viviers de poissons, d’huîtres, d’algues, et d’oursins.
Le message ci-dessous, concernant les huîtres, est arrivé sur internet de la part d’espérantistes d’Hiroshima. La saison des congrès nationaux et locaux étant passée, et l’hiver arrivant, c’est la saison des huîtres à Hiroshima. Au début, l’huître coûtait 1,5 fois plus cher que ces dernières années, par manque de livraison à partir de la région détruite le 11 mars. On ne voulait pas en acheter beaucoup parce que trop cher, et maintenant elles coûtent ordinairement 230 yens pour 100 grammes. En couple, nous roulions une heure en bord de mer, et dans un village de pêcheurs, nous avons acheté des huîtres en quantité, pour, de retour à la maison, les cuire afin de les manger le 13 novembre. C’est la première fois en 2011, après le 11 mars s’était régalé d’un plat d’huîtres frites avec de l’ail et du beurre, et, la nuit suivante, quelques heures avant le repas du soir, une bouillie d’huîtres avec un peu de légumes et un œuf mollet. Hiroshima est célèbre pour ses huîtres délicieuses, mais la région de Toohoku l’est également. Cependant, elle a été sévèrement endommagée par le tsunami. Aujourd’hui je parlerai de la manière dont on s’organise pour se relever de cette situation. Projet : “Sauvons les huîtres de Sanriku”
A cause des huîtres, un fils retourne chez son père.
Louis Vuitton aide l’ostréiculture Japonaise.
Sur la mer de Kesennuma, dans le département de Mijagi, on peut voir plus de 30 installations d’ostréiculture en dessous desquelles croissent les naissains. “Après le tsunami, on ne trouvait plus rien de vivant dans la mer ; Mais rapidement la vie a repris. Le printemps prochain nous pourrons manger de petites huîtres”, dit Monsieur Hatakeyama Shigeatsu âgé de 68 ans. Son installation d’élevage a été complètement détruite, ainsi que ses bateaux et les radeaux de son installation. Dans son quartier, se trouvaient 52 maisons, dont 44 ont disparu. Il est probable que 30% des ostréiculteurs du village cesseront leur activité. Il y a un expérimentateur qui organise le projet : “La forêt est l’amie de la mer”. Il est depuis 25 ans, à l’initiative de ce projet, après avoir visité la France. Il avait remarqué là-bas, que les forêts enrichissaient l’eau de mer en nutriments. Pour produire de bonnes huîtres on doit d’abord planter des arbres en forêt. A cette époque les pêcheurs faisaient de pauvres récoltes d’huîtres à cause de la mer “rougissante”.
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La marbordo de Sanriku estas tre bona fiŝkaptejo, ĉar ĉi tie kolizias du grandaj marfluoj nomataj Ojaŝio kaj Kuroŝio, kaj pro tio multaj kaj diversaj fiŝoj amasiĝas en tiu maro. Laŭ la marbordo troviĝas multaj malgrandaj golfoj, kiuj funkcias kiel vartejoj de fiŝoj, ostroj, marherboj kaj markaŝtanoj.
Venis al la retejo de esperantistoj suba mesaĝo el Hiroŝimo, temante pri ostro. Pasis sezono de kongresoj landa kaj lokaj, kaj venis vintro, sezono de ostroj en Hiroŝimo. Komence ostro kostis 1.5 oble ol en la lastaj jaroj pro manko de livero el marbordoj de la provinco deturuita en 3.11. Oni ne volas multe aĉeti tro kostan, kaj nun ĝi kostas ordinare, nome 230 enojn por 100 gramoj. Ni geedzoj veturis unu horon al marbordo, kaj ĉe fiŝista vilaĝo aĉetis ostrojn kvante, kaj hejme kuiris ilin por gasto la 13an de novembro. Li, la unua en 2011 post 3.11, frandis pladon da ostro fritita kun ajlo kaj butero, kaj en la sekvanta nokto, horojn post vespermanĝo, kaĉon de ostroj kun iom da legomo kaj duonkuirita ovo. Hiroŝimo ja estas fama pro bongustaj ostroj, sed ankaŭ estas fama la marborda regiono de Toohoku, tamen ĝi estis damaĝita severe de la cunamo. Hodiaŭ mi raportos, kiamaniere oni klopodas releviĝi el tiu malfacilego. Projekto “Savu ostrojn de Sanriku”
Filo revenos al sia patro por ostroj
LOUIS VUITTON helpas japanajn ostrojn
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C’est la première fois, le 12 novembre, que des journalistes ont visité la centrale de Fukushima et photographié de près les dommages aux réacteurs.
Pendant le jour, il a fait frais, et le soir et la nuit le temps est devenu de plus en plus froid. Quand je sens le froid, je pense toujours à la région de Toohoku endommagée et plus froide encore. Fleurs de l’Espoir provenant d’élèves français...
Interview du directeur de la centrale de Fukushima.
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La unuan fojon ĵurnalistoj vizitis la centralon de Fukuŝima n-ro 1 la 12 an de novembro kaj fotis la damaĝon de la reaktoro de proksime.
Tage estas malvarmete, sed vespere kaj nokte pli kaj pli malvarmiĝis. Kiam mi sentas malvarmon, mi ĉiam pensas pri la damaĝita, pli malvarma regiono Toohoku. Floroj de Espero de francaj lernantoj…
Intervjuo de la estro de la centralo Fukuŝima.
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Des hommes très serviables
Excursion scolaire à Tokyo. Le 1er novembre je reçois un appel téléphonique de Madame Hasegaua, à qui j’ai envoyé des produits de première urgence. Elle me remerciait pour mes envois ; et elle m’a parlé d’une excursion scolaire de la classe de 3ème niveau du collège Tooni de la ville de Kamaiŝi. 19 élèves du collège Toono, dont l’un d’entre-eux est mon fils, sont allés en excursion à Tokyo. Ils visitent aujourd’hui le parlement, la tour de Tokyo et sans doute maintenant il sont en train de dîner. Ensuite ils iront voir un spectacle musical “Le Roi Lion ”. Ces derniers temps, mon fils n’a pas été très en forme, à cause du stress suite à la catastrophe. J’espère donc que lui et ses camarades reviendront dynamisés de cette nouvelle expérience à Tokyo. Après la catastrophe, l’école avait renoncé à l’excursion, car nombreux sont ceux qui ont perdu leur maison et certains même des membres de leur famille. Cependant, en étant informé de la situation, les anciens de Tooni qui habitent Tokyo et les département voisins ont proposé une aide financière pour couvrir toutes les dépenses de l’excursion, et grâce à cela, les élèves ont eu l’excursion prévue. Mon fils est motivé par la science et veut étudier en Europe. J’espère qu’il pourra le vivre un jour. La première fois que j’ai entendu parler de ces dons, c’est quand j’ai, avec trois espérantistes, visité l’école fin août. Lorsqu’on en avait parlé tous avaient pleuré d’émotion, et même maintenant, mes yeux ne sont pas secs. Aide aux paysans de Fukushima.
Non respect des hommes : Le Japon exporte deux réacteurs au Vietnam.
Le réacteur de Genkai est remis en marche.
La population lutte contre.
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Tre helpemaj homoj
Lerneja ekskurso al Tokio. La 1 an de novembro venis al mi telefono de s-ino Hasegaua, al kiu mi sendas savmaterialojn. Dankinte al mi pro la senditaĵoj, ŝi parolis pri la lerneja ekskurso de la 3a-lernojaruloj de la mezlernejo Tooni, la urbo Kamaiŝi. 19 lernantoj el la mezlernejo Tooni, unu el kiuj estas mia filo, ekskurse iris al Tokio. Hodiaŭ ili vizitis la parlamentejon, la Turon de Tokio kaj eble nun ili vespermanĝas. Poste ili iros spekti muzikan spektaklon “Leona Reĝo (Lion King)”. Lastatempe mia filo ne estas vigla pro la streso post la katastrofo, do mi esperas, ke li kaj liaj samklasanoj revenos hejmen, revigliĝinte pro novaj spertoj en Tokio. Post la katastrofo la lernejo rezignis okazigi la ekskurson, ĉar multaj perdis sian domon kaj iuj perdis siajn familianojn, tamen aŭdinte pri tio, devenantoj el Tooni loĝantaj en Tokio kaj najbaraj gubernioj proponis mondonacon por kovri la tutan elspezon por la ekskurso, kaj dank’ al tio la lernantoj povas havi ekskurson kiel kutime. Mia filo havas intereson pri scienco kaj volas lerni en Eŭropo. Mi esperas, ke tiu tago venos al li. Mi unuan fojon aŭdis pri tiu mondonaco, kiam mi kaj tri esperantistoj vizitis la lernejon fine de aŭgusto. Ĉe tiu rakonto, ĉiuj larmis pro emocio, kaj eĉ nun mi sentas miajn okulojn malsekiĝantaj. Helpoj al terkulturistoj en Fukuŝima.
Malrespektindaj homoj :Japanio eksportas du reaktorojn al Vjetnamio
La reaktoro de Genkai estas refunkciigita.
Popolanoj Kontraŭbatalas.
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